miércoles, 16 de septiembre de 2020

Septiembre de 2020. N° 226

 

Drôle de Rentrée / Una Vuelta de lo más Curiosa

          Décidément, c’est une drôle de rentrée pour Los Amigoëlos. Pour la première fois depuis qu’ils existent, nous n’avons pas participé aux forums de Lannion ni de Paimpol, et avons décidé de reporter au mois de janvier prochain notre Assemblée Générale, qui habituellement a lieu en octobre.

          En réunion de bureau par internet, le mardi 15 septembre, nous avons décidé de prolonger l’année associative, en remplacement du troisième trimestre, jusqu’au 31 décembre, et de retarder l’inscription des personnes qui voudront en reprendre une au 1er janvier 2021. Nous n’en avons pas encore fixé le montant.

          Les cotisations pour les cours de danse qui n’ont pas eu lieu en avril/mai/juin sont donc reportées sur octobre/novembre/décembre pour les danseurs et danseuses qui continuent les cours à Paimpol. Ceux qui par contre doivent arrêter seront remboursés pour le trimestre non effectué. Pour la danse non plus, nous n’avons pas encore arrêté le montant de la cotisation pour l’année 2021.

          La reprise, nous verrons dans quelles conditions, aura lieu la semaine du 21 septembre.

Cartes Postales / Tarjetas Postales

          Rien à voir, bien sûr, avec le mois de septembre des années précédentes, mais nous avons quand même quelques cartes postales à vous faire suivre. Certains d’entre vous ont réussi à aller en Espagne cet été, et d'autres ont recyclé des cartes postales un peu oubliées. Merci à tous.

No hay viaje para este año … No hay Andalucía. Pero nos quedan muchos recuerdos de viajes por España. Pensamo especialmente en lo que hicimos en Chipiona. Nos habría gustado mucho volver a Cádiz de nuevo. Otra vez será. Odile y Pierrick

Voyages / Viajes

L’avenir des voyages en Espagne organisés par Los Amigoëlos a  été sérieusement remis en cause par l’épidémie qui nous a obligés à annuler au dernier moment celui que nous avions préparé pour avril/mai 2020 en Andalousie occidentale. Dans les circonstances présentes, il n’est pas raisonnable d’en envisager d’autres, ni à court, ni à moyen terme. Rien cependant ne nous empêche, comme Odile, Hervé, ou l’étrange poétesse Valérie de nous remémorer les voyages passés. Merci à tous les trois pour leur contribution.

Cette histoire de poule dans une cathédrale de Santo Domingo de la Calzada avait dû me charmer et m’étonner puisque j’ai retrouvé cette carte dans mes papiers. Bises. Madeleine.


Souvenirs....souvenirs !!!                                       par Odile et Pierrick

2012, c'était notre premier voyage; sur le parking de la gare routière à Lannion, un petit groupe est là. Nous ne connaissons personne à part Yvon, Jeannine et Edith.

Le car arrive, les valises sont mises en soute, nous prenons place à l'intérieur, il est 6h « Lannion s'éveille », le car démarre: direction La Rioja.

La Rioja, région que nous connaissons déjà puisque nous l'avons parcourue à pied lors de notre Chemin de Saint-Jacques de Compostelle: Logroňo, Burgos, Puente La Reina, Soria, Santo Domingo de la Calzada et Navarrete, notre destination, où l'Hotel San Camilo nous a réservé quelques surprises alimentaires.

La Rioja, région d'histoire à travers ses monuments publics et religieux. Sur la route des monastères Suso et Yuso, dans la Sierra de la Demanda, à San Millán de la Cogolla. Suso, fondé par San Millán conserve des vestiges importants de trois styles architecturaux différents: visigoth, mozarabe et roman. C'est aussi le berceau de la langue espagnole.

La Rioja, région vinicole, visite des caves Lopez de Heredia (« une vraie cathédrale ») et dégustation, visite aussi du musée des vins où dans la dernière salle nous découvrons une importante collection de tirebouchons: « los sacacorchos ».

De La Rioja, nous faisons une incursion en Navarre, dans le paysage surprenant des Bardenas Reales, aride et dénudé avec un relief étonnant, formations de « cheminées de fées », parc naturel de 40.000 hectares, désert et véritable décor de western.

La Rioja, quinze jours de découverte, de convivialité, quinze jours de détente et de liens tissés avec ceux qui seront des prochains voyages.

La Rioja qui nous a donné l'envie de repartir chaque année.

Les années se suivent et nous sommes heureux d'avoir partagé ces moments avec Les Amigoëlos durant huit ans, belles rencontres, connaissance de l'Espagne, chaque région a ses particularités, son histoire, son architecture et ses traditions.

Nous y avons retrouvé chaque année de nombreux compagnons de voyage et forgé des amitiés qui perdurent encore aujourd'hui.

Que dire de plus, sinon que ce satané virus ne nous a pas permis de revoir cette belle région d'Andalousie si riche en histoire: découverte de l'Amérique, en architecture: style mozarabe, gothique et renaissance. Et surtout, n'oublions pas comme chaque année, le plaisir de voir Pepi et ses danseuses clôturer de nombreuses soirées.

Merci à Yvon et Andrée de nous avoir fait vibrer au son de l'Espagne et à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à nous rendre agréables ces « échappées belles »

Souhaitons que dans un prochain avenir un petit voyage sera de nouveau dans l'air du temps mais.... pourrons-nous encore y participer...le temps passe et les années …. soixante dix plus dix....ça commence à compter.

Petites anecdotes au cours de ces huit voyages                  par Odile

2012: Sur le chemin de Saint-Jacques, nous rencontrons des pèlerins dont un anglais sur un monocycle, impossible pour moi de discuter en anglais, ce ne sont que des mots espagnols qui me viennent à l'esprit!!

2013: A la Feria del Puerto de Santa María, Emilie s'est perdue. Tout le monde cherche Emilie, heureusement retrouvée et ramenée par un policier à cheval auprès de Mamie et Papi.

2014: Menorca, belle petite randonnée avec Tanguy et Caroline jusqu'à un site archéologique, et mystère toujours irrésolu: la disparition de la valise de Bernard.

2015: A Barcelone dans le parc Güell en compagnie de Christine, nous admirons cette  technique de mosaïque utilisant des morceaux cassés et dépareillés de faïence ou de verre de couleur ( le trencadis) abondamment utilisée sur les bâtiments, les fontaines, le banc principal et d'autres constructions du parc par Gaudi. «  toutes les chutes des ateliers de Quimper » dit Pierrick.

2016: C'est là que je perds mon alliance, où? Mystère; heureusement j'ai conservé le mari, et cela dure. C'est là aussi que je découvre les broderies typiques de l'île de Tenerife.

2017: Recontre avec Tere Sanchez, 60 ans , dans sa boutique de costumes folkloriques; nous sympathisons, elle m'ouvre ses tiroirs où attendent de magnifiques broderies de perles de verre, de jais ou de corail. Notre rencontre se termine par: «  Savez-vous que nous ne trouvons plus de brodeuses? Si vous voulez rester, j'ai du travail pour vous. »

2018: A Sagunto, nous nous rendons au « Centro Virgen de los Desamparados » où des personnes « con discapacidad psíquica » continuent l'artisanat typique de la région: El colcho de corcho, unique à Sagunto et dans toute l'Espagne, et c'est un français qui les encadre!!!

2019: Pluie ou accalmie? Le temps n'est pas au beau fixe; La Semana Santa de Lorca aura-t-elle lieu? La chance est avec nous, sous la forme d’une belle éclaircie. Un peu de tristesse : Yvon, Max, Louis et Yvette n'ont pas pu venir.

Los pozos de nieve en la Sierra Espuña        por Hervé

El año pasado, durante la estancia en San Pedro del Pinatar, con un pequeño grupo de ocho entusiastas del senderismo, fuimos a pasar una jornada en la Sierra Espuña. Se necesitó un poco de planificación, para llegar al punto de partida de la caminata. Primero, reservar dos coches de alquiler, y recogerlos en San Javier. Luego, conducir cien kilómetros por un laberinto de carreteras congestionadas entre invernaderos y maquinarias agrícolas. Pero al final, fuimos recompensados al encontrar un paisaje radicalmente diferente de la costa plana de la región de Murcia: una montaña realmente hermosa. Habíamos elegido seguir la « ruta del Pedro López », nombre de la segunda cumbre la más alta de la sierra con 1568 metros. El Morrón de Espuña, el pico más alto, con 1583 metros, es una base militar y por lo tanto inaccesible.

Fue un día muy agradable, por un camino de 16 kilómetros, con un tiempo soleado. El desnivel de 638 metros requirió algunos esfuerzos, pero fue un verdadero placer caminar juntos entre los pinos blancos, deleitarnos con las espectaculares vistas y conocer la fauna local, como los muflones del atlas, las rapaces, azores y águilas, e incluso una culebra bastarda, de más de un metro de largo, que se cruzó en el camino delante de nuestros pies.

Pero lo que me sorprendió fue encontrar los pozos de nieve, cerca de la cima, en el lado norte de la montaña. Se trata de una veintena de depósitos para almacenar nieve, a unos 1300 metros de altitud. Construidos entre los siglos XVI y XVIII, son un vestigio histórico de gran valor, muestra de la arquitectura industrial. Estos pozos aparecen como grandes cúpulas semienterradas y tienen hasta 10 metros de profundidad. La nieve era transformada en hielo que posteriormente se cortaba en bloques y se bajaban en animales de carga para usos sanitarios o para el consumo doméstico para las familias adineradas de Murcia, Cartagena y otros municipios.


Al buscar informaciones sobre esta actividad, parece que el uso y el comercio de la nieve son muy antiguas y estaban extendidas por todo el mediterráneo, y también por todas las regiones donde existían condiciones para disponer del producto y una demanda para consumirlo. Su consumo era recomendado en varios tratados médicos para usos terapéuticos y dietéticos, y siguió desarrollándose hasta el siglo XIX por la popularidad de las bebidas heladas y su empleo en la conservación de alimentos. En la segunda mitad del siglo la actividad empezó a desaparecer por la generalización del frío artificial, pero la nieve natural se consumió todavía hasta los años 1920-1930 e incluso en España, de forma excepcional, durante la guerra civil.

Bajar por el camino de los pozos hasta Murcia o Cartagena, con los burros cargados de hielo, fue un trabajo muy duro, que los pozos restaurados recuerdan a los caminantes. Sin embargo no tenemos ni idea de quien era Pedro López, quien dio su nombre a esta cumbre en la sierra Espuña.

http://www.ub.edu/geocrit/b3w-16.htm

 

 

Retour à Grenade                                                             par Valérie

 

Assis sous un figuier

En haut de l’Albaicín

Le fantôme d’un maure

Contemple son passé

 

Derrière lui un guitariste

Sur la corde tendue de son duende

Etire à l’infini sa plainte nostalgique

 

Soudain le gitan, le guitariste

Sans en paraître aucunement perturbé

Lâche malencontreusement une désastreuse fausse note

 

Agacé le maure se lève

Et retourne au comptoir du bar

Siroter un Tío Pepe

Et piétiner des bouts de papier






Una vista de Altea, la vecina de Calpe, con la Sierra Aitana al fondo. Es el fin de las vacaciones para nosotros. Un último baño y volveremos a Bretaña ! Françoise.



Hola, amigos. Qué suerte poder estar en Mallorca este año. El ambiente es un poco triste pero disfruto al máximo de esta isla tan hermosa ! Besos para todos. Anne.

Crucigrama n° 226 :

Para los hispanohablantes y aficionados a los crucigramas, El GazapO los seguirá proponiendo, al menos de vez en cuando. Este es muy difícil, pero ya sois grandes campeones !!


Horizontales : 1. El año del Covid. 2. Grandes calores. Campeón. 3. Dicen que es propio del hombre. Pavor incontrolable. 4. Santo. 5. Lagos pirenaicos. Plantas asiáticas. 6. Mejor buena que mala, desde luego. Trio. 7. Principio de itinerario. Se toca con arco. 8. Cierto funcionario musulmán. De poca importancia. 9. Nota. Arregles. 10. Anochecerá.

Verticales : 1. Teoría de la evolución 2. Me dirigiré. Arrojáis. 3. El que publica. 4. Enfermedad sin fin. 5. Convenir. Pronombre. El Ebro de los romanos 6. Ominoso. Medio José. 7. Hábitos. Calle en sentido contrario. 8. Aportaré. 9. Movimiento perpetuo. Divisar.10. Demostrativo. Cierta monja.

 

Solución del n° 225