lunes, 1 de diciembre de 2008

N° 110. Diciembre de 2008
















Lotería de Navidad


La "Lotería" (ci-contre) et la "Cesta de Navidad" sont les composantes hispaniques par excellence des fêtes de Noël.
La "Cesta" est une corbeille d’osier à grande anse garnie de délices solides et liquides dont il est fait une grande consommation pendant les fêtes de fin d’année. Il s’agit parfois d’un cadeau fait par une entreprise à ses salariés ou, plus souvent, à ses meilleurs clients. On peut aussi l’offrir à ses amis.
Quant à la "Lotería", dont El GazapO vous a déjà parlé le mois dernier, elle est devenue, au fil de ses deux siècles d’existence, la plus grande loterie du monde, qui mettra cette année en jeu 195 séries de 85000 billets à 200€, soit 3.315.000.000 €uros.
Comme tous les ans, Los Amigoëlos ont acheté trois séries (34,35 et 36) d’un même numéro, le 68803, dont vous pourrez vous procurer, dans les cours de danse ou d’espagnol, une participation de 5 € qui, dans le meilleur des cas, vous permettra de gagner le "Gordo", soit votre mise multipliée par 15000. Sachez également que la "Lotería de Navidad" fait aussi cogiter les arnaqueurs, qui tous les ans inventent de nouvelles stratégies pour s’en mettre plein les poches. Ne répondez jamais aux courriers postaux ou électroniques vous informant que vous avez gagné car personne ne peut savoir que vous avez joué ! Suerte y ......

¡¡ FELIZ NAVIDAD !!

L’Ecluse (www.restaurant-lecluse.fr)

Parties ! Parties en un clin d’œil, les cinquante parts de paella que le chef de l’Ecluse avait prévues pour la première soirée dansante de Los Amigoëlos, le 25 octobre dernier. Il semblerait que ce soit Jean-Claude qui ait eu la dernière, qui était peut-être la cinquante-et-unième, d’ailleurs. Enfin, peu importe, c’est juste pour vous dire que cette première soirée à L’Ecluse fut un vrai succès, et pas seulement pour le restaurant, car Pepita aussi a fait le plein, le plein de danseurs avides de salsa et de tango. Certains connaissaient déjà, d’autres découvraient, mais tous ont passé une très bonne soirée.
Pas question, par conséquent, de s’arrêter en si bon chemin. Nous avions d’abord pensé remettre le couvert, jamais aussi bien dit, le 29 novembre, mais en raison du stage de flamenco avec Diana d’une part, et d’autre part un repas organisé ce jour-là par nos amis de la chorale paimpolaise Kanerien, Pepita a sagement préféré reporter la soirée de danse au samedi 13 décembre. Pour ceux qui voudraient faire d’une pierre deux coups (resto et danse), sachez qu’il y aura de nouveau de la paella au menu et que l’initiation au flamenco sera suivie d’un bal tango.
Si vous aimez la paella, ou la danse, et plus encore si vous aimez les deux, n’hésitez pas, venez à L’Ecluse le 13 décembre. Et parlez-en autour de vous.

Nochevieja / St.-Sylvestre

Depuis plusieurs années, un nombre variable, mais limité à 80, d’Amigoëlos et de sympathisants se retrouvent à la salle de Plounez pour y fêter le réveillon de la Saint-Sylvestre. On y mange et on y boit bien, et même très bien, et on fait la fête entre amis, en prenant bien soin que le petit travail demandé à chacun n’empêche personne de profiter au maximum de la soirée, qui commence vers 20h00. Le prix est de 50 €uros par personne (25 euros pour les moins de 14 ans) et les inscriptions sont ouvertes dès maintenant dans les cours d’espagnol et de danse, par téléphone au 02 96 22 13 42 ou par e-mail a "losamigoelos@wanadoo.fr".





Babette et Luisa,

de Tarragona




Flamenco : Nouveau Cours / Nuevo curso

Pour ses cours de flamenco, Pepita a obtenu de la mairie de Guingamp une très belle salle, équipée de grands miroirs, que malheureusement, elle ne peut utiliser cette année que le vendredi après-midi, ce qui n’est pas le meilleur créneau. A ce jour, les personnes qui sont venues aux cours d’essai ne sont pas assez nombreuses pour constituer un groupe. Il va donc falloir attendre que d’autres candidat(e)s se manifestent, jusqu’à ce qu’il y en ait au moins huit. A ce moment, il sera possible de mettre en place un nouveau groupe. Mais bien entendu, pour que les gens s’inscrivent à ce cours potentiel, il faut qu’ils soient au courant de son existence. Et pour cela, amis guingampais, vous devez en parler abondamment autour de vous, et coller un peu partout des affiches que vous pouvez demander à Yvon dans les cours d’espagnol. Merci d’avance !


Michel et Vonette,

de Cantabria







Pot / Pote de Noël / Navidad

Le pot de fin d’année, tradition respectée par toutes les associations qui se respectent, aura lieu pour tous les Amigoëlos paimpolais (linguistes, danseurs et sympathisants) le vendredi 19 décembre à partir de 20h00, à la salle de Plounez. Pour les Guingampais, et ce sera une première, à l’Espace du Roudourou le vendredi 19 aussi, à partir de 18h30. Quant aux Lannionnais, ils auront rendez-vous le lundi 22 décembre, pour le tirage de la loterie de Noël, au local de la rue Saint-Marc, à partir de 09h00. Les premiers auront droit au p’tit noir et les derniers au p’tit blanc.
Pour le pot de Noël, la coutume veut que Los Amigoëlos s’occupent de l’intendance liquide et que chacun apporte de quoi l’éponger, sous forme de petits gâteaux, chocolats, tartes maison et autres douceurs propres à cette saison de l’année. Mais rien ne vous interdit de contribuer également à enrichir la cave, surtout si vous avez dans ce domaine de bons crus à partager. Après tout, Noël, c’est fait pour ça.



Pepi et Yvon,

de Navarra





Caminata / Randonnée

C’est probablement par un bon repas au gîte d'étape de Keruzano, en Plouagat, que s’achèvera au mois de mai notre étape annuelle, la troisième, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Certes nous n’y sommes pas encore, mais pour des raisons d’organisation, il faudra que Marie Jeanne sache assez tôt combien nous serons à y participer. Merci, par conséquent, si vous souhaitez faire partie des marcheurs, de vous inscrire directement auprès de Marie Jeanne, Pepita ou Yvon, ou par e-mail à losamigoelos@wanadoo.fr. Pour le repas et la soirée, il faudra prévoir un budget de 10 €uros.

Dégustation / Cata de Vins / Vinos

La cinquième dégustation de vins espagnols, consacrée cette année aux vins de Jerez-Xérès-Sherry, a eu lieu à Pommerit-Jaudy le samedi 22 novembre et a attiré une quarantaine de personnes qui n’ont pas regretté d’être venues, pour les vins certes, (manzanilla, fino, amontillado, cream, pedro ximénez) mais aussi pour les délicieuses tapas qui les accompagnaient, dont un jambon de Jabugo, excusez du peu, amoureusement coupé par Roger en fines tranches savoureuses.







La dégustation a été suivie d’une auberge espagnole, mais l’apéritif avait été si copieux qu’il ne nous a pas été possible cette fois de venir à bout du buffet, pourtant bien appétissant !


Scrabble en espagnol / castellano

Babette, à qui les vacances en Espagne ont apparemment réussi, a remporté haut-la-main la dernière partie de scrabble à Lannion, et contribué, en plaçant trois « scrabble » (dont un également trouvé par Jeannine et Roselyne), à établir un nouveau record, qui se situe dorénavant à 805 points !
C’est également Babette qui a gagné la toute première partie jouée à Paimpol, le 29 novembre, en s’imposant à son unique concurrente, Andrée, venue avec elle de Guingamp, et dont c’était le baptême du feu.
Quant aux Paimpolais, ils n’ont brillé que par leur absence ! Espérons qu’ils se rattraperont la prochaine fois, car sinon il n’est pas sûr que les rencontres bimestrielles à la Villa Labenne soient maintenues, ce qui serait un peu dommage maintenant que nous disposons enfin d’un local.
Prochaines dates : à Lannion les 13/12/08 et 10/01/09 et à Paimpol le 31/01/09.





Joel et Danièle







Stage / Cursillo de Flamenco

Le dernier week-end de novembre a été très apprécié par tous les amateurs (1 amateur et 21 amatrices) de flamenco qui ont suivi à Pommerit-Jaudy le stage animé par Diana REGAÑO, danseuse de la troupe Arte Flamenco, que nous avions pu admirer en décembre dernier à Paimpol.

Il faut dire que Diana a l’art et la manière, l’art de la danse et la manière de l’enseigner. Pas étonnant donc que les stagiaires soient rentrés à la maison aussi satisfaits que fourbus, à l’issue de quatre heures généreuses de travail intensif. Et aucun doute non plus qu’ils sont tous prêts à remettre ça à la première occasion. En principe, prenez note, ce sera le week-end des 07 et 08 mars prochain, pour un nouveau stage animé cette fois par Antonio TRIANA.




DVD en espagnol / en castellano

Grâce à Jeannine et Roselyne, que nous remercions ici d’y avoir consacré plusieurs matinées, nous avons maintenant un fichier complet de tous les DVD (films et documentaires) que l’association met gratuitement à la disposition de ses adhérents, qui peuvent les emprunter à la permanence du jeudi matin, dans les cours d’espagnol ou les demandant par mail à "losamigoelos@wanadoo.fr ".

Le Réflexe / El Reflejo « GazapO »





Aucun doute, personne n’a comme Violette le reflexe "GazapO", comme le prouve l’envoi de ces deux photos prises à Plouha lors d’une promenade, du côté de la Chapelle. Le texte trilingue (français, espagnol, breton) de la plaque d’identité de l’arbre, un peu fatiguée la plaque, dit ceci : "Châtaignier", je suis né en Galice, mes fruits seront bretons. PLOUHA - PALAS de REY, juin 2003.










NDLR : Un châtaignier galicien avait également été planté à Lannion, place de Viveiro, lors de la cérémonie de jumelage en 1995. Malheureusement, il n’a pas survécu.











Viaje / Voyage 2009

Cette fois la liste est bouclée, et les cinquante places que nous avons réservées à Air-France occupées par autant d’Amigoëlos désireux de découvrir ou redécouvrir l’Andalousie. Si vous n’êtes pas sur cette liste et que vous souhaitez faire le voyage, parlez-en à Yvon, et assurez-vous que votre nom figure sur la liste d’attente. Un désistement reste en effet toujours possible.
Aux organisateurs maintenant de peaufiner les excursions prévues et, éventuellement, d’en modifier l’ordre, en fonction de certaines contraintes et/ou informations futures.
Bien sûr, le petit jeu-concours mensuel continue. Rappelons que tout le monde peut y participer, et par conséquent gagner une, deux ou trois bouteilles de vin de jerez, très bon vin, comme peuvent en témoigner tous ceux qui ont eu la bonne idée de participer à la dégustation du 22 novembre. Vous pouvez répondre par mail ou courrier postal, à n’importe quel moment, avant avril 2009, mais pour pouvoir prétendre à un lot, il faudra avoir répondu à toutes les questions. Voici les cinq de décembre :
1. Quel est la particularité du petit village de Bérchules, dans la Alpujarra ?
2. Où peut-on lire la phrase « Andalucía por sí, para España y la Humanidad » ?
3. Tío Pepe et Tío Mateo. De quoi s’agit-il ?
4. Dans quelle ville la Grande Armée de Napoléon essuya-t-elle sa première défaite ?
5. Qu’est-ce qu’un "lagarto" quand ce n’est pas un reptile mais un bipède ?


Elisabeth et Karin,
de Granada capital
Rappel des questions de novembre :
1. Combien de "Paradores de Turismo" y a-t-il dans le département de Jaén ?
2. Quelle boisson particulièrement saine est-elle associée au nom de Lanjarón ?
3. Comment s’appelait le dernier roi Maure de Grenade ?
4. Quel est le surnom des habitants de Málaga?
5. Quelles tombes peut-on voir dans la Capilla Real de la cathédrale de Grenade ?
Rappel des questions d’octobre :
1. Quel est le curieux privilège dont jouit la confrérie Jesús El Rico, de Málaga ?
2. Comment s’appelle la rivière de Grenade qui coule entre l’Alhambra et l’Albaicín ?
3. Où se trouve la dernière fabrique de sucre de canne d’Europe, fermée en 2006 ?
4. Quel record détient la petite ville de Trevélez, dans les Alpujarras ?
5. Le village de Yegen, également dans las Alpujarras, est associé à un célèbre historien britannique. De qui s’agit-il ?
Il n’est jamais trop tard pour commencer et vous pouvez envoyer les réponses d’octobre et novembre avec celles de décembre. Elles seront soigneusement répertoriées jusqu’au dépouillement, au mois de mars.

On nous écrit / Nos escriben

RECETTE ANTI-DEPRIME HIVERNALE :
Le temps est gris, il pleut, il fait froid et humide… Alors il est temps de s’installer confortablement dans un fauteuil moelleux, accompagné(e) d’un petit verre de Moscatel ou de Málaga (quand on est du sud, on aime ce qui est fruité, sucré et fort), d’un morceau de turrón, d’un CD de Flamenco ou pourquoi pas d’une video sur Youtube (Sevillanas, Baile con caballo…)… et ressortir les photos de l’été dernier.
Ah ! Le Cabo Negro avec ses îles sauvages, le Cabo de la Nao avec ses criques aux eaux claires comme La Granadella, mais aussi la réserve marine de Dénia qui n’est pas seulement une ville à touristes ouverte sur Ibiza la tentatrice qui lui tend les bras. Elle est également une cité attachée à son histoire (ancienne colonie grecque) avec son château-musée archéologique, organisatrice de régates pour voiliers habitables (ça souffle dans le coin !) et course d’aviron typique de la région, soucieuse de la protection du littoral avec son parc naturel du Montgó.
Quel plaisir de revoir son petit garçon de 6 ans, armé seulement de masque et tuba, s’élancer dans l’eau tiède et translucide, nageant enfin seul dans le sillage des poissons de roche colorés , à la recherche d’un quelconque trésor issu de son imagination.
Et quand en est courageux, on peut gravir les falaises et admirer les paysages magnifiques qui s’offrent à nos yeux ; mais attention à être bien chaussé car les sentiers sont étroits, caillouteux (bien sûr) et vertigineux !
Puis le soir, on descend dans la vieille ville, sur une petite place (isolée de l’avenue du front de mer grouillante de touristes et de pacotilles) pour écouter un certain Peluso égrener sur sa guitare quelques notes d’un Flamenco tendre et mélancolique. Hasta luego, España !
Laurence.


lunes, 20 de octubre de 2008

N° 109. Noviembre de 2008

Automne / Otoño

En raison de la date des vacances de la Toussaint, vous recevrez votre GazapO un peu plus tôt que d’habitude.
Bien que certains retraités ne soient pas encore rentrés de leurs voyages au bout du monde, on peut espérer que tout le monde sera là pour la reprise, qui aura lieu le 12 novembre, comme vous l’avez sûrement vu sur le calendrier que tout le monde a maintenant reçu (si ce n’est pas le cas, réclamez-le).
Le mois de novembre sera marqué principalement par la dégustation de vins andalous et tapas à la salle des fêtes de Pommerit-Jaudy.
La vie continue, certes, mais ceux qui l’ont connu ne manqueront pas ce jour-là d’avoir une pensée émue pour José, qui nous a quittés à la mi-octobre. Il aimait venir à ces dégustations, où il retrouvait un peu de son pays natal, qui lui tenait tant à cœur. C’est d’ailleurs pour cette raison que El GazapO a voulu, en dernière page, lui rendre hommage dans sa langue maternelle.
L’automne, et plus encore l’hiver, sont deux saisons pendant lesquelles on passe beaucoup de temps au coin du feu ou devant la télé. Si les programmes du PAF vous barbent, souvenez-vous que Los Amigoëlos ont à votre disposition une bibliothèque-vidéothèque-discothèque bien fournie. Grâce à Jeannine et Roselyne, vous recevrez bientôt la liste de tous les titres disponibles, pour ne pas vous ennuyer cet hiver !!

A.G. Annuelle / Anual

Nous savons par expérience que l’Assemblée Générale annuelle de Los Amigoëlos n’attire pas les foules, ce qui d’ailleurs est peut-être un signe que tout va très bien. Nous étions presqu’une trentaine quand même le samedi 18 octobre à Kérity, dans une salle qui de toute façon ne peut pas recevoir plus de 50 personnes. Jeannine, la présidente a ouvert la séance à 19h15 et Andrée, la trésorière nous a présenté le bilan 2007-2008, légèrement déficitaire à cause de l’Expo de décembre, et le prévisionnel pour la saison qui vient de commencer. Puis Pepita et Yvon ont parlé des différentes manifestations en préparation, dont les soirées dansantes à l’Ecluse, les stages de flamenco, la dégustation de vins andalous et le voyage d’avril.
Le bureau a ensuite été reconduit dans ses fonctions, à l’unanimité des personnes présentes et après le punch de rigueur, tout le monde est passé à table. Irénée, très en forme, et Eliane, tout autant, nous ont donné un récital de leurs plus belles chansons, reprises en cœur par tous les convives, avec un enthousiasme inversement proportionnel au niveau du vin, très bon vin, dans les bouteilles.










Marcel, de Boston. USA.














El GazapO

Souvenez-vous que El GazapO attend avec impatience les anecdotes, histoires et informations que vous voudrez bien lui envoyer, en particulier quand vous partez en voyage, en Espagne ou ailleurs. Une jolie carte postale, comme Marcel, Christiane et Jean-Pierre, un petit mail avec une photo en pièce jointe, comme Claude et Jean-Yves, et le tour est joué.
Et si vous vous sentez en verve et souhaitez la partager, en espagnol ou en français, n’hésitez pas à envoyer des articles plus conséquents. On leur trouvera toujours une petite place !!



Claude et Jean-Yves,
de LIFOU, Nouvelle-Calédonie

















L’Ecluse (www.restaurant-lecluse.fr)

La première soirée « Ecluse » aura lieu le samedi 25 octobre, et il est indispensable qu’elle soit un succès, car les suivantes en dépendront en grande mesure. Il faut en effet que les propriétaires, qui nous cèdent la salle gratuitement, y trouvent leur compte sur la vente de boissons et/ou le service de repas.
Dès 20h00 Pepita proposera aux amateurs une initiation à la salsa, qui leur permettra de profiter de la soirée au maximum. Et un peu plus tard, elle fera la même chose pour le tango. Elle ne sera cependant pas seule sur la piste, car tous les vétérans seront là pour aider les bleus à faire leurs premiers pas.
Si vous aimez danser, ou si vous souhaitez vous y mettre, n’hésitez pas, venez à L’Ecluse ! Et profitez de la semaine pour en parler autour de vous.

Lotería de Navidad

Vieille de 200 ans, la « Lotería de Navidad » espagnole, la plus grande loterie de la planète, a fait des adeptes dans le monde entier, au point de donner des idées d’arnaque à certains filous, qui vous annoncent sur internet que vous avez gagné, alors que vous n’avez même pas joué ! La rançon de la popularité.
Le 22 décembre prochain, comme tous les ans, onze déjà, Los Amigoëlos, au local de Lannion, assisteront au tirage qui sera retransmis en direct de Madrid par toutes les chaînes de télévision espagnoles. Et là, ce n’est pas de l’arnaque.
Nous aurons bel et bien en main notre participation réglementaire (et maximale) de 5€, et au cœur l’intime conviction de la voir multipliée par 15000, car cette année, c’est sûr, « El Gordo » sera pour nous. Dès la fin des vacances de la Toussaint, Yvon tiendra à la disposition de tous les candidats à la fortune la participation habituelle. Pensez à la lui réclamer.

Nouveau Cours de Flamenco

A la rentrée des vacances de Toussaint Pepita ouvrira à Guingamp (Espace danse de Kergoz) un nouveau cours de flamenco pour débutants, le vendredi à 17h00. Comme toujours dans ces cas-là, plus on en parlera, plus il y aura de chances que l’information parvienne aux amateurs potentiels.


Caminata / Randonnée

Le moins qu’on puisse dire c’est que Marie-Jeanne ne perd pas de temps ! Elle a déjà commencé en effet à nous préparer la troisième randonnée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, et le repas qui s’ensuivra.
Après Beauport-Tréméven la première fois, et Tréméven-Lanvollon l’an dernier, c’est de Lanvollon à Chatelaudren que nous reprendrons nos bâtons de pèlerins le 08 mai prochain.
Mais comme d’habitude, il ne s’agira pas que de marcher. Ce sera également une occasion de visiter un patrimoine local dont nous ignorons trop souvent la richesse et l’originalité. Et sur ce terrain, nous pouvons compter sur Marie-Jeanne, qui sait tirer les bonnes ficelles.
Toutes les informations utiles vous parviendront au fil des prochains GazapO. Dans l’immédiat, retenez déjà la date du 08 mai 2009.

Dégustation / Cata de Vins / Vinos

Personne n’ignore que le beaujolais nouveau arrive le troisième jeudi de novembre. Et tous Los Amigoëlos savent maintenant que le samedi de la même semaine a lieu à Pommerit-Jaudy la dégustation annuelle de vins espagnols. Il s’agit chaque fois des vins de la région choisie pour le voyage de l’année suivante. Cette année ce sera par conséquent des vins andalous.
La dégustation, qui commencera à 17h00, constituera en quelque sorte l’apéritif de l’Auberge Espagnole qui s’ensuivra. Après vous être acquittés auprès de la trésorière d’un droit d’entrée de 8€ (10€ pour les extérieurs), vous pourrez déguster à volonté les différents vins présentés, et leurs inséparables « tapas ». Pour l’Auberge Espagnole, vous le savez, c’est à chacun d’apporter sa contribution solide et liquide au buffet. Sans oublier vos couverts personnels si vous ne voulez pas manger dans du carton et boire dans du plastique.
El comment imaginer une dégustation de vins andalous sans flamenco ? Aucun doute donc, que les danseuses de Pepita auront à cœur de nous montrer tout leur talent et de nous présenter leurs dernières chorégraphies. Beau spectacle en perspective !

Naissance / Nacimiento

Les personnes présentes au cours d’espagnol du samedi matin 18/10 ont eu l’agréable surprise de faire la connaissance du beau bébé qui est arrivé cet été chez Cécile et Armel.
Toutes nos félicitations aux heureux parents et notre plus chaleureuse bienvenue à Arthur.











Scrabble en espagnol / castellano

Le temps magnifique du 11 octobre dernier explique sans aucun doute pourquoi vous avez été plus nombreux à préférer le jardin ou la promenade à la partie mensuelle de scrabble. Nous étions quand même sept, en comptant l’arbitre, pour cette première rencontre de l’année.
Le record n’a pas été battu, mais la partie s’est terminée sur le score tout à fait honorable de 701 points, avec un très beau scrabble (PELEABAS) de Michel, et quelques jolis coups, en termes de points, de Violette et Annick, qui faisaient équipe. Beau résultat également de Jacqueline. Quant à Jeannine et Roselyne, dont c’était le baptême, aucun doute qu’elles feront mieux la prochaine fois.
Et pour que les absents sachent bien ce qu’ils ont manqué, nous ajouterons que l’intense travail des neurones a été favorisé par la consommation des délicieux gâteaux et des figues d’Andalousie qui ont accompagné le café, et qu’à la fin de la partie, l’effort intellectuel de chacun a été récompensé par un verre de "Manzanilla de Sanlúcar" bien fraîche.
Les prochaines rencontres auront lieu à Lannion le 15/11 et à Paimpol le 29/11, à 14h30.

Stages / Cursillos de Flamenco

C’est confirmé, Diana Regaño, danseuse du groupe « Arte Flamenco » reviendra en Bretagne pour un nouveau stage, qui aura lieu à Pommerit-Jaudy le week-end du 29/30 novembre 08. Ce stage, qui s’adresse aux débutants (Tango Flamenco) comme aux danseurs confirmés (Bulerías) aura une durée de 4 heures pour chaque danse. Son coût est de 40 € et vous pouvez déjà vous inscrire auprès de Pepita
Le stage suivant, les 07 et 08 mars 09, sera animé par Antonio Triana, qui depuis la création de l’association revient au moins une fois par an faire partager à ses fans les secrets de son art.

Viaje / Voyage 2009

Les cinquante premières personnes pré-inscrites pour le voyage d’avril 2009 en Andalousie ont reçu avec le planning encore provisoire du séjour une fiche d’inscription ferme et définitive, qu’elles ont encore deux semaines pour remplir. Après la date limite du 15 novembre, les places non confirmées seront proposées aux candidats inscrits sur la liste d’attente.





Christiane et Jean Pierre,
de las Alpujarras. Granada. Espagne








Le petit quizz que vous propose El GazapO pour vous aider à préparer le voyage, et auquel vous pouvez participer même si vous ne le faites pas, durera jusqu’au mois de mars et vous permettra peut-être de gagner une, deux ou trois bouteilles de bon vin andalou.
Il faudra pour cela répondre chaque mois (par mail ou courrier postal) à cinq questions relatives à la région que nous visiterons. Voici celles de novembre :
1. Combien de "Paradores de Turismo" y a-t-il dans le département de Jaén ?
2. Quelle boisson particulièrement saine est-elle associée au nom de Lanjarón ?
3. Comment s’appelait le dernier roi Maure de Grenade ?
4. Quel est le surnom des habitants de Málaga?
5. Quelles tombes peut-on voir dans la Capilla Real de la cathédrale de Grenade ?
Rappel des questions d’octobre :
1. Quel est le curieux privilège dont jouit la confrérie Jesús El Rico, de Málaga ?
2. Comment s’appelle la rivière de Grenade qui coule entre l’Alhambra et l’Albaicín ?
3. Où se trouve la dernière fabrique de sucre de canne d’Europe, fermée en 2006 ?
4. Quel record détient la petite ville de Trevélez, dans les Alpujarras ?
5. Le village de Yegen, également dans las Alpujarras, est associé à un célèbre historien britannique. De qui s’agit-il ?
Il n’est jamais trop tard pour commencer et vous pouvez envoyer vos réponses d’octobre avec celles de novembre. Elles seront soigneusement répertoriées jusqu’au dépouillement, au mois de mars.

Hasta Siempre, José

Triste noticia de verdad, la que cierra este número 109 del GazapO. El jueves 09 de octubre, en efecto, murió en el hospital de Paimpol, a la edad de 72 años, nuestro amigo José. Todos los que le conocimos guardaremos de él el recuerdo de un hombre bueno, auténtica y profundamente bueno, cuya discreción y generosidad echaremos de menos. Fue en 1957 cuando José Oñatibia Urbieta dejó su San Sebastián natal y su oficio de relojero para buscarse una vida mejor en Francia, donde unió su camino al de Monique.
Después de una dura vida de trabajo, Monique y José dejaron las afueras de París para disfrutar en Ploubazlanec de una merecida jubilación, y en 2005, sus raíces hispanas les incitaron a hacerse socios de Los Amigoëlos. Desde entonces participaron en casi todas las actividades y viajes de la asociación, y siempre fueron los más entusiastas para echar una mano a la hora de recoger las salas después de las fiestas.
La temporada pasada, sin embargo, José, muy cansado a causa de la grave insuficiencia cardiaca que padecía, tuvo que renunciar a casi todas sus actividades y sólo le vimos en la Expo de diciembre, en la que participó, a pesar de su gran fatiga, tan activamente como pudo.
Los Amigoëlos se asocian de todo corazón a la pena de Monique, la mujer de toda su vida, de Sylvie y Anne, sus hijas, y de Romain, Anaïs, Basile, Edmée y Léon, sus nietos.
Hasta siempre, José.

jueves, 2 de octubre de 2008

Octubre de 2008


12 Octobre

Quelle meilleure illustration, en ce mois d’octobre, que cette carte postale de la Vierge de Guadalupe, que Corine nous a envoyé cet été du Mexique, et qui, comme cela arrive parfois, a mis un certain temps à nous parvenir ?

México. Virgen de Guadalupe. Reina de México.
Quiero enviar a Bretaña un poco de sol de México, donde paso vacaciones maravillosas.
Corine

Le 12 octobre, en effet, les Espagnols et la plupart des Américains fêteront de concert le 516ème anniversaire de la découverte de l’Amérique. Ce jour coïncide avec la fête de la Vierge du Pilar, patronne de l’Espagne, et de la Hispanidad, terme qui englobe tous les pays qui partagent la langue espagnole et la culture hispanique, religion catholique incluse.
Dans le palmarès des Vierges espagnoles, celle du Pilar, originaire de Saragosse, occupe sans conteste la première place, et « Pilar » (pilier) est le prénom féminin le plus répandu en Espagne. Mais la Vierge de Guadalupe, qui vient d’Estrémadoure, terre de Conquistadores, la talonne de près, et lui a même volé la vedette au Mexique. Pour ne pas avoir d’ennuis avec les Andalous, ni les Catalans, nous n’oublierons pas de mentionner deux autres Vierges : Rocío et Montserrat. Et pardon, de ne pas parler, faute de place, de toutes les autres !


Forum / Foro 2008

Bravo, les danseuses ! Il fallait le faire ! C’est ce qu’on appelle « danser sur tous les fronts ». A Guingamp le matin, Lannion en début d’après-midi et Paimpol en soirée. Et partout le même succès et les mêmes applaudissements.
Un grand merci aussi à tous ceux d’entre vous qui ont installé et/ou tenu les stands, et présenté nos activités aux visiteurs, dont certains d’ailleurs ont pris sur place leur adhésion à Los Amigoëlos.

L’Ecluse (www.restaurant-lecluse.fr)

En espagnol “écluse” se dit “esclusa”, mais il s’agit ici d’un nom propre, celui du restaurant qui précisément se trouve près de l’écluse qui donne accès au port de Paimpol.
Et pourquoi, vous demanderez-vous, parler de l’Ecluse dans le GazapO ? Pour la même raison que par le passé on y parlait du Bizien à Pouldouran ou du Couvent Alternatif à Camlez.
C’est en effet à l’Ecluse que les danseurs de tango argentin, de salsa, de sevillanas et de flamenco pourront dorénavant se retrouver, dans un premier temps une fois par mois, pour danser sur le parquet de la salle que les nouveaux propriétaires ont accepté de mettre à notre disposition dans les mêmes conditions qu’à Pouldouran ou à Camlez, à savoir entrée libre et consommations au prix normal.
La première soirée aura lieu le 25 octobre, à la veille des vacances de la Toussaint. Il y en aura une deuxième le 29 novembre, et une autre le 13 décembre. Nous nous sommes mis d’accord avec la patronne, une dame charmante, pour faire le point à la fin du premier trimestre, après la troisième séance.
Il faut en effet, on le comprendra facilement, qu’elle s’y retrouve commercialement. Cela veut dire que si nous voulons conserver cette possibilité de danser régulièrement à Paimpol, nous devons être un certain nombre à répondre présents. Et pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups, en combinant la sortie danse mensuelle avec une sortie resto ? A l’Ecluse, bien entendu.
Sans que cela soit un prétexte pour écluser plus que de raison !!









Marie Noelle, de Ordesa (Huesca)






Horaires définitifs des cours / Horarios definitivos de las clases
de castellano / d’espagnol

LANNION
rue Saint-Marc

Niveau 1: mardi à 16h00 ou jeudi à 18h00

Niveau 2/3: samedi à 09h30 ou mardi à 19h30

Niveau 3/4: Mardi à 10h30

Niveau 4/5: Mardi à 09h00 ou mardi à 18h00

Niveau 5/6: Mercredi à 11h00 ou samedi à 11h00.

Niveau 6+: Mercredi à 13h30 ou jeudi à 19h30


PAIMPOL
Villa Labenne

Niveau 1: Mercredi à 17h00 ou vendredi à 11h00

Niveau 2/3: Vendredi à 11h00

Niveau 3/4: Mercredi à 20h00

Niveau 4/5: Mercredi à 18h30

Niveau 5/6: Lundi à 20h00


GUINGAMP
Centre de Loisirs du Roudourou

Niveau 1: Vendredi à 14h30

Niveau 2/3: Vendredi à 16h00

Niveau 3/4: Vendredi à 19h30

Niveau 5/6: Vendredi à 17h30

de danse/baile

LANNION

Salsa 1: Lundi à 20h15 à Buhulien

Tango 1: Lundi à 21h15 à Buhulien

Sevillanas 1: Jeudi à 17h30 au Rusquet ou jeudi à 20h15 à Servel

Flamenco 1: Lundi à 18h45 au Rusquet

Flamenco avancés: Jeudi à 18h45 au Rusquet


PLOUNEZ

Salsa 1: Mardi à 19h00

Salsa 2: Mardi à 21h00

Tango: Vendredi à 20h30

Sevillanas 1: Mardi à 18h00

Flamenco 1: Mardi à 20h00

Flamenco avancés: Vendredi à 19h00

St.BRIEUC

Sevillanas 1: Mercredi à 18h30

Flamenco avancés: Mercredi à 19h30




Roger et Jeannine, de Castres









El GazapO

Depuis la création de l’association, vous recevez chaque mois, excepté juillet et août, ce petit journal de quatre pages, douze de temps en temps, qui vous apporte les informations utiles sur les activités de l’association, et peut-être aussi un peu de plaisir. Depuis janvier 2008, ceux d’entre vous qui sont connectés à internet peuvent également le trouver sur www.losamigoelos.com .
Si vous avez lu avec attention le numéro de septembre, vous y avez trouvé un article rédigé par Violette, un article très intéressant sur le navigateur espagnol Juan Sebastián El Cano, et le bateau qui porte son nom, et qu’elle a eu l’occasion de visiter à Brest cet été.
Comme Violette, essayez d’acquérir le réflexe « gazapo », et écrivez-lui chaque fois que vous aurez une histoire, anecdote ou information susceptible d’intéresser ses lecteurs. Et continuez, bien entendu, à lui envoyer des cartes postales quand vous partez en vacances. Votre bulletin mensuel n’en sera que plus riche et varié.






Jacqueline, de Turquie





A.G. Annuelle / Anual
L’A.G. Annuelle ne pouvant, pour cause de travaux, avoir lieu cette année à Pommerit-Jaudy, c’est dans la petite salle du terrain de foot-ball de Kérity que nous nous retrouverons le 18 octobre à 19h00. Un retour aux sources, en quelque sorte, pour les adhérents de la première heure qui se souviendront d’une des toutes premières fêtes de l’association, dans cette même salle de Kérity, avec le percussionniste cubain Celestino. Essayez de venir nombreux, même si c’est un peu loin pour las Lannionais, Guingampais et Briochins. Et n’oubliez pas d’apporter des provisions pour les agapes qui suivront la réunion.

Dégustation / Cata de Vins / Vinos

Rendez-vous impératif, la dégustation annuelle de vins espagnols aura lieu le samedi 22 novembre, à Pommerit-Jaudy comme d’habitude.
Voyage d’avril oblige, elle sera cette année consacrée aux vins andalous, au premier rang desquels figurent les vins de Xérès (Jerez en espagnol et Sherry en anglais). Mondialement connus, ces derniers ne sont cependant pas les seuls car d’autres régions (Málaga, Montilla, Moriles, Bollullos) se sont taillé une réputation méritée dans ce domaine. Avec un peu de chance vous pourrez les trouver tous sur les tables de la salle de Pommerit le 22 novembre, accompagnés bien sûr des spécialités culinaires andalouses les plus connues.





Maria y Avel, de Cadiz







Stages / Cursillos de Flamenco

Les amateurs de flamenco, principalement amatrices, seront ravi(e)s de savoir que Pepita envisage de faire revenir Diana en novembre et Antonio en mars pour deux nouveaux stages de flamenco. Et comme toujours, il y en aura un autre, assuré par Pepita, pendant les vacances d’été.
Attention aux dates ! Le stage de novembre aura lieu le week-end du 29, et celui de mars le week-end du 7, et non du 21, comme il est indiqué par erreur sur le calendrier, erreur que les intéressés ne manqueront pas de corriger le plus tôt possible.

Nuevas Salas / Nouvelles Salles

Est-ce, comme l’a dit une Guingampaise, un « effet secondaire » de l’Expo de décembre dernier ? C’est possible. Le fait est qu’il a suffi cette année de demander des salles pour les obtenir. A Paimpol, la Villa Labenne, pour les cours d’espagnol et les réunions de bureau. A Lannion, la salle de Buhulien pour la salsa et le tango. A Guingamp enfin, une salle de classe de l’ancienne école du Roudourou pour les cours d’espagnol qui jusqu’à présent avaient lieu au Foyer des Jeunes Travailleurs, dont l’avenir est incertain. Et si tout va bien, Pepita obtiendra début octobre une salle de danse à Guingamp pour ouvrir un nouveau cours de flamenco le mercredi après-midi. Qui dit mieux ?

Scrabble en espagnol / castellano

Les rencontres mensuelles de scrabble en espagnol reprendront le samedi 11 octobre à 14.30, au n° 19 de la rue Saint-Marc. Ce premier rendez-vous est attendu avec impatience par les « pros », qui seront tous là, ce qui ne doit cependant pas impressionner ceux qui voudraient se lancer cette année dans l’aventure. Au contraire ! Aucun doute en effet que les vétérans seront enchantés de partager avec les petits bleus l’expérience qu’ils ont acquise au fil des parties. A propos, le record à battre, puisque les records sont faits pour ça, est de 758 points.
La première partie à Paimpol aura lieu le 29 novembre, à la Villa Labenne, également à 14h30.

"Cada partida de Scrabble es una pequeña y fascinante aventura. Una combinación de técnica, estrategia y azar, irrepetible." Antonio Álvarez, Campeón Mundial España 2005 .













Andrée, de Corse





Carte/Calendrier Tarjeta/Calendario

La carte 2008-2009, de couleur lilas, est imprimée. Si vous ne l’avez pas encore reçue, alors que vous avez rempli votre fiche d’adhésion et réglé votre cotisation, n’oubliez pas de la réclamer à Pepita ou à Yvon. L’intérêt principal de cette carte de membre est le calendrier qu’elle contient, et sur lequel sont indiquées toutes les dates importantes déjà connues de la saison qui vient de commencer.






Pepi e Yvon, de Las Alpujarras (Granada)






Viaje / Voyage 2009

Nous ne dirons pas que l’enthousiasme suscité par le voyage d’avril nous a laissés pantois, mais quand même, soyons sincères, un peu surpris. D’habitude en effet, vous prenez plus de temps pour réfléchir. Est-ce la destination ? L’Andalousie. Le moyen de transport ? L’avion. Le fait que le voyage coïncide avec la Semaine Sainte ? Toujours est-il que les inscriptions vont bon train. Il reste malgré tout quelques places, qui seront attribuées aux premiers d’entre vous qui s’y intéresseront. Après ce sera la liste d’attente, en prévision d’éventuels désistements.
Le programme du séjour, maintenant bouclé, nous permettra de découvrir l’est de l’Andalousie à partir de l’hôtel Salobreña, dans la petite ville du même nom. Nous irons deux fois à Grenade et à Málaga (dont une pendant la Semaine Sainte), une fois à Jaén et une autre à Almería. Nous ferons un grand circuit à travers toute la Alpujarra, et une randonnée dans le désert de la Sierra de Gata. Et les trois jours où nous resterons à Salobreña, il sera proposé aux amateurs un stage intensif de flamenco.
Il n’est peut-être pas superflu de rappeler que les voyages de Los Amigoëlos diffèrent des voyages organisés classiques dans la mesure où ils laissent aux participants une part de liberté beaucoup plus grande. Une fois arrivés à destination, en effet, chacun vit sa vie et n’a comme seule contrainte que d’être à l’heure pour le retour. Une exception : la visite de l’Alhambra à Grenade, pour laquelle nous sommes obligés de réserver la visite longtemps à l’avance, sous peine de nous voir refuser l’entrée, ce qui serait dommage.
Comme tout voyage est une aventure culturelle dont on profite d’autant mieux qu’on la prépare, El GazapO a décidé de vous y aider en vous proposant chaque mois cinq questions, qui vous obligeront probablement à faire quelques recherches. Et, pour vous motiver, on remettra six bonnes bouteilles de vin andalou (3, 2 et 1) aux trois d’entre vous qui nous auront envoyé le plus de bonnes réponses (par mail ou courrier postal). A vos claviers ou à vos stylos !!

1. Quel est le curieux privilège dont jouit la confrérie Jesús El Rico, de Málaga ?
2. Comment s’appelle la rivière de Grenade qui coule entre l’Alhambra et l’Albaicín ?
3. Où se trouve la dernière fabrique de sucre de canne d’Europe, fermée en 2006 ?
4. Quel record détient la petite ville de Trevélez, dans les Alpujarras ?
5. Le village de Yegen, également dans las Alpujarras, est associé à un célèbre historien britannique. De qui s’agit-il ?

Naissance / Nacimiento

Un petit mot, nous dit Sarah, pour annoncer la naissance d’Abel, que je viendrai très prochainement vous présenter.

Félicitations aux heureux parents !
Bienvenue au beau bébé !

viernes, 29 de agosto de 2008

n° 107. Septiembre de 2008






Souvenir du Stage de Flamenco du mois d'août à Pommerit-Jaudy. Merci Marie-Hélène.
C’est la Rentrée !!

Certains attendaient avec impatience ce GazapO de rentrée. D’autres seront peut-être surpris de le recevoir. Il parviendra en effet non seulement aux adhérents de la saison passée, mais également à toutes les personnes qui se sont renseignées ces derniers mois sur les cours d’espagnol, les cours de danse, et d’une manière générale les activités de Los Amigoëlos. Vous devez tous, par conséquent, le lire avec beaucoup d’attention, car il contient les renseignements qui vous permettront de bien démarrer l’année 2008-2009.
Cette nouvelle saison, dont le calendrier est déjà presque rempli, commencera la dernière semaine de septembre, mais avant la reprise proprement dite, il y a un certain nombre de rendez-vous à ne pas manquer, comme par exemple le Forum des Associations, les Portes Ouvertes ou les réunions que Pepita organise pour la mise en place des cours de danse.
Notez bien les dates et pensez à les communiquer aux personnes de votre entourage, amis, parents, voisins, qui sont intéressés par l’Espagne, sa culture et sa langue, et donc susceptibles de nous rejoindre.
Comme tous les étés, El GazapO a reçu tant de cartes postales qu’il ne sera pas possible, malheureusement, de les reproduire toutes dans ce numéro. Arbitrairement, nous avons privilégié celles qui ont été postées en Espagne, mais nos remerciements, bien sûr, s’adressent à tous.

Forum des Associations / Foro de las Asociaciones


Un forum, deux forum, trois forum. Le mot est invariable, mais il y en aura quand même trois, trois forum en même temps, ou si vous préférez, un triple forum, le samedi 06 septembre, simultanément à Guingamp, Lannion et Paimpol. « Forum », nous dit le Littré, est un terme d’antiquité romaine qui désigne « une place où se tenait quelque marché », en l’occurrence une espèce de foire aux activités, où chaque association vient recruter de nouveaux adhérents. Une journée de fête aussi, et de retrouvailles après la coupure estivale. Seulement, voilà, trois forum (sans "s"), ça veut dire trois stands (avec "s") à installer, à tenir, et à démonter. En même temps, ou presque, car si le jour est le même, les horaires peuvent varier un peu. Alors, prenez bien note :
GUINGAMP
Installation : Vendredi 05/08 de 14.00 à 18.00
Forum : Samedi 06/08 de 10.00 à 18.00
Pot de la municipalité : à 11.45 et à 18.00 sur place
Démontage : à partir de 18.00
LANNION
Installation : Vendredi 05/08 de 14.00 à 18.00
Forum : Samedi 06/08 de 09.00 à 18.00
Démo danse Los Amigoëlos : de 15.00 à 15.30
Pot de la municipalité : à 18.00 dans le cloître
Démontage : à partir de 18.00
PAIMPOL
Installation : Samedi 06/08 de 08.00 à 10.00
Forum : Samedi 06/08 de 10.00 à 18.00
Démo danse Los Amigoëlos : de 16.00 à 16.30
Pot de la municipalité : à 18.15 dans la salle
Démontage : à partir de 18.00
Si vous souhaitez participer à ce Forum 2008, ce dont Los Amigoëlos vous sauront infiniment gré, vous pouvez dès maintenant proposer vos services par e-mail à "losamigoelos@wanadoo.fr" ou par téléphone au 02 96 22 13 42 (répondeur), en indiquant votre nom et les créneaux horaires qui vous conviennent. Il va de soi que plus nous serons nombreux, plus la journée sera légère et agréable. Merci d’avance.


Cours d’espagnol / Clases de castellano

Comme tous les ans, les cours d’espagnol reprendront la dernière semaine de septembre. Cependant, comme les lundi 10 et mardi 11 novembre seront fériés, ceux d’entre vous qui choisiront un groupe du lundi ou du mardi commenceront dès la semaine précédente, c’est-à-dire le lundi 15 ou le mardi 16, de façon à avoir le même nombre de cours que tout le monde, soit trente séances d’une heure et demie pour l’année. Les horaires 2008-2009, encore susceptibles de légères modifications, seront les suivants :

LANNION
rue Saint-Marc

Niv 1: Mardi à 16h00 ou jeudi à 18h00

Niv 2/3: Samedi à 09h30 ou mardi à 19.30

Niv 3/4: Mardi à 10h30

Niv 4/5: Mardi à 09h00 ou mardi à 18h00

Niv 5/6: Mercredi à 11h00 ou samedi à 11h00

Niv 6+: Mercredi à 13h30 ou jeudi à 19h30


PAIMPOL
Villa Labenne

Niv 1: Vendredi à 11h00

Niv 2/3: Vendredi à 09h30

Niv 3/4: Mercredi à 19h30

Niv 4/5: Mercredi à 18h00

Niv 5/6: Lundi à 20h00


GUINGAMP
FJT
Niv 1: Vendredi à 14.30

Niv 2/3: Vendredi à 16h00

Niveau 3/4: Vendredi à 19h30

Niveau 5/6: Vendredi à 17h30

Pas de grands changements donc, par rapport à l’an dernier, sauf pour les Paimpolais, qui changeront, non pas d’horaire, mais de salle ! Grâce en effet à une intervention énergique d’Yvonne auprès de la nouvelle municipalité, nous avons enfin obtenu un local à Paimpol. Il s’agit d’une petite salle au deuxième étage de la Villa Labenne, que nous partagerons avec Grundapol, le comité de jumelage breton-islandais. Adieu, donc, le sous-sol si sombre de Ploubazlanec, mais un grand merci quand même à la mairie de nous y avoir hébergés pendant onze ans !


Cours/Clases de Danse/Baile

Comme pour les cours d’espagnol, la reprise aura lieu la dernière semaine de septembre, sauf pour les danseurs du lundi et du mardi, qui en remplacement des cours du 10 et 11 novembre, retrouveront Pepita le 15/09 et 16/09 respectivement.Les horaires seront en principe les mêmes que la saison dernière, à savoir :

LANNION
Salsa 1: Lundi à 20h15

Tango 1: Lundi à 21h15

Sevillanas 1: Lundi à 17h30; Jeudi à 17h30; Jeudi à 20h15 (?)

Flamenco avancés: Jeudi à 18h45


PLOUNEZ

Salsa 1: Mardi à 19h00

Salsa 2: Mardi à 21h00

Tango 1:Vendredi à 20h00

Tango 2: Vendredi à 21h00

Sevillanas 1: Mardi à 18h00

Sevillanas 2: Mardi à 20h00

Flamenco avancés: Vendredi à 19h00


St.BRIEUC

Sevillanas 1: Mercredi à 20h30

Flamenco 2 + Sevillanas: Mercredi à 18h00

Flamenco avancés: Mercredi à 19h30


Cependant, suite à une décision prise lors de la dernière réunion de bureau, le maintien des cours sera conditionné au nombre de personnes qui s’y inscriront. Faute d’un effectif suffisant (10 personnes par cours en moyenne), les "petits cours" devront être supprimés. En outre, il s’avère absolument nécessaire d’augmenter cette année la cotisation annuelle, qui passera à 120 € en plein tarif et 96€ en tarif réduit. Pour faire le point, Pepita vous attendra le lundi 08/09 à 19h00 dans la salle des cours d’espagnol de Lannion, le mardi 09/09 à 19h00 à la salle municipale de Plounez, et le mercredi 17/09 à 19h00 à la salle de la Ville Jouha, à Saint-Brieuc. Si vous ne pouvez pas venir à cette première réunion, il est très important que vous lui fassiez savoir au plus tôt, par téléphone (02 96 22 13 42) ou par mail (losamigoelos@wanadoo.fr) si vous avez ou non l’intention de vous réinscrire.


Juanita y Daniel, de la Costa Brava
Inscription / Réinscription
Inscripción / Reinscripción


Avec ce GazapO n° 107, vous trouverez une fiche d’inscription à Los Amigoëlos pour la saison 2008-2009. Avant de la remplir, pensez à en faire des photocopies pour vos amis qui souhaiteraient nous rejoindre. Quand vous aurez rempli la fiche et le(s) chèque(s) correspondant(s), il vous suffira de les remettre à un membre du bureau aux Portes Ouvertes ou au Forum. Vous pouvez aussi les apporter au premier cours d’espagnol ou de danse, ou les renvoyer par la Poste. Une fois en règle avec la secrétaire et la trésorière, vous recevrez, au plus tard avec El GazapO d’octobre, votre carte-calendrier 2008-2009 sur laquelle vous trouverez toutes les dates importantes de la nouvelle saison déjà fixées.


A.G. Annuelle / Anual


L’A.G. Annuelle de Los Amigoëlos, suivie comme toujours d’une Auberge Espagnole, aura lieu le 18 octobre à 19h00. Comme la salle de Pommerit sera en travaux le lieu reste à définir.

Portes Ouvertes / Puertas Abiertas


Pour permettre aux nouveaux venus de découvrir les locaux de l’association, et aux anciens de passer dire un petit bonjour avant la rentrée, il y aura une soirée Portes Ouvertes, de 18.00 à 20.00, le mercredi 10/09 dans la nouvelle salle de la Villa Labenne à Paimpol, le jeudi 11/09 au n° 19 de la rue Saint-Marc à Lannion, et le vendredi 12/09 au Foyer des Jeunes Travailleurs à Guingamp.


Babette, de la Costa de Azahar
Scrabble en espagnol / castellano


Dès le samedi 11 octobre à 14.30, les mordus du scrabble en espagnol pourront se retrouver à Lannion pour la première partie « duplicate » de l’année. Il y en aura ensuite une par mois et, nouveauté, une tous les deux mois à Paimpol, à partir du 29/11, dans la salle de la Villa Labenne. Une autre nouveauté est le site internet, déjà visité par certains d’entre vous, « Redeletras.com », sur lequel Los Amigoëlos ne vont pas tarder à se faire connaître. Et ceux qui voudraient se lancer cette année à la découverte de ce jeu passionnant peuvent s’en procurer l’édition espagnole auprès d’Yvon, au prix de 35 €uros.

Viaje / Voyage 2009


Du 05 au 16 avril prochain, Los Amigoëlos repartiront en voyage. Ce sera cette fois l’Andalousie orientale, à savoir Granada, Almería, Jaén, Málaga et peut-être, à nouveau, Córdoba. Ni Bouder, ni Jézéquel, le voyage se fera en avion, de Brest à Malaga, via Paris et vice-versa. Sur place, nous aurons un autocar espagnol pour les excursions, dont vous aurez le détail dès le mois prochain. Pendant tout le séjour, nous serons logés à l’Hôtel *** Salobreña, dans la petite ville côtière du même nom, et Pepita a commencé à étudier la possibilité d’inclure dans le programme un stage de flamenco avec María del Puerto. Comme le voyage se fera en avion et que notre séjour coïncidera avec la Semaine Sainte, il sera un peu plus cher que ces dernières années. Prévoyez un budget entre 940 et 960 €uros, et si vous êtes intéressé(e), n’attendez pas trop longtemps pour le faire savoir à Yvon.

Nuit des Spectacteurs 2008


Certes, c’était avant l’été, mais El GazapO se doit de vous raconter la superbe soirée du 31 mai dernier, la Xème Nuit des Spectacteurs, à la salle des fêtes de Pommerit-Jaudy. Comme prévu, les premiers convives ont commencé à arriver doucement vers 19h30, puis tout à coup, vers 20h00, la salle s’est remplie en un clin d’œil. A court de punch, il a fallu commencer à déboucher les bouteilles de blanc et de rosé. Il a fallu aussi agrandir la table prévue pour le buffet, et rallonger celles des convives, 140 au bas mot. C’est le club de step de Paimpol qui est d’abord monté sur la scène, et ça leur a tellement plu qu’ils ont remis ça, en prétextant que la première fois on n’entendait pas bien la musique. Ensuite Loïc et Marc nous ont fait une démonstration d’aïkido. Leur prestation a été suivie par un public admiratif avec une grande attention et force commentaires sur cet art martial que beaucoup découvraient. Nous sommes ensuite revenus à un spectacle plus classique dans les soirées des Amigoëlos, c’est-à-dire la danse. De la salsa d’abord, par des Paimpolais en grande forme, de noir et rouge vêtus. Puis des sevillanas et du flamenco, avec des danseuses toujours aussi belles. Et pour finir, Pepita nous a donné la primeur de sa dernière chorégraphie, un tanguillo de Cádiz qui a déchaîné les applaudissements. Pendant le repas, particulièrement varié et copieux, les convives ont pu voir en continu, sur grand écran, des photos du voyage en Galice, qui ont rappelé de bons souvenirs aux participants et permis aux autres de se faire une idée.


Juan Sebastián El Cano

"Et si tu ne vas pas en Espagne, pourrait nous dire Violette, l’Espagne viendra à toi", en l’occurrence par la mer puisque c’est à Brest 2008, sur le voilier Juan Sebastián El Cano, qu’elle a pu pratiquer l’espagnol et obtenir sur ce grand navigateur et le bateau qui porte son nom des informations qu’elle a tenu, merci Violette, à partager avec Los Amigoëlos.
LE BATEAU
La mission primordiale du « Juan Sebastián El Cano » est celle de former, en contact intime et prolongé avec la mer, les cadets des différents corps de l’Armada en quatrième année à l’École Navale Militaire. Baptisé en 1927 par Carmen Prima de Rivero, il réalisa son voyage inaugural en février 1928 entre Cadix et Malaga, avec à son bord le roi Alfonso XIII. L’année suivante il était à Séville pour l’exposition ibéro-américaine. Depuis, il a fait dix tours du monde et soixante-douze croisières d’instruction, visité 68 pays et 181 ports différents. Le total de milles marins parcourus dépasse le million et demi et le temps total de navigation continue est de plus de 26 ans.

LE NAVIGATEUR ( et la navigatrice en photo)

Juan Sebastián El Cano (ou del Cano ou Elkano) est un marin basque, né en 1486 à Guetaria et mort le 4 août 1526 dans l'Océan Pacifique. Emprisonné pour avoir vendu le bateau qu'il commandait à des banquiers génois en paiement d’une dette, il est libéré en 1519 à la demande de Magellan, qui arme une flottille de 5 navires pour entreprendre le tour du monde. Le 27 avril 1521, il assiste, impuissant, à la mort de Magellan, massacré par des autochtones aux Philippines. Il prend alors le commandement du Victoria, le dernier navire de l'expédition, et le 6 septembre 1522, il arrive à Sanlúcar de Barrameda avec 18 survivants (sur 240 hommes au départ) et 4 indigènes des Moluques (sur 13 embarqués). Cet exploit lui vaut le pardon de sa faute ancienne.
L'empereur Charles Quint crée des armoiries à son intention : un globe portant la devise Primus circum dedisti me (le premier, tu as fait le tour du monde).

domingo, 1 de junio de 2008

El Galizap♥n






























GALICIA 2008













Los Amigoëlos en Galice
par Irénée et Thérèse

Saint-Jacques, c’est là bas, au bout de la Bretagne espagnole. On dit que celui qui a fait le pèlerinage de Compostelle, en revient différent !!! Personnellement, je ne peux pas le nier. J’ai "halé" ma patte (comme on dit dans la marine). Pour ce faire, j’avais acheté un bâton de pèlerin qui, malencontreusement, un soir, rencontra l’œil d’Andrée. Le bâton n’en garde pas trace, et nous espérons que l’œil d’Andrée non plus.

Qu’en fut - il du groupe ?

Ce qui est sûr, c’est que nous avons passé 14 jours formidables, dans une ambiance excellente que les intempéries galiciennes n’ont pas altérée, bien au contraire. Mais il faut dire que l’ange Gabriel veillait sur nous !!!, et que Thierry, notre chauffeur, était super.
A l’île de Ons, dont le nom, comme enez, serait une déformation du celtique inis ( île ), après un bon repas dans un restaurant qu’avait fréquenté avant nous le Roi d’Espagne en personne, nous avons admiré Josette jouant les naïades . Mais il faut dire que d’autres ondines bretonnes se sont baignées aussi à Sanxenxo . 16°C ! Quel courage!
Il est vrai que ce jour-là, à Sanxenxo, – prononcez San Chencho – le soleil était au rendez-vous et, comme aurait pu le dire le chauffeur du car, plutôt scolaire de par son état et l'ambiance qui y régnait, il ne fallait surtout pas Bouder son plaisir !
Nos organisateurs nous ont fait découvrir une très belle région et des sites merveilleux, qu’il s’agisse de la nature et de ses rivages ou des architectures médiévales et baroques de Saint-Jacques et autres belles villes de Galice, sans oublier, au Pays Basque, le musée de Bilbao.
Nous en avons encore plein les yeux, avec les souvenirs "sons et images" qui s’y rattachent.

Hasta la vista ! Kenavo !

Le Coq de Barcelos et le pèlerin !
par Janine

Le Portugal et la France ont comme emblème un coq. Au Portugal, c’est le coq de Barcelos, dont l’histoire édifiante est associée à celle d'un pèlerin qui cheminait vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Barcelos est une petite ville du nord-ouest du Portugal, jumelée avec Vierzon et… Pontevedra. Elle est connue pour ses poteries et pour une légende passée de génération en génération : celle du célèbre Coq de Barcelos. Il en existe plusieurs variantes mais toutes se terminent de la même façon heureuse. En voici une :
Un jour, un crime fut commis dans la ville. On ne retrouva pas le coupable. Quelque temps plus tard apparut sur les lieux un homme de Galice sur qui se portèrent les soupçons, on ne sait pour quelles raisons. Il fut arrêté sans preuves, et il eut beau protester et clamer son innocence, rien n’y fit.
Personne ne voulut croire qu’il se rendait à Saint-Jacques-de-Compostelle pour accomplir un vœu et il fut condamné à être pendu. Au moment où on le conduisait à la potence, il demanda à voir le juge qui l’avait condamné. On l’emmena donc à la résidence du magistrat qui était en plein banquet avec des amis. L’accusé affirma de nouveau son innocence et devant l’incrédulité de l’assistance, il montra le poulet rôti qui était sur la table et s’exclama:
« Il est aussi sûr que je suis innocent, qu’il est sûr que ce coq chantera au moment où on me pendra. »
Cette déclaration provoqua les éclats de rire de toute l’assemblée, mais personne ne toucha au coq rôti qui resta donc entier dans son plat. L’homme fut traîné à la potence et ce qui semblait impossible arriva ! Au moment où le pèlerin allait être pendu, le coq rôti se dressa sur la table et chanta. Le juge et ses invités restèrent ébahis. Le magistrat courut à la potence et quelle ne fut pas sa stupéfaction de voir que le nœud refusait absolument de se serrer sur le cou du condamné. On le délivra immédiatement et on le renvoya en paix. Quelques années plus tard, il revint à Barcelos, où il fit ériger un monument en hommage à la Vierge et à Saint Jacques.
Le "happy end" de cette légende a valu au coq de Barcelos de devenir un symbole de foi, de justice, d'honneur, de bonne chance, et d'être adopté comme un des emblèmes nationaux du Portugal. Il est également, par voie de conséquence économique, une des pièces en terre cuite les plus vendues dans le pays !


Qu'est-ce que le malaise vagal ?
par Josette

Le malaise vagal est dû à un réflexe neuro-cardio-vasculaire (le nerf vague innerve le cœur). Il associe un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) à une chute de la tension artérielle. Les deux phénomènes conjugués entraînent une diminution brutale d'apport d'oxygène au cerveau, d'où sensation de malaise, chute, évanouissement.
Ce malaise touche le plus souvent des personnes jeunes et en bonne santé (1). Il apparaît après une station debout prolongée, un état de fatigue, une atmosphère chaude et confinée, (2), après un repas, une émotion, une douleur violente... Il débute par des bâillements, des sueurs, une pâleur rapide, une respiration ample, parfois des nausées... Le traitement consiste à s'allonger, jambes surélevées dès les premiers signes de malaise.
Pourquoi ce préambule sur les causes, le diagnostic et le traitement du malaise vagal ? C'est qu'en deux jours, pendant notre séjour en Galice, j'ai eu l'occasion d'assister à deux de ces malaises.
D'abord, à La Corogne, Irénée... Nous venons de visiter deux superbes églises romanes et nous reposons un peu dans un jardin public. Tout à coup, Irénée se sent faible. Pierrot, notre ami bégarrois-loguivyen nous le ramène en urgence et Jacques le médecin prend les choses en main, diagnostiquant un malaise vagal. Un banc de pierre fait l'affaire et voilà Irénée allongé pour environ 30 minutes. Lorsqu'il se sent mieux, ces deux hommes forts le soutiennent et nous nous rendons tous au restaurant, place de l'Ayuntamiento, où il s'endort comme un bébé sur sa chaise.....30 minutes plus tard, après cette bonne sieste, il est en pleine forme et le soir même chante à tue-tête
Le lendemain matin, journée libre à Sanxenxo. Bien conseillée, je me rends dans un magasin de colifichets. Dès l'entrée, je constate que la jeune vendeuse est bien pâle... Je choisis trois colliers fantaisie et m'achemine vers la caisse. La vendeuse est devenue verdâtre ! Je lui demande comment elle se sent et elle me répond, en tournant de l'œil, "très mal". Une cliente espagnole est entrée, nous n'avons que le temps de l'attraper au vol et de la coucher, jambes surélevées derrière son comptoir. La dame me conseille d'ouvrir les portes du magasin car il fait plus de 25 degrés. Ceci fait, nous assistons la vendeuse pendant une demi-heure environ. Ensuite, je peux enfin payer mes colliers
Deux malaises vagaux en deux jours, c'est inhabituel, mais me voilà prête en cas de récidive !
(1) : Irénée (2) : la vendeuse
En écho, les remerciements de Thérèse et Irénée
"A St Jacques nous avons rencontré des "pèlerins". A La Corogne nous avions de bons "Samaritains" (qui se reconnaîtront) et qui, par leur chaleureuse présence leur aide et leurs bons conseils, ont fait face à la situation. Qu'ils en soient vivement remerciés."

Azulejos à Porto
par Andrée

Lundi 21 avril, petite incursion au Portugal. La visite des caves CALEM, faite au pas de course commercial, la dégustation et les achats subséquents de quelques bonnes bouteilles de porto nous laissent le temps de disfrutar de la magnifique perspective sur le Douro, ses bateaux traditionnels et ses ponts, avant de partir à la découverte de la vieille ville, de l'autre côté du fleuve
Après la visite du magnifique palais de la Bourse, nous prenons la direction de la gare de Sao Bento et de la cathédrale, située un peu plus haut dans la ville. Objectif : contempler les très beaux azulejos qui ornent les murs de la salle des pas perdus de la première, et ceux des deux étages du cloître de la seconde.
Le mot azulejos ne vient pas de l'espagnol azul (bleu), comme on pourrait le penser, tant il est vrai que la couleur bleue domine ceux qui ornent les édifices que nous avons admirés. Il vient de l'arabe al zulaydj qui signifie pierre polie ou morceau de terre cuite et lisse. Ce terme a été adopté pour désigner un ensemble de carreaux de faïence, représentant des scènes traditionnelles de la vie quotidienne ou des moments forts de l’Histoire.

L'étymologie d'azulejo ne laisse évidemment aucun doute sur l'origine de cet art particulier : il a été introduit et développé par les Maures dans toute la péninsule Ibérique. Il s'est maintenu au Portugal après la reconquête - les azulejos sont devenus un des emblèmes du pays - et s'est largement exporté dans les anciennes colonies (Brésil, Macao, Goa…) ainsi que dans des pays sous influence hispanique comme le 'Mexique.

Gare de Sao Bento


A Porto même, cet art n'est pas seulement réservé aux monuments historiques ou de prestige. En se promenant dans les rues de la vieille ville, il est fréquent de découvrir de tels panneaux muraux – malheureusement souvent défraîchis - ornant les murs des maisons et des immeubles.

O Polbo da Illa de Ons
par Yvon

Quiconque a séjourné en Galice sait que sa cuisine n’a rien à envier à celle des pays les plus réputés dans ce domaine, surtout en matière de fruits de mer et de poissons, dont elle offre un choix immense. S’il fallait cependant choisir un plat galicien, et n’en choisir qu’un, aucun doute, ce serait le poulpe, également connu sous le nom de pieuvre, octopus pour les Anglais et les savants.
De A Coruña au nord à A Guarda au sud, des Rías Baixas à l’ouest à la Serra dos Ancares à l’est, pas de bar, taverne ou restaurant, en effet, qui n’en propose, accommodé selon mille et une recettes : a feira, a la gallega, con cachelos, con garbanzos … etc …
Nous sommes pour notre part allés le déguster en caldeirada dans un endroit dont le nom est associé au poulpe comme Jabugo l’est au jambon ou Xixona au turrón : l’île de Ons, qui avec les Cíes, Sálvora et Cortegada, constitue le parc naturel des Iles Atlantiques.
Des deux restaurants de l’île, Casa Acuña et Casa Checho, seul ce dernier était ouvert, rien que pour nous et l’équipage de Delfín Primero, la vedette qui nous avait amenés en 40 minutes du port de Sanxenxo. Avec les quelques personnes qui y vivent à l’année, nous étions donc seuls sur l’île. La saison touristique galicienne, pendant laquelle Casa Checho peut servir jusqu’à 600 repas par jour, ne commence vraiment qu’en juillet. Nous étions donc franchement à notre aise dans la grande salle à manger qui donne sur la ria de Pontevedra, et sur un des murs de laquelle une plaque rappelle la visite à Casa Checho, en septembre 2000, de Sa Majesté Juan Carlos I, venu bien sûr y manger du poulpe. Tout comme Julio Iglesias, que l’on peut voir en photo dans le bar, en compagnie du patron. C’est donc dans une salle fréquentée par des célébrités que nous nous sommes retrouvés à l’heure du déjeuner, après une promenade apéritive à travers les ajoncs et les genêts en fleurs.
Aux fourneaux, Lola, la patronne. Dans la salle, ses deux fils. Et dans les assiettes, sur les deux grandes tables préparées à notre intention, une part de tortilla et de empanada. Une empanada de mariscos savoureuse, digne entrée en matière d’un menu dont le plat principal, pulpo en caldeirada, nous fut servi à volonté, tout comme le ribeiro dont nous l’arrosâmes copieusement.
Lola, la cuisinière



Mémorable ! Et héroïque, dans ces circonstances, de garder une place pour les délicieuses tarta de queso et tarta de manzana qui nous furent apportées en dessert. Inutile de préciser que la promenade digestive fut plus courte, et bien plus lente, que celle du matin. Quant au retour sur le continent, le vent étant fort heureusement tombé dans la journée, il fut moins chahuté que l’aller !
Il eût été vraiment dommage, comme nous l’avions un moment envisagé, de supprimer cette belle escapade ilienne pour cause de météo adverse.



La recette du pulpo en caldeirada

Ingrédients :- 1 poulpe d’un kilo et demi
- 1 kilo de pommes de terre
- sauce à l’ail (voir recette)
Préparation : Plongez le poulpe par trois fois, en le tenant par la tête, dans de l’eau bouillante non salée. Après la troisième fois laissez-le cuire à feu moyen pendant 45 minutes environ. Réservez un peu d’eau de cuisson.
A part, faites cuire les pommes de terre coupées en rondelles dans de l’eau salée avec une feuille de laurier. Couvrez le fond d’une grande cassolette en terre cuite avec les pommes de terre et déposez sur celles-ci le poulpe dont vous aurez coupé les tentacules en morceaux de deux centimètres environ. Arrosez avec un peu d’eau de cuisson et laissez reposer pendant que vous préparez la sauce avec de l’huile d’olive, quelques gousses d’ail, du paprika doux et un peu de paprika fort, du poivre blanc et un peu de vinaigre. Faites chauffer l’huile à feu doux avec l’ail écrasé. Quand l’ail commence à dorer, retirez du feu et ajoutez le paprika, le poivre blanc et une rasade de vinaigre. Remettez au feu tout en remuant. Versez la sauce bien chaude dans la cassolette et remettez-la à feu moyen quelques instants en la remuant de temps en temps. Servez bien chaud.
Attention: Si le poulpe est frais, il faut le battre avant de le cuire (comme les ormeaux). S’il est congelé, ce n’est pas nécessaire, car la congélation l’attendrit.

La cocina gallega
par Annick
La gastronomía gallega presenta notables particularidades, y no hay que olvidar que los cocineros gallegos tienen fama de contar entre los mejores de España.
Una de las especialidades más famosas es la empanada, un tipo de torta de masa muy fina que se sirve fría o caliente. El relleno depende del humor del cocinero. Puede ser mariscos, pescado, pichón, liebre etc…La empanada era uno de los platos favoritos de los peregrinos del Camino de Santiago.
Otra especialidad del lugar es el rancho, muy parecido al cocido y al ragú, y en el que se echa de todo (carne, patatas, nabos, col…).

Los productos de la costa : El pescado es siempre fresco y excelente. Sobre todo la merluza (le merlu), la lubina (le bar), el bonito (le thon), el mero (le mérou), el rape (la lotte), el pulpo y los calamares. Pero el placer del gastrónomo procede sobre todo de los mariscos (moluscos y crustáceos): almejas (palourdes), cigalas (langoustines), percebes (pousse-pieds), nécoras (étrilles), vieiras (coquilles Saint-Jacques…) muy apreciados con los vinos Albariños y Ribeiros.

Las carnes : Un caldo sin unos buenos trozos de chorizo o morcilla es inconcebible. Sin embargo, el cerdo está lejos de ser la carne predominante, ya que la de ternera es mucho más habitual. En Galicia, se crían más vacas que cerdos.

Las verduras.: La verdura par excelencia de Galicia es la col. Es la base del caldo gallego, al que se puede añadir toda clase de verduras, además de cerdo o ternera.

Los postres : El queso del país (Tetilla, San Simón o Arzúa) tomado con dulce de membrillo es un placer para el paladar. Hay numerosas otras especialidades locales. Las más famosas son las tartas de Santiago, cuyo denominador común con las otras tartas es la utilización de la almendra en todas sus formas posibles.

Images de la Ría de Pontevedra
par Hélène














El GazapO a eu accès au carnet de voyage d’Héléne et y a trouvé de bien jolis dessins. Ci-dessus, l’île de Ons, et ci-dessous la plage du Silgar.

















Ressemblance par Marie France




Après les dessins d'Hélène, place à une des œuvres maîtresses de la peinture espagnole avec ce détail du Tres de Mayo, appelé aussi Les Fusillades de la Moncloa. Ce tableau de Francisco Goya est un hommage aux victimes des représailles exercées par les troupes d'occupation de Napoléon après le soulèvement du peuple de Madrid le 02 mai 1808.
Observez attentivement les traits de ce jeune homme qui, au centre du tableau, défie les fusils pointés sur sa poitrine et dont la chemise blanche qui ressort de la nuit madrilène symbolise l'innocence.








Regardez ensuite, à gauche, la photo de Jorge, le fils de notre cuisinière à l’hôtel Justo.

















C’est Thérèse qui, la première, a trouvé cette ressemblance certaine entre Jorge et le jeune homme du tableau de Goya ! La tablée a applaudi et, éprise de justice, s'est exclamée : "peut-être Jorge est-il le descendant du jeune fusillé qui aurait échappé au massacre !!!". Illusion ! Goya ne fut pas témoin de ces événements.







Le Guggenheim à Bilbao
par Marie Paule


Dès la première vision, le bâtiment procure un sentiment d'intégration parfaite à son environnement. Œuvre de l'architecte d'origine canadienne, Frank Gehry, il a été conçu pour donner une impression de mouvement. Les matériaux utilisés pour l’habiller sont la pierre calcaire, le titane et le verre. Les volumes courbes recouverts de titane réfléchissent la lumière et répondent aux reflets du fleuve Nervión. Ouvert le 18 octobre 1997, le musée Guggenheim de Bilbao jouit d'une grande renommée et donne du Pays Basque une image moderne, dynamique et cosmopolite
Le musée compte 19 galeries distribuées sur 3 niveaux. Lors de la visite, l'intérêt se porte autant sur l'architecture du musée lui-même que sur ses collections. Aux abords du musée, deux réalisations monumentales attirent notre attention. Côté rivière, une sculpture en fonte de Louise Bourgeois, intitulée "Maman", représente une araignée géante. De l'autre
côté, c'est Puppy, un chien de 12 mètres de haut harmonieusement fleuri, qui accueille les visiteurs. L'œuvre, signée Jeff Koons, consiste en une énorme sculpture en acier inoxydable supportant terreau et plantes.
La collection permanente comporte des œuvres particulièrement remarquables. On trouve ainsi, à l'entrée, une œuvre originale et colorée de Jenny Holzer, spécialement conçue pour le musée. Elle se compose d'une série de bandes défilantes affichant des messages lumineux. A l'avant, ils sont rouges et exprimés en anglais et en espagnol ; à l'arrière, ils sont bleus et en langue basque. Toujours au rez-de-chaussée, la grande galerie de 130 m de long et de 30 m de large accueille l'œuvre monumentale de Richard Serra : "La matière du temps" qui se compose de 7 sculptures en acier autopatinable. Lorsque le visiteur parcourt les sculptures, celles-ci se transforment de manière à créer une sensation de vertige et d'espace en mouvement.
Au deuxième niveau, l'exposition "Art in the USA, 300 ans d'innovation" présente des tableaux qui retracent un portrait de l'expérience nord-américaine avec ses mythes, ses rêves, ses difficultés et ses faiblesses. En parcourant les différentes salles, le visiteur suit l'évolution du pays. Il traverse l'époque coloniale avec ses riches propriétaires terriens, ses pères fondateurs, avec aussi les impressionnants paysages des territoires sauvages du nouveau monde et la Conquête de l'Ouest… Puis il passe par le triomphe de l'expressionnisme pour aboutir au Pop Art.
Au troisième niveau, l'exposition "Choses du Surréalisme" explore l'influence de ce mouvement sur l'univers du design qui concerne la mode, le mobilier, le théâtre ou la publicité. A côté des toiles surréalistes de René Magritte, Max Ernst, Salvador Dali ou Yves Tanguy, sont exposés quelques objets parmi les plus extraordinaires du XXème siècle, dont le " téléphone homard "de Dali.

La cité de la culture de la Galice
Un projet grandiose, une réalisation chaotique
par Guy

Andrée et moi avions en mémoire une émission sur un projet architectural en cours de réalisation à Saint Jacques de Compostelle. Impossible cependant de nous souvenir si les images de la colline arasée provenaient d’une émission télévisée ou de notre imagination en écoutant la radio. Nous étions d’accord sur le fait que cela remontait à 3 ou 4 mois avant le voyage en Galice, et que le projet était fortement contesté.
Le jour où nous sommes allés à Saint Jacques de Compostelle, nous avons ouvert l’œil, et vu un immense chantier bordant l’autoroute menant à La Corogne, à peu près à hauteur de la « salida Este » vers Saint-Jacques. Dans le car, tous les Amigoëlos ont pu entrevoir le chantier mais personne n'en connaissait la finalité: un centre commercial, un centre culturel ou autre chose? La réponse, nous allions la trouver, après moult recherches, à travers les grosses lunettes de Google : une réponse en deux actes comme dans les scénarios des films muets de Charlot.












PREMIER ACTE (1999) : TOUT VA BIEN
La naissance d'un projet grandiose NEW YORK, le 3 avril 2001 - Le ministre espagnol de l'Education, de la Culture et des Sports, Pilar del Castillo, et Manuel Fraga Iribarne, président de la Xunta de Galicia, ont dévoilé aujourd'hui les plans de la cité de la culture de la Galice : un projet de 125 millions de dollars s'étendant sur quelque 75000 mètres carrés et conçu par le bureau d'architecture de réputation internationale Eisenman Architects… …Misant sur l'"effet Bilbao" (ainsi nommé en raison de la popularité que le musée Guggenheim a conférée à cette ville), la communauté autonome de la Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne, se tourne vers sa cité de la culture, d'une modernité audacieuse, pour stimuler le tourisme tout en enrichissant les attraits culturels et éducatifs proposés dans la région. … à trois kilomètres du cœur de Saint-Jacques-de-Compostelle …, la cité de la culture consistera en un complexe de six bâtiments avant-gardistes aux lignes audacieuses : le Musée d'histoire de la Galice, le Centre des nouvelles technologies, une salle de concert, une bibliothèque et un bureau des archives de la Galice, un immeuble des services centraux et de l'administration, l'arboretum de la Galice… Le sommet du Monte de las Gaias sera aménagé sur 173 acres (plus de 7 hectares) en "montagne magique"… . Creusées à même le sommet de la colline, façonnées et coiffées de pierres naturelles, les structures de la cité de la culture, plutôt que de ressembler à des bâtiments, ressembleront davantage à des formes découpées à même la montagne. "La cité de la culture de la Galice se veut un reflet de notre culture", a indiqué Manuel Fraga Iribarne, président de la Xunta de Galicia, "progressive et ouverte sur l'extérieur, créative et à la fine pointe, à la fois pluraliste et fidèle à elle-même, en harmonie avec les technologies modernes et d'avant-garde, et liée à jamais à la société de l'information. "La date de parachèvement du premier bâtiment de la cité la culture de la Galice est prévue pour janvier 2003, le complexe tout entier devant être achevé en 2004.
DEUXIEME ACTE (2006): TOUT VA MAL, après la non réélection de Fraga Iribarne

Voilà un chantier qui a pris quelque retard : Andrée en a trouvé la raison avec ce deuxième texte tiré d’une émission d'Arte du 24 novembre 2007, celle que nous avions sans doute vue en partie. Ah ! la mémoire ! Voici l’extrait significatif :
« Kurt W. Forster, historien de l’architecture, décrit la Cidade da Cultura comme une "supernova". Une étoile bien vite éteinte, d’ailleurs : il y a deux ans, l’octogénaire Manuel Fraga, dont la carrière politique avait débuté sous Franco, n’a pas été réélu. Ce que l’on avait jusqu’alors soigneusement dissimulé éclatait au grand jour. Le projet, budgété initialement à 120 millions d’euros, en avait déjà englouti 350, alors qu’un tiers seulement de l’ouvrage était achevé. Arrêt des travaux. Le successeur de Manuel Fraga doit trouver une solution. Et ce n’est pas chose facile. Lorsque, récemment, la cour des comptes galicienne dénonce un gaspillage massif des fonds publics, le parlement décide qu’une commission d’enquête doit se pencher sur la question. La controverse fait rage.
Après un arrêt pour une définition plus précise du contenu de certains bâtiments, les travaux ont repris, mais le scénario du troisième acte, la phase d'achèvement, ne semble pas encore définitif. Il faudra donc attendre plusieurs années avant qu'un nouveau voyage en Galice nous permette d’ admirer cette Cité de la Culture : 2012, voire 2014, sont les dates qui sont avancées pour la fin du chantier.

La Chapelle de Lancerf à Pontevedra
L'étonnante collection de dessins de CASTELAO
par Christine

Todos saben das cruces celtas de Irlanda, dos calvarios de Bretaña e dos cruceiros de Galiza; Mais poucos saben ainda que as terras bretonas estan estradas de cruceiros identicos os nosos.....(1)
Tout le monde connaît les croix celtes d'Irlande, les calvaires de Bretagne et de Galice. Mais peu savent que les terres bretonnes sont jalonnées de calvaires et croix identiques aux nôtres.....
Parmi les nombreux musées visités au cours du voyage, c'est celui de PONTEVEDRA qui m'a le plus surprise par sa polyvalence et sa richesse. Etonnant, surprenant… C'était un enchantement de découvrir ce petit musée aux multiples facettes avec ses collections de matériel archéologique des différents âges de la préhistoire, de bijoux celtes dont les superbes torques trouvés dans les nombreux castros de Galice – les places fortifiées des Celtes comme Santa Tegra –, les peintures de l'école espagnole du XVème siècle …etc. Mais ce qui était beaucoup plus inattendu, et qui a retenu toute notre attention, c'est l'œuvre d' Alfonso Daniel Rodriguez CASTELAO, plus particulièrement ses dessins sur la Bretagne !
Personnage haut en couleur, né à Rianxo en 1886, au sud de la province de La Corogne, il fut tout à la fois, caricaturiste, dessinateur, peintre, critique d'art, intellectuel, écrivain, artiste. Plus Galicien que Galicien, épris de Liberté et d'Egalité, il s'engagea dans une lutte politique acharnée pour la défense de la culture et de la langue galiciennes. Sa farouche opposition au franquisme lui valut de vivre en exil à partir de 1940 et c'est à Buenos Aires qu'il est mort en 1950. Ses restes furent rapatriés et enterrés en 1984 au Panteón de Galegos Ilustres dans le Musée du Peuple Galicien.
Cet homme aux multiples talents s'intéressa non seulement au patrimoine religieux de la Galice mais également à celui des autres pays Celtes. Il visita la Bretagne en 1929 en compagnie de son épouse et en profita pour effectuer une minutieuse comparaison entre les croix et calvaires des deux pays sans oublier de croquer dans ses dessins des scènes de la vie quotidienne.
Nous sommes restés sans voix, devant ses dessins de notre Bretagne : des coiffes, des croix et des calvaires de notre région: Les 150 gravures qu'il publia dans un livre sont là, accrochées au mur…(2) Le plus troublant est de trouver la Chapelle de Lancerf en Plourivo, dessinée par lui, au crayon, lors de son voyage chez nous.
Aujourd'hui, personne ne la connaît plus sous cet angle, depuis qu'elle a été sauvée des ruines et restaurée ces dernières années par une équipe de passionnés. Une visite à cette chapelle s'impose aux plus curieux. Elle date du XIIIème siècle et ne manque pas d'Histoire ni d'histoires, puisqu'elle fut construite pour célébrer la victoire d'Alain Barbetorte sur les Vikings en 936 à Plourivo…

1) Les croix de pierre en Bretagne. Castelao. (C.R.B.C., Brest, 1987, 133 p.).
2) Castelao publia aussi un livre similaire sur la Galice : As cruces de pedra na Galiza, Editorial "Nós" Buenos Aires, 1950.

NDLR : Comment ne pas signaler ici un autre ouvrage sur le patrimoine granitico-religieux breton, intitulé Les Calvaires de Quemperven ? Ecrit par Wolf avec un ami du coin, et édité par Doris, il recense avec force détails tous les calvaires de cette petite commune où nos deux amis ont élu résidence secondaire. Et il est plus facile à trouver que celui de Castelao, puisque vous pouvez vous le procurer auprès d’Yvon pour la modique somme de 10 €.

La première fois que j'ai vu, senti, goûté la Galice
par Jean Paul

C'était du côté d'Ourense dans un endroit que je ne saurais plus situer, par une journée torride de l'été 2001. Nous venions de traverser la Castille dénudée, récolte des blés engrangée, ses villages compacts assoupis, avachis comme autant de bouquets fanés éparpillés sur un plateau jaune paille qui semblait ne jamais devoir finir. Déjà, le paysage avait changé et des vallonnements, voire des collines boisées avaient pris le relais de la morne plaine.
Conduite plus attentionnée, vitres ouvertes, les sens en éveil, je reconnus une odeur qui m'était familière depuis ma plus tendre enfance: un mélange d'arômes qu'exhalent les landes bien de chez nous, celui un peu doucereux des ajoncs, celui plus âcre des genêts, celui des bruyères.
Effectivement nous traversions un paysage sans arbres composé de croupes molles et de vallons légèrement bocagers tout à fait comparable à celui des Monts d'Arrée, le Yeun Ellez en moins. Au moment même où je m'écriais : "On se croirait au Mont Saint-Michel-de-Brasparts", la radio changea automatiquement de fréquence : c'était un air de gavotte qui saluait notre entrée en Galice ! Une radio galicienne présentait le festival interceltique de Lorient. Suivit ensuite un festival de gaitas (cornemuse galicienne à un seul bourdon). Fallait-il avoir fait 1500km pour être déjà revenu chez soi et écouter du biniou !
Au terme de notre voyage, à Cambados, un autre festival battait son plein : celui de l'Albariño, ce vin blanc local dont le correspondant du Turismo Rural m'avait vanté les mérites et déclaré que c'était le meilleur vin blanc du monde. Après installation à la Casa Mariñeira Lourdes, dont nous étions les tout premiers clients, je rapportai cette conversation à notre hôte. "C'est vrai, et vous allez pouvoir le vérifier tout de suite, car je vous invite à descendre en ville !" Nous faisant admirer au passage les stands des viticulteurs installés en bordure du front de mer, il nous conduisit sur cette magnifique Plaza de Fefiñáns et son palais du XVIème siècle. Et là, après la vue et l'odorat sur les hauteurs de la Galice, place au goût …Un vrai régal ! Tapas de pulpo a la gallega, pulpo con ajo, accompagnés d'un Albariño de toute beauté, un de ces vins dont on se souvient quand et où on l'a bu (1). Bref, le meilleur vin blanc du monde.
Le voyage ne pouvait mieux commencer !
Nos hôtes étaient aussi pêcheurs et mytiliculteurs. Ils nous firent visiter leur ponton à moules, assister au retour de pêche de leur bateau et, bien entendu, goûter à leurs poissons et fruits de mer du jour accompagnés du vino de la casa. Deux queimadas (2) dans la semaine nous permirent de célébrer comme il se doit notre cousinage lointain et commune celtitude …
J'ai profité de mon nouveau passage à Cambados pour rendre une petite visite impromptue à la Casa Mariñeira, dont les capacités d'hébergement se sont beaucoup développées depuis 2001. J'avais pris soin de garnir mon sac à dos d'une bouteille de lambic – terme breton pour l’eau de vie de cidre – tout à fait symbolique… Accueil plus que chaleureux… Séquence émotion ! Souvenirs d'il y a sept ans ! Cadeau pour cadeau, tout aussi symbolique, au moment des adieux, une belle bouteille d'Orujo Licor Café (3) prenait la place laissée vacante dans mon sac à dos.
Quel beau pays que la Galice !
1)Depuis lors, je n'en ai pas trouvé d'aussi bon, pas même, et loin s'en faut, celui que nous avons dégusté au Pazo de Fefiñáns qui jouit pourtant d'une solide réputation.
2) Boisson galicienne à base d’eau de vie de raisin – orujo – de sucre et de rondelles de fruits que l’on flambe…
3) Boisson de type digestif – chupito – à base d'orujo, de sucre et de grains de café

La Queimada

par Yvon



La note de Jean-Paul n’est peut-être pas tout à fait suffisante pour rendre compte de ce qu’est la queimada et de l’importance qu’elle tient dans la vie sociale des Galiciens. Pas de repas festif, en effet, pas de retrouvailles entre amis, qui ne se terminent par la préparation et consommation de ce breuvage magique destiné tout autant à chasser les mauvais esprits qu’à favoriser la digestion.



Aussi importante que les ingrédients (orujo, sucre et citron) de la queimada, est l’incantation, en galicien, qui accompagne sa préparation, car sans ce conxuro, les omniprésentes meigas (sorcières) ne manqueraient pas d’utiliser cet élément dangereux qu’est le feu pour faire du mal aux convives.

Deux fois à Santiago de Compostela
par Doris et Wolf

La première
Nous sommes en 2001. Le 3 octobre, nous arrivons, à pied, sur le Monte del Gozo (1). La première vue sur la ville et sa célèbre cathédrale est une chose très émouvante, quand on a marché 1500 kilomètres. Après des semaines de tranquillité sur le chemin, nous faisons les quatre derniers kilomètres entre des voitures que nous ne remarquons presque pas. Nous sommes tellement émus que les larmes coulent sans qu’on s’en rende compte. Est-il bien vrai que nous arrivons à la fin de cette aventure de deux mois et demi sur el camino francés pendant lesquels les pieds ont marché tout seuls, la tête étant la plupart du temps ailleurs ?
La cathédrale est très belle. Tout est très beau. Nous sommes très contents de retrouver plusieurs des pèlerins avec lesquels nous avons marché. On se rappelle les discussions, les soirées ensemble, et aussi les problèmes existentiels de notre monde, comme par exemple quand nous sommes arrivés le 11 septembre à Burgos, après 32 kilomètres ce jour-là, pour voir à la télé, dans le bar où nous prenions un café, un avion s’écraser dans deux grand bâtiments à New York....
Nous sommes restés à Santiago une journée, à peine le temps d’assister à la messe de midi dans la cathédrale, de voir se balancer le botafumeiro et d’apprendre que le 3 octobre, deux pèlerins allemands, tiens donc, étaient arrivés du Puy-en-Velay! La ville nous a semblé très jolie avec ses rues à arcades, ses églises toutes plus belles les unes que les autres. Nous avons aussi apprécié les petits restaurants avec leurs plats de fruits de mer en vitrine.
Mais... nous avons envie de rentrer à la maison au plus vite, et revoir notre famille et nos amis. Le lendemain, nous prenons le train vers Hendaye, Paris et Esslingen.



La seconde
Avril 2008, nous participons au voyage de Los Amigoëlos en Galice. Au programme de ce samedi, visite de Santiago de Compostela. De Sanxenxo, où se trouve l’hôtel, il n’y a pas trop de kilomètres, mais il pleut beaucoup ce jour-là, et les fenêtres du car sont si embuées que nous ne voyons pas grand-chose. Au point que Wolf fait des Sudoku. Se calme-t-il avec cela ? Parce que nous sommes un peu nerveux, à l’idée de revoir cette ville où nous étions arrivés à pied 7 ans auparavant.
Arriver en car, ce n’est pas pareil, mais il se trouve que nous entrons dans Santiago par la même rue que la première fois, quand nous descendîmes du Monte del Gozo. Un drôle de sentiment nous envahit tandis que le car fait le tour de la vieille ville pour trouver un parking. Nous reconnaissons quelques endroits par où nous étions passés et quelques édifices que nous avions visités. Le car nous laisse près de la cathédrale, et voilà, nous y sommes. Mais, n’était-elle pas plus belle la dernière fois ? La grande façade est noire et elle nous semble triste. Nous n’avons pas du tout la même impression. Nous ne nous sentons pas comme des pèlerins. A l’entrée, la statue que normalement chaque pèlerin touche en arrivant est en restauration. La cathédrale est impressionnante à l’intérieur, mais nous voyons tout avec d’autres yeux et ne trouvons pas les mêmes émotions qu’après la marche. Le botafumeiro est en action pendant la messe de midi, mais lui non plus ne nous semble pas aussi grand qu’il est resté dans notre mémoire. Nous ne comprenons pas non plus la statue de "Santiago Matamoros".
Comme Saint Jacques, qui a deux visages, celui du Saint et celui du Matamoros (Tueur de Maures), la ville aussi nous montre cette fois un deuxième visage. Nous passons par la maison où les pèlerins reçoivent leur credencial. Quel souvenir !
Il pleut, le pavé ruisselle. Nous retrouvons les rues à arcades avec tous leurs petits magasins. Les chaussures se mouillent, Yvon en achète des neuves, Doris achète un grand parapluie. Par ce temps pluvieux, on se trouve très bien dans un des petits restaurants de la Rúa do Franco, ou, pour le café, au Parador de los Reyes Católicos, où un portier en livrée nous ouvre la porte, comme chez les Rois ! Quelle différence avec le petit hôtel retrouvé au détour d’une ruelle, où nous étions logés en 2001, et qui n’a pas changé.
Pendant que nous achetons dans un magasin des pots de terre cuite, le nouveau parapluie, acheté le matin, change de propriétaire. Encore une nouvelle expérience dans la sainte ville, en sortant de laquelle nous voyons depuis le car, pour la dernière fois, les flèches jaunes du chemin de Saint-Jacques.
On ne voit jamais un lieu avec les mêmes yeux, avec les mêmes sentiments, mais nous sommes très heureux d’avoir revu Santiago et retrouvé les souvenirs de notre pèlerinage.

1. Monte del Gozo , précise Jean-Paul, signifie Montjoie, tout comme d’ailleurs Brelevenez, près de Lannion.

El miedo de mi vida, 40 años después
par Max

Cuando llegué a Francia con mis padres y hermano, a mis 11 años, a un pueblo llamado Pontorson que para mí parecía una capital con su Calle Mayor con tantos comercios, cafés y restaurantes, vi a un gendarme por la acera, y del miedo que tenía a la guardia civil de mi país, me cambié al otro lado. Casi me perdí por la ciudad y tardé un buen rato en volver a casa.
Cada verano, cuando viajábamos a España, llegar a la frontera era una pesadilla. En aquella época la policía y la aduana lo controlaban todo. Era la dictadura de Franco, y era normal ver armas por todas partes. Pero, ahora, ¡qué sorpresa la mía! cuando a la vuelta de Galicia, poco antes de llegar a la frontera, nos paró la Ertzainza (policía vasca). En efecto, a pocos metros del guapo policía vasco, barbudo y con pendientes, que le pedía la documentación al conductor, pude ver a otro policía, sin pendientes, pero con el mosquetón entre las manos.
Al comprobar que faltaba la matrícula del autobús en la hoja de ruta, el primer policía le pidió a Thierry, nuestro conductor, que le acompañara. Después, en la furgoneta policial, cuando en un primer tiempo Thierry se negó enérgicamente a pagar la multa de 1001 euros que le reclamaba, le enseñó las esposas*. Total, que al final hubo que pagar la multa. Por mi parte, más de 40 años después de mi salida de España y 30 después de la muerte de Franco, viví este episodio como el mal sueño de un regreso al pasado.

* Un bon dictionnaire, vous dira que le mot esposa (épouse) signifie au pluriel "menottes". Il s’agit donc dans les deux cas d’une entrave à la liberté de mouvements.


NDLR : En complément à l’article de Max, qui au retour de Galice a revécu à la frontière espagnole ses angoisses d’autrefois, il faut quand même dire qu’en 40 ans la police espagnole a changé et qu’elle n’inspire plus aujourd’hui la même terreur que l‘effrayante Garde Civile franquiste. Parmi les changements importants, il faut noter la création d’une "police autonomique" au Pays Basque (Ertzainza) et en Catalogne (Mossos d’ Esquadra).


Sabor gallego
par Odette

Découvrir une région, c'est aussi rechercher des saveurs, des plaisirs gustatifs nouveaux, aller à la rencontre d'une culture locale traditionnelle, de produits cuisinés avec soin et d'imagination.
Un des principaux atouts de la gastronomie galicienne est sa variété. Préparée avec des produits simples, mais savoureux, elle offre mille plaisirs : du Cocido (genre de pot au feu à base de jambonneau, feuilles de navets, chorizo...) à l'empanada (pâté en croûte typiquement galicien), aux plateaux de fruits de mer (huîtres, clovisses, araignées, langoustes, pousse-pieds, coquilles Saint-Jacques) et au fameux poulpe à la galicienne, sans oublier le fromage frais avec sa pâte de coing, ni la tarte aux amandes.
Et, pour arroser le tout, la Galice produit des vins de renommée internationale, que nous avons eu le plaisir de déguster tout au long de notre voyage. Parmi les principaux crus galiciens, le plus réputé est un vin blanc délicieux, aromatique et fruité, qui porte le nom de son cépage : l' Albariño.
C'est un vin A.O.C. Rias Baixas, du nom de la région productrice dont Cambados est la capitale viticole. C'est là que se célèbre tous les ans la fête de l’Albariño, lors d'un festival qui dure une semaine. C'est aussi là que nous avons visité le musée du vin et dégusté, dans le Pazo de Fefiñans – un palais construit au XVIème siècle – le cru maison, un des plus renommés et des plus anciens de la région.
Il est admis que le cépage Albariño donne un des meilleurs vins blancs du monde. Le climat d'influence atlantique, qui se caractérise par des températures douces et des précipitations abondantes, dispense également les heures d'ensoleillement nécessaires pour la maturation des raisins. Le cépage Albariño occupe la majeure partie des surfaces cultivées, mais il existe aussi d'autres cépages (Loureiro Blanco, Treixadura, Caíno Blanco, Torrontés, Godello) qui produisent d’autres vins.
L' Albariño est le complément idéal des délicieux produits de la mer des rias galiciennes, mais il est également recommandé de l'apprécier seul, ou associé aux tapas, en bonne compagnie si possible... et dans un cadre enchanteur.
A Combarro, ce village de pêcheurs dont les greniers (hórreos) situés face au rivage ont fait la réputation, sur une terrasse de restaurant surplombant la mer, avec vue imprenable sur la ria de Pontevedra, toutes les conditions étaient réunies… Sabor Gallego !

Trois Histoires Celtes
par Jean Paul

1. Nantes en Galice ?

Non! non ! Nous ne rêvons pas ! Cette photo a bien été prise à Sanxenxo. S'agit-il d'un toponyme d'origine celtique analogue à tous les Nantes, Nant, Nantouar (près de Louannec), Nantua, Nantoux… etc. que l'on peut trouver en Gaule ? Fort possible, nous aurait dit le celtisant François Falc’hun, dans la mesure où le radical celtique nant, encore usité au pays de Galles, veut dire ruisseau, rivière ou vallée. Il est d’ailleurs admis que les Celtes de Bretagne (la grande), d'Armorique et d'outre-Rhin arrivaient à se comprendre sans interprète à l'époque de Jules César …
Alors, pourquoi pas de Nantes à Nantes ? On trouve bien des rivières qui s'appellent Dourdu (eau noire en breton) dans le Massif Central ! Ou encore Nant, dans l'Aveyron, au confluent de la Dourbie (eau petite – du gaulois dubron, ruisseau –) et du Durzon (eau profonde) !
L'hypothèse, tout de même, reste à vérifier. Il faudrait la confronter à la réalité topographique et hydrographique de ce village galicien.

2. Le Trisquel en Galice

En Galice comme en Bretagne, le trisquel (triskell en breton) est un symbole d'appartenance au monde celte, hérité d'une mythologie qui fit sienne une représentation d'un ensemble de croyances déjà présentes à l'époque mégalithique…, comme le décrit ce site internet : Se han encontrado numerosos Trisqueles en forma de Petroglifos (grabados en la piedra. Tales vestigios son muy comunes en las Comunidades Autónomas de Galicia y Asturias, convirtiéndose el citado símbolo en un icono representativo de la Cultura celta, y reproducido en artículos turísticos y de mercadotecnia.
De nos jours, les trisqueles originaux se trouvent dans les musées : Santa Tegra, Pontevedra...etc. Les trisqueles "mercantiles" se rencontrent "à toutes les sauces" : sur les bijoux, les paquets de gâteaux, les noms des entreprises, sur les enseignes des échoppes... comme label de qualité et d'authenticité celtiques, et donc argument de vente...

3. Rose des vents celtique à la Corogne

La Galice affiche volontiers son appartenance au monde celte à travers sa culture, sa musique traditionnelle, sa participation aux festivals interceltiques, les noms de clubs de football (Celta de Vigo), les enseignes et labels commerciaux …etc. Au pied de la Tour d’Hercule, phare emblématique de la Corogne, face à la mer, une singulière rose des vents en céramique, réalisée par Javier Correa Corredoira en 1994, décline l'ensemble des pays celtes.

Sur cette photo, un AFPI (Amigoëlo Français Parfaitement Identifié), "celtomane" à ses heures, en arpente consciencieusement les contours… Il a déjà, bien entendu, longé les rivages de la Bretagne (Breizh), symbolisée ici par son hermine, et s'apprête à terminer son voyage par le Kernow (Cornwall - Cornouailles) en passant par l'île de Man et son triskel à trois jambes…