miércoles, 2 de abril de 2014

N° 164. Abril de 2014


 
Adiós / Adieu

Entre deux numéros du GazapO, deux Espagnols hors pair ont quitté ce monde.

Il s’agit du guitariste de flamenco mondialement connu, Paco de Lucía, et de l’homme politique qui dans les années 70 avait mené à bien la transition de la dictature franquiste à la démocratie, Adolfo Suárez.

         Avant d’être enterrés dans leur ville natale respective d’Algeciras et d’Avila, ils ont reçu à Madrid un formidable et émouvant hommage de leurs compatriotes, auquel nous avons voulu nous associer, en publiant ci-dessus leur photo, et dans la rubrique «¿Habla Usted español ?» leur biographie.
 Tanguy et Caroline

Dégustation de Vins / Cata

         Vous pouvez voir sur la photo qu’il n’y avait pas la foule. Vous ne pouvez par contre pas imaginer, si vous n’y étiez pas, les délicieux moments que nous avons passés autour de cette table.

Se Vende / A vendre

         Beaucoup d’entre vous connaissent Doris et Wolf, Amigoëlos de longue date qui ont participé à beaucoup de nos fiestas et randonnées, et nous avaient accompagnés en Galice en 2008.

Tombés amoureux de la Bretagne lors d’un séjour professionnel à Lannion en 1992, ils avaient un peu plus tard acheté et aménagé à Quemperven une jolie maison qu’ils souhaitent aujourd’hui revendre.
 


Au cas où elle pourrait intéresser un de nos lecteurs, en voici la photo et les caractéristiques :
Longère en pierre, complètement rénovée, orientée vers le Sud, dans un lieu bien protégé et ensoleillé, situé entre Lannion (10 km) et Tréguier (10 km), et à 4 km de quatre-voies Guingamp - Lannion.

RDC: grand salon, cuisine ouverte sur le salon, salle de bain avec douche, chauffe-eau et WC.  A l’étage: 2 chambres et une mezzanine. Chauffage électrique et cheminée avec insert. Jardin aménagé de 615 m². Garage, partiellement en pierre, avec grenier, électricité et eau. Petite crèche pour le bois chauffage attenante à la maison. Prix : 120 000 Euro.

Contact par mail: "loercher@hgsys.de" ou par tél. au 0049 711 3701347. Ou alors au GazapO.

Voyage et Rando

         L’un et l’autre sont maintenant verrouillés et il ne reste plus qu’à attendre le jour du départ, 26 avril pour le voyage à Minorque et 23 juin pour la rando de Brennilis à Quimperlé. Les participants au voyage recevront dans les jours qui viennent les dernières informations concernant les horaires de départ et les randonneurs sauront fin mai dans quels gîtes ils pourront dormir.
  Johan

Carmen, y Olé !


Si vous n’avez pas encore vu le spectacle de Carmen dont El GazapO vous parle depuis la rentrée, votre dernière chance sera la représentation du dim. 13 avril, à l’Espace Glenmor de Carhaix à 16h00.

12 € adultes et 8 € enfants -14 ans
  Juan y Francisca

Scrabble en Espagnol

 
La prochaine partie aura lieu le 19 avril, au local de l’Espace De Broglie à 13h30. N’hésitez pas à venir voir comment ça se passe. Il n’y aura rien à gagner, mais rien à perdre non plus. Et il y a des jeux à votre disposition.

     Jean-Claude et Thérèse

QUIZ Menorca

 

         Le Quiz commencé en novembre se termine avec les cinq questions du mois d’avril. Vous avez jusqu’au 20/04 pour y répondre et, peut-être, gagner quelques bonnes bouteilles de bon vin des caves Binifadet. Bonne chance !  « elgazapo@wanadoo.fr ».

 

1. Comment s’appelle l’association créée en 1994 pour préserver et mettre en valeur les carrières de « marés » proches de Ciutadella ?

2. Dans quelle ville de Minorque la rue « Duc de Crillon » croise-t-elle la rue « Comte de Lannion » ?

3. Que s’est-il passé à Ciutadella les 21/06/1984 et 15/06/2006 ?

4. Ce n’en est pas une, mais en raison de ses dimensions, on la connaît comme «Sa Catedral » ( la Cathédrale). De quoi s’agit-il ? »

5. Quel est cet édifice, que les voyageurs auront probablement l’occasion de visiter ? 
         
 

Rappel des Questions de mars 2014 :

1.   Le 8 octobre 1993 a été une date importante pour Minorque. Pourquoi ?.

2.   Combien de phares y-a-t-il à Minorque ?

3.   Comment s’appelle et à quelle date a été signé le traité qui a définitivement restitué Minorque à l’Espagne ?

4.   Quel illustre personnage a visité Menorca le 12 novembre 1927 ?

5.   Construit en 1829 par un architecte italien, c’est le plus vieil édifice culturel de son genre en Espagne. De quoi s’agit-il ?

Rappel de Questions de février 2014 :

1.   Que commémore le monument du cimetière de Ciutadella qui représente un ange au corps de femme dont la main gauche repose sur une ancre de marine ?

2.   Elles ont entre 3000 et 4000 ans et on n’en trouve qu’à Minorque. De quoi s’agit-il ?

3.   Quel monument de Minorque doit-on à Josep Mas Llofriu ?

4.   Sachant que Minorque se divise en deux cantons (comarques), Ciutadella et Mahón, combien l’île a-t-elle de communes ?

5.   Quel est le point commun entre "El Estaquín de Siguelos", "La Punta de La Restinga", "El Roque del Guincho" et, à Minorque, "La Punta de s’Esperó" ?       

Rappel des Questions de janvier 2014 :

1.   Tel un sentier des douaniers, ce chemin d’environ 220 km ( !!!) fait tout le tour de l’île. Comment l’appelle-t-on ?

2.   On trouve à Minorque, en particulier pendant les fêtes, un drôle de pommade (« pomada » dans la langue). De quoi s’agit-il ?

3.   Ses grands-parents maternels étaient de Minorque. Quel est le nom de ce très grand écrivain français ?

4.   Né et mort à Es Migjorn Gran, personne ne dira qu’il n’y a pas fait de vieux os. C’est … ?

5.   El « Monte Toro » est le point culminant de Minorque. Quel est le deuxième ?

Rappel des Questions de Décembre 2013 :

1.   Ce célèbre pirate pilla la ville de Mahón en 1535, et en captura quelque 600 habitants.

2.   Binigarba, Coinga, Dalrit …. De quoi s’agit-il ?

3.   Quel bel animal est la vedette des fêtes de la Saint-Jean à Ciutadella ? et dans bien d’autres villes de l’île?

4.   Quel est el nom du premier gouverneur anglais de l’île, celui-là même qui déplaça la capitale de Ciutadella à Mahón ?

5.   Avec "b" ou "v", rien de plus commode pour marcher sur les chemins de Minorque. Ce sont ... ?

Rappel des Questions de Novembre 2013 :

1.   Avant de s’appeler  « Es Castell », ce village eut un nom anglais puis castillan.

2.   Comment s’appelle la forteresse (connue sous deux noms féminins mais on ne vous en demande qu’un) censée protéger l’accès au port de Mahon ?

3.   Une grotte naturelle de Minorque a été transformée en discothèque. Il s’agit de …

4.   Elle relie Mahón a Ciutadella, et vice-versa. C’est la ….

5.   C’est avec ses baies que l’on élabore la boisson la plus emblématique de Menorca.

 

¿ Habla usted español ?

 

Sic Transit Gloria Mundi

 

A los dos les llevó la Parca a la primera plana de los periódicos de su país y de algunos otros, a últimos de febrero el primero y de marzo el segundo. El primero tenía 66 años y murió de manera repentina de un ataque al corazón. El segundo ya había cumplido los 81 y su fallecimiento no sorprendió a nadie ya que llevaba años gravemente enfermo. Ambos, cada uno en su ámbito, han merecido ocupar un lugar destacado en el panteón de los españoles de pro.

El primero se llamaba Francisco Sánchez Gómez pero era conocido en el mundo entero con el nombre de Paco de Lucía, el gran maestro de la guitarra flamenca. El segundo no tenía apodo, y era conocido, también en el mundo entero, bajo su verdadero nombre de Adolfo Suárez González, como el principal artífice de la transición española, el hombre que devolvió a sus conciudadados la democracia confiscada por Franco durante 40 años.

Antes de ser enterrados en sus respectivos pueblos de Algeciras el primero y de Ávila el segundo, ambos recibieron en Madrid el multitudinario y unánime homenaje de sus compatriotas. A la capilla ardiente de Paco, instalada en el Auditorio Nacional, acudieron numerosas autoridades, entre las cuales el Príncipe de Asturias, pero sobre todo un sinfín de artistas y de amantes de la música flamenca deseosos de expresar al difunto su profunda admiración. A la de Adolfo, instalada en el Palacio de las Cortes, también acudieron numerosas autoridades, entre las cuales los Reyes,  pero sobre todo una interminable cola de españoles anónimos deseosos de expresar al difunto su profunda gratitud.

Con sus respectivas biografías, El GazapO quiere modestamente asociarse al homenaje rendido por los españoles a estos dos grandes hombres.

 

Paco de Lucía *                   por Tanguy

 

Nació en Algeciras el 21 de diciembre 1947, “payo** de nacimiento pero gitano de alma”. Su familia era muy pobre y el solía decir: “Los flamencos, como todos los músicos de raíz, siempre hemos tenido la nevera vacía”.

Tomó como apodo de artista el nombre de su madre, portuguesa de origen, Luzia.

Su padre, también guitarrista de flamenco “en fiestas de señoritos”, no conseguía llenar la nevera de su casa. Pero sí supo desarrollar los talentos naturales de sus tres hijos para la música. Paco empezó a tocar a los cinco años. A los 15, con su hermano Pepe, ganó un premio en un concurso celebrado en Jerez y volvió a casa con 4000 pesetas. Se empezaba a llenar la nevera.

Antes de Paco de Lucía, el flamenco era, a menudo,  reducido a la categoría “folclore nacional limitado a los festivales andaluces”; una música “momificada”, que nadie se atrevía a cambiar - por poco que fuera - sin temer cometer un sacrilegio.

Él, con su inmenso talento, sintió que había que restituirle vida, autorizarle  evoluciones. Un tocaor famoso dijo de él que “era un monstruo, pero de verdad. Empezaba a hacer cosas prohibidas anatómicamente, guitarrísticamente, musicalmente; prohibidas para todos, menos para él”.

Con su compañero cantaor, Camarón de la Isla, también de gran talento y gran fama, grabaron discos que marcaron la entrada del  flamenco en la edad moderna. Entre 1970 y 1980, sacaron una docena de discos magníficos, llenos de creatividad, mezclando nuevas variantes de tangos, bulerías, fandangos y rumbas – y todo lo hicieron con un absoluto respeto- incomprendido por los puristas – al repertorio heredado. 

En el año 1975, al final de la era franquista, sacó un disco, “Entre dos aguas”, que tuvo un éxito tremendo. Se convirtió en un símbolo de la recobrada vitalidad y del nuevo virtuosismo de un arte mal visto por una parte del público y la mayoría de las instituciones.

También integró en su obra fuentes de música clásica: Albéniz, Granados, de Falla, Rodrigo, Bizet y muchos otros; grabó muchas obras con orquestas clásicas.  Sacó inspiración de la música de jazz y de muchos otros orígenes. Trabajó con muchos músicos  y coreógrafos de estilos diversos,  enriqueciendo así  el arcoíris de su creación.

En el año 2004 obtuvo el premio  “Príncipe de Asturias”. Era la primera vez para un músico de flamenco.

En segundas  nupcias se había casado con una mejicana. Por eso - huyendo de su fama creciente y del ambiente noctívago del flamenco, según iba cumpliendo años – el tocaor pasaba temporadas largas en Méjico.  Allí murió el 25 de febrero de 2014 de un ataque cardíaco, en la playa de Cancún, en Yucatán.

Como dijo Federico García Lorca a la muerte del famoso torero Ignacio Sánchez Mejías : “Tardará mucho tiempo en nacer, si es que nace, un andaluz tan claro, tan rico en aventura”.

 

Adolfo Suárez                          por Yvon

 

Nació en Cebreros (Avila) el 25 de septiembre de 1932. Su padre era funcionario de justicia y su madre, hija de pequeños empresarios, muy católica. A pesar de no haber sido nunca un estudiante brillante, Adolfo Suárez se licenció en Derecho por la Universidad de Salamanca y obtuvo el doctorado por la de Madrid en 1959. En los años 1968 y 1969, fue gobernador civil de Segovia, de 1969 a 1973 director general de Televisión Española y de 1973 a 1975 presidente de la Empresa Nacional de Turismo.

A la muerte de Franco, el 20 de noviembre de 1975, pasó a formar parte del primer gobierno de la monarquía como ministro-secretario general del Movimiento (único « partido» político autorizado durante el franquismo). En julio de 1976 el Rey le nombró presidente del gobierno. A partir de ese momento comenzó a luchar con determinación para restablecer legal y pacíficamente los partidos políticos y la democracia en España.

Con la Ley de Reforma Política, votada por las Cortes franquistas, abrió el camino para las primeras elecciones democráticas, que ganó el 15 de junio de 1977, como líder de la Unión de Centro Democrático (UCD). El 6 de diciembre de 1978, la Constitución, redactada entre todas las fuerzas políticas, fue aprobada por referendum.

En 1979, Suárez volvió a ganar las elecciones pero, acorralado por todos, presentó su dimisión el 28 de enero de 1981. Fue durante la votación de investidura de su sucesor cuando se produjo el intento de golpe de Estado del 23 de febrero. En aquella ocasión Suárez tuvo un comportamiento ejemplar que asentó definitivamente su prestigio entre los españoles. 

Sin embargo, nunca volvió a ganar elecciones y en 1991 abandonó definitivamente la vida política. Su última aparición en público tuvo lugar en 2003, con motivo de la candidatura de su hijo, llamado también Adolfo, a la presidencia de Castilla-La Mancha. Dos años antes, su esposa había muerto de cáncer, como también moriría, al año siguiente, su hija mayor. Por su parte ya había empezado a padecer los efectos de la enfermedad de Alzheimer, contra la que fue perdiendo sucesivas batallas hasta su muerte en la clínica Cemtro de Madrid el pasado 23 de marzo.

Tanto Adolfo Suárez como Paco de Lucía obtuvieron en vida el Premio Príncipe de Asturias. Adolfo de la Concordia en 1996 y Paco de la Música en 2004. Descansen en Paz.

Crucigrama n° 164


         Ya se había elaborado este crucigrama en memoria de Paco de Lucía, cuando nos llegó la noticia de la muerte de Suárez, a quien dedicaremos el próximo.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Horizontales.1. Paco lo era. 2. Hacen agradable algo que no suele serlo. 3. Paco no lo era. Vieja matrícula castellana. 4. Asociación lógica de ideas. Equipo francés de balompié. 5. La santa de las causas perdidas. Mayor o menor. 6. Me consumo. Lo que tengo cuando me consumo. 7. Gendarme internacional. Taxi averiado. 8. ¿Cómo el talento de Paco? Percibí. 9. Congejales. 10. En desuso.

 

Verticales.1. Como cualquier guitarrista oyendo a Paco. 2.Pronombre. 3. Muchos fueron los que recibió Paco. 4. Como el público cuando tocaba Paco. 5. Ahí llegó Paco con su guitarra. Sirve. 6. De moda. Juegos de niños. Una palabra que Paco escuchó a menudo. 7. Se desternillan. Pasado de moda. Y latina.  8. Negativa vasca. Detestable. 9. Chatos. Vieja matrícula andaluza. 10. La de Paco caía el Día del Padre..

 

Soluciones n° 163

Horizontales:1. Disfrazado. 2. Ebrios. Sed.  3Citemos. Sé. 4.Izase. Osco. 5. BA. Tristón. 6. Caí. Ton. 7. Loa. Acepta. 8.Isla. In. RR. 9.Ola. Te. Not. 10. Sostenible.

Verticales.1. JDecibelios. 2. Ibiza. Oslo. 3. Srta. Calas. 4.Fiesta. 5.Romería. Te. 6. Aso. Cien. 7. Sostén. 8. As. Stop. NB. 9.Descontrol. 10. Odeón. Arte.

 



* Según el diario “el Pais” del jueves 27 de febrero 2014
** Payo: que no es gitano. En francés gadjo o gadje.