lunes, 30 de noviembre de 2009

N° 120. Diciembre de 2009

¡ Felices Fiestas !
Joyeuses Fêtes !

Eh ! Oui, ça va faire dix ans que nous avons fêté l’An 2000. Vous vous en souvenez?
Pour Los Amigoëlos, c’était à Pleudaniel, le plus gros de tous nos réveillons quant au nombre de participants. Pas de risque de battre ce record cette année, puisque "notre" salle de Plounez sera occupée par une autre association. Que cela surtout n’empêche personne de passer de très joyeuses fêtes de fin d’année, et si vraiment vous êtes trop triste, consolez-vous en pensant que ce sera pour l’année prochaine.
Le temps passe si vite !
Et comme vous le verrez en lisant El GazapO avec toute l’attention qu’il mérite, il n’y a pas, bien au contraire, que des mauvaises nouvelles !
Il y en a même une très bonne, qui concerne le voyage d’avril, qui, soit dit en passant, se présente comme un des plus complets et des plus "culturels", même s’ils l’ont tous été.
Que ce soit pour ce voyage du mois d’avril en Espagne, ou pour le spectacle de flamenco du mois de mars au Quartz de Brest, il convient peut-être de rappeler que, dans les deux cas, nous sommes limités à cinquante places, et qu’elles seront pour les premiers à se manifester.
Et puisque nous voici déjà en décembre, et que les rues de nos villages seront bientôt tout illuminées, (La crise ? Quelle crise ?) votre GazapO vous souhaite de tout cœur de passer en famille et avec vos amis de très Joyeuses Fêtes.
A l’année prochaine !




Geneviève, de Madrid






Pas de réveillon cette année !
Nos quedamos sin Nochevieja !

Depuis plusieurs années, nous nous étions habitués à réveillonner à Plounez le soir de la Saint-Sylvestre (en espagnol « Nochevieja »), mais cette année, comme il faut savoir partager, nous avons laissé la salle à une autre association qui la réclamait depuis un certain temps, en prenant cependant la précaution de la réserver pour la prochaine fois, le 31 décembre 2010 !
Nous en sommes désolés pour ceux qui avaient pris l’habitude de recevoir le Nouvel An avec Los Amigoëlos à Plounez, mais un an, après tout, c’est si vite passé ! Alors, à l’année prochaine.

Spectacle/Espectáculo de Flamenco

Le car n’est pas encore plein mais il se remplit doucement, et si vous voulez être sûr(e) d’y trouver une place pour assister au spectacle de flamenco que la danseuse andalouse Pastora Galván donnera au Quartz de Brest le samedi 13 mars, il sera prudent de vous inscrire sans trop tarder (environ 30 € avec le transport en car) auprès de Pepita dans les cours de danse, d’Yvon dans les cours d’espagnol, ou par téléphone au 02 96 22 13 42, ou encore par mail à losamigoelos@wanadoo.fr.





Lily et Nicky, d'Oléron






Stages / Cursillos de Flamenco

Comme toujours, Antonio TRIANA a encore donné à ses stagiaires du grain à moudre. C’était à Pommerit-Jaudy le week-end du 21 novembre et il s’agissait cette fois d’apprendre à danser en faisant virevolter sur un rythme de "caracoles" ce grand châle appelé "mantón" qu’utilisent parfois les grandes "bailaoras", et dont le maniement est réservé aux danseuses ayant déjà quelques années de pratique. A l’issue de six heures de travail intensif, réparties en trois séances, les stagiaires étaient tout à la fois satisfaites d’avoir découvert ce nouvel aspect du flamenco, et conscientes qu’elles sont encore loin d’en maîtriser parfaitement la technique. Les débutants ont également pu bénéficier pendant deux heures des conseils éclairés du « maestro » qui leur a fait découvrir le rythme des « tientos ».
Les 6 et 7 mars 2010, ce sera la jeune Diana REGAÑO qui reviendra nous voir. Dans son cas pour la troisième fois, et il ne fait aucun doute qu’elle obtiendra auprès de ses élèves le même succès que les deux premières.
El GazapO vous donnera le contenu de ce nouveau stage dès que possible.

Lotería/Loterie de Navidad/Noël

Les participations de cinq €uros proposées par l’association sur le numéro 52831 de la Lotería de Navidad sont parties comme des petits pains à la porte d’une école primaire, et au moment de mettre sous presse, il doit tout au plus en rester trois ou quatre. Pas de temps à perdre par conséquent si vous en voulez une.
Il ne vous restera plus ensuite qu’à croiser les doigts jusqu’au 22/12, jour du tirage à Madrid, que nous suivrons en direct au local de Lannion. Comme il dure toute la matinée, il faudra prévoir le nécessaire pour tenir le coup : gâteaux et café pour commencer, bulles et amuse-gueule pour finir.


Scrabble en espagnol / castellano

Pas de miracle lors de la dernière partie de scrabble, qui s’est achevée sur le modeste score de 695 points, bien loin donc du record de 910 points établi il y a maintenant plus d’un an. La victoire a été pour Babette, avec 636 points.
La prochaine rencontre, qui sera la dernière de l’année 2009, aura lieu au n° 19 de la rue Saint-Marc à Lannion, le 12 décembre prochain.
Si vous connaissez un peu l’espagnol et aimez jouer au scrabble, n’hésitez pas à venir voir comment ça se passe. Et si vous craignez d’affronter les habitués, demandez-leur tout simplement de vous accepter comme co-équipier, ou co-équipière.
Aucun doute qu’ils seront ravis de partager avec vous leurs petits secrets !

Randonnée/Caminata de Mai/Mayo

Comme vous le savez, Los Amigoëlos se sont proposé d’aller à St-Jacques-de-Compostelle, sans stress, à raison d’une étape par an. Le 08 mai 2010, retenez la date, ce sera la quatrième, de Keruzano à Quintin. Marie-Jeanne, qui à cette date sera bien plus loin, en Espagne, nous préparera la randonnée avant de partir. Et ce sera super ! Comme d’habitude !

Cata/Dégustation de Vinos/Vins

Si les absents eurent jamais tort, ce fut bien le 14 novembre dernier, à la salle des fêtes de Pommerit où nous nous étions environ une quarantaine à nous affairer autour de bonnes bouteilles et d’un jambon "pata negra", rapporté directement des séchoirs de Montánchez, haut lieu de la « cochonnaille ».
Ceux qui connaissaient déjà n’ont pas été déçus, et pour ceux qui ne connaissaient pas encore, ce fut une révélation ! Au menu, à part ce savoureux jambon, dans lequel Max, Roger et Jean-Pierre ont, comme il se doit, coupé de fines tranches, il y avait également du fromage, de chèvre et de brebis, ce dernier accompagné de pâte de coing de Guadalupe, (qui s’en est fait une spécialité), de la "caña de lomo" et des olives concassées. Et bien sûr, la sacro-sainte omelette espagnole.
Quant au vin, il y en avait de cinq sortes : un blanc pour se mettre en bouche, et quatre rouges allant d’un modeste "vino de pitarra" à un prestigieux "Torre Julia", directement rapportés quant à eux des "Bodegas las Granadas Coronadas", que nous visiterons bien sûr pendant le voyage d’avril.


Sabine, des vignobles
Pot / Pote de Noël / Navidad

Le pot de fin d’année, tradition respectée par toutes les associations qui se respectent, aura lieu pour les Amigoëlos paimpolais (linguistes, danseurs et sympathisants) le mercredi 16 décembre à partir de 20h00, à la salle de Plounez. Pour les Guingampais à l’Espace du Roudourou le vendredi 18 à partir de 19h00. Les danseurs de Lanvollon auront également rendez-vous le vendredi 18 à 19h00. Quant aux Lannionnais, toutes activités confondues, ils auront rendez-vous le lundi 22 décembre, pour le tirage de la loterie de Noël, au local de la rue Saint-Marc, dès 09h00 du matin et jusqu’à 13h00. Les premiers auront droit au p’tit noir et les derniers au p’tit blanc.
Pour le pot de Noël, il est de tradition que Los Amigoëlos s’occupent des liquides et que chacun apporte de quoi les éponger, sous forme de petits gâteaux, chocolats, tartes maison et autres douceurs propres à cette saison de l’année. Mais bien sûr, il n’est pas interdit une bonne bouteille de votre cave, car après tout, Noël, c’est fait pour partager.






Michel, de la capitale
Viaje / Voyage 2010

Les personnes pré-inscrites le savent déjà, mais cette information, la bonne nouvelle mentionnée dans l’éditorial, en intéressera probablement d’autres.
En effet, une nouvelle étude du budget prévisionnel, faite par Andrée à la lumière d’éléments nouveaux, nous a permis de revoir à la baisse le prix initialement prévu et de le ramener de 950 à 880 €uros. Si ça, c’est pas une bonne nouvelle !!!
Le programme, on ne peut plus complet, est maintenant définitivement arrêté. Il est disponible sur demande par e-mail à « losamigoelos@wanadoo.fr » ou par téléphone au 02 96 22 13 42.
Rappelons que le séjour 2010 aura lieu du dimanche 11 au vendredi 23 avril, en hôtels *** et demi-pension. A Trujillo (Estrémadure), nous serons logés à l’Hôtel Victoria, où nous reviendrons chaque soir, après les excursions quotidiennes, qui ne sont évidemment pas obligatoires, puisque nous tenons à ce que chacun vive ce séjour à sa guise, notre rôle se limitant à proposer les plus belles excursions et les visites les plus intéressantes.
Et comme un voyage réussi est un voyage bien préparé, voici cinq nouvelles questions qui vous obligeront à faire des recherches sur l’Estrémadure :
1. Les « Paradores » sont des hôtels de luxe qui appartiennent à l’état. Combien y en a-t-il en Estrémadure ?
2. Quelles sont les trois couleurs du cordon d’un jambon « Pata Negra » qui vient d’Estrémadure ?
3. Quelle est le fruit qui a donné son nom au dernier conflit armé, en Estrémadure, entre l’Espagne et le Portugal ?
4. Quel joli nom a-t-on donné au chemin millénaire qui traverse l’Estrémadure du sud au nord ?
5. Quel épice produit-on dans la vallée que l’on appelle la Vera ?

Rappel des questions précédentes :
Novembre :
1. Dans quelle localité se trouve le château que l’on appelle « Le Balcon de l’Estrémadure ?
2. Quelle relation l’architecte Caius Julius Lacer a-t-il avec l’Estrémadure ?
3. Quel est l’oiseau migrateur unanimement respecté par les Estrémaduriens, qui le considèrent comme un symbole de leur contrée ?
4. Quel est le poisson qui occupe dans la gastronomie de Cáceres et de ses environs la place la plus importante ?
5. Comment s’appelle le poète castillan auquel pratiquement toutes les villes d’Estrémadure ont dédié une rue, et qui a même donné son nom à un barrage ?
Octobre :
1. Quel nom reçoivent les vins d’Estrémadure, élaborés en famille de manière artisanale ?
2. Francisco Pizarro, qui y est né, a sa statue à Trujillo, mais également dans deux autres villes du monde. Lesquelles ?
3. Quel fruit a donné sa réputation à la vallée de la rivière Jerte ?
4. Quelle contrée Luis Buñuel a-t-il filmée dans son documentaire « Tierra sin pan » ?
5. Dans quelle autre ville l’évêque de Cáceres a-t-il des obligations épiscopales ?

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, et vous pouvez nous envoyer vos réponses, par e-mail ou courrier postal, à tout moment, mais attention, vous ne pourrez prétendre à la victoire que si vous répondez à TOUTES les questions !

miércoles, 11 de noviembre de 2009

N° 119. Noviembre de 2009

Viajes / Voyages

Nous avons été un certain nombre à parcourir l’Espagne au mois d’octobre, d’est en ouest, et du nord au sud, et aux dernières nouvelles, tout le monde en est revenu enchanté.
C’est en particulier le cas de Pepita et Yvon, qui ont profité de leurs vacances pour prospecter l’Estrémadure, en vue du prochain voyage d’avril, et qui vont maintenant avoir bien du mal à faire un choix pour les excursions et les visites, tant il y a de possibilités, aussi alléchantes les unes que les autres, dont la carte postale ci-jointe vous donnera une idée, une toute petite idée !
Ce qui ne figure pas sur la carte postale, mais dont vous pouvez également vous faire une idée en venant (voir article ci-dessous) le samedi 14 à Pommerit-Jaudy, c’est la qualité de la gastronomie : le Pata Negra, bien sûr, mais pas seulement !
Si vous n’avez encore rien prévu pour le printemps prochain, et si vous voulez découvrir en profondeur une région aussi belle que mal connue, n’hésitez pas une seconde, optez pour l’Estré-madure.
Et que vous décidiez ou non de faire le voyage, participez de toute façon au petit concours que vous propose le GazapO, et qui peut, dans le meilleur des cas vous faire gagner quelques bonnes bouteilles, et dans tous les cas vous faire découvrir sur l’Estrémadure tout plein de choses intéressantes qui conforteront les uns dans leur choix de la visiter, et décideront peut-être les autres à le faire.
Dans la limite des places disponibles !







Babette et Daniel, de Catalogne









Claude et Jean-Yves, du Portugal





Asamblea General / AG
Ce n’était pas vraiment la bousculade à l’AG du 17 octobre. Entre une grosse vingtaine et une petite trentaine d’adhérents. Mais, cinq sur cinq, le bureau au complet ! Ouf ! A l’issue de l’AG, ce bureau a d’ailleurs été reconduit dans ses fonctions à l’unanimité. Précisons pour les nouveaux adhérents que ses cinq membres sont : Jeannine Bernard, la présidente, Andrée Chenevière, la trésorière, Andrée Tardivel, la secrétaire, Pepita Cobaleda, l’animatrice des cours de danse et Yvon Prigent, l’animateur des cours d’espagnol et responsable du GazapO que vous avez entre les mains.
Après la présentation du bilan financier de la saison dernière et des projets pour la nouvelle, tout le monde est passé à table pour partager les bons plats et bouteilles apportés par les uns et les autres.

Flamenco Spectacles/Espectáculos

En raison d’un accident dont a été victime la danseuse Karine González, le spectacle « A Compás del Corazón », au Théâtre de l’Arche, a été reporté au printemps prochain.
Auparavant, le samedi 13 mars, vous pourrez admirer au Quartz de Brest la danseuse andalouse Pastora Galván. Il faudra pour cela vous inscrire (environ 30 € avec le transport en car) dans les cours de danse et d’espagnol, par téléphone au 02 96 22 13 42 ou par mail à elgazapo@wanadoo.fr.








Yvette, de Barcelone









Marcel, des Caraibes





Flamenco Stages / Cursillos

Il reste encore des places pour le stage de flamenco des 21 et 22 novembre, animé par Antonio TRIANA, qui consacrera six heures à enseigner aux danseuses avancées les "Caracoles" avec maniement du "mantón", grand châle que les bailaoras font virevolter en dansant. (Vous pouvez vous procurer les châles en question auprès de Pepita, au prix vraiment imbattable de 40 euros/pièce).
Pour les débutant(e)s, il y aura deux heures de tango flamenco. Là aussi, il reste des places, mais il faut impérativement vous inscrire avant le 14 novembre.
Plus tard, les 6 et 7 mars, ce sera la jeune Diana REGAÑO, qui reviendra en Bretagne pour la troisième fois. El GazapO vous donnera le contenu de ce nouveau stage dès que possible.






Paul et Annie, de Corse










Claire, de La Réunion









Lotería/Loterie de Navidad/Noël

Une association qui, comme la nôtre, a pour objectif de faire connaître la culture espagnole se doit, et c’est ce que nous faisons tous les ans, de participer à la « Lotería de Navidad », institution bi-centenaire qui tous les 22 décembre réunit les Espagnols autour d’une même espérance : celle de gagner « El Gordo », ce gros lot mythique qui leur permettra de multiplier leur mise par 10000.
Pour cette « Lotería de Navidad », la plus grande loterie du monde, la ONLAE (Organización Nacional de Loterías y Apuestas del Estado) a émis cette année 195 séries de 85000 billets au prix de 200€ le billet, soit la bagatelle de 3.315.000.000 €uros (oui, vous avez bien lu : trois milliards trois cent quinze millions d’euros). Los Amigoëlos, comme tous les ans, se sont procuré deux séries (186 et 187) d’un même numéro, le 52831, qu’Yvon va redistribuer en petites participations de 5€, qui vous permettront d’en gagner 50000, car c’est sûr, cette année El Gordo sera pour nous.
Le tirage de la loterie, que nous suivrons en direct au local de l’association toute la matinée du 22 décembre, sera également l’occasion de nous souhaiter un Joyeux Noël autour de quelques bonnes bouteilles de « cava ». On en reparlera le mois prochain.
Si vous souhaitez participer à ce « Sorteo Extraordinario de Navidad » (c’est son nom officiel) vous pouvez dès maintenant acheter une participation auprès de Pepita ou Yvon ou la demander par mail.


Scrabble en espagnol / castellano

Mémorable, le premier scrabble en espagnol de l’année ! Pas tellement par le score, assez moyen, de 739 points, mais bien par la durée de la partie et les péripéties qui l’ont émaillée, celles-ci expliquant celle-là.
Il est déjà 14h45 et Cecilia, une Espagnole qui a annoncé sa venue, n’est toujours pas arrivée. Comme c’est la première fois qu’elle vient et qu’elle ne connaît pas Lannion, nous décidons d’attendre encore un peu. A 15h00, ne voyant toujours personne à l’horizon, l’arbitre tire les sept premières lettres (A,G,N,E,R,U et ☼) et la partie commence. Et commence bien, puisque deux scrabbles sont proposés d’entrée de jeu : "JUGAREN" (futur du subjonctif qu’on n’emploie qu’au scrabble), trouvé par Annick et Violette et "CARGUEN", déniché par Michel.
Et c’est au deuxième tirage que Cecilia s’est présentée, avec un jeune homme alerte de 87 ans, son papa ! Madrilène et blagueur ! Comment leur dire qu’il était trop tard et que la partie avait déjà démarré ! Non, au lieu de cela, il fut décidé d’appliquer la célèbre formule " On efface tout et on recommence ". Admirable abnégation des découvreurs du double scrabble initial, de renoncer ainsi à leur bonus !
Evidemment, le tirage bis (MAOUPEU) fut beaucoup moins favorable et ne permit pas un démarrage aussi spectaculaire que le premier, tout au plus un tout petit PUMA de 16 points. Il devait cependant y avoir un autre scrabble, le seul de la partie, trouvé au cinquième tirage, à partir des lettres ETAINSO, par Violette et Annick, qui devaient par la suite garder leur avantage jusqu’à a victoire finale. (On ne vous donne pas le scrabble en question pour que vous essayiez de le trouver).
Plus que jamais, les mots proposés par les uns et les autres ont suscité toutes sortes de discussions et de consultations du dictionnaire de la RAE (Real Academia Española) qui ont eu raison de la résistance physique de l’arbitre, qui a fini épuisé, malgré l’abondance de toutes sortes de douceurs énergétiques chocolatées apportées par les joueurs !
La prochaine partie aura lieu le samedi 14 novembre, à 14h30, au local de Lannion.



Babette et Daniel, Louise et Victor, Roseline et Michel, de Catalogne.





Christiane et Jean-Pierre, d'Alicante








Cata/Dégustation de Vinos/Vins

La dégustation annuelle de vins espagnols est un événement attendu avec impatience par bon nombre des adhérents de l’association, qui ont déjà voyagé « œnologiquement » a travers l’Andalousie, la Galice, la Navarre, la Communauté Valencienne, la Région de Murcie et la Communauté de Madrid. Cette année, voyage d’avril oblige, ce sont les vins d’Estrémadure que vous pourrez découvrir, le samedi 14 novembre, à partir de 18h30, à la salle des fêtes de Pommerit-Jaudy. Et pas seulement les vins, mais aussi quelques fleurons de la gastronomie de cette région mondialement connue pour la qualité de son « jamón de bellota », dont Pepi et Yvon ont rapporté de leur récent voyage un bel exemplaire, ainsi que d’autres spécialités.
Une fois acquitté sur place votre droit d’entrée (8 € adhérents et 10 € extérieurs), tous les vins et tapas exposés seront entièrement à votre merci, et vous aurez le droit d’être sans pitié avec eux.


Photo de Claude et Jean-Yves, prise à La Alberca (provincia de Salamanca)
Auberge espagnole / Cena

L’Auberge Espagnole est une soirée festive périodique à laquelle chacun apporte de quoi boire et manger. La prochaine aura lieu le 14 novembre à la salle des fêtes de Pommerit-Jaudy, dans la foulée de la dégustation de vins, qui servira d’apéritif.
Cette formule présente plusieurs avantages : pas de préparation de repas pour les organisateurs, puisque c’est l’affaire de tous, et pas de lavage d’assiettes après les ripailles puisque chacun (ne l’oubliez pas) apporte ses verres et couverts. Si vous préférez boire et manger dans du plastique, il y aura le nécessaire, mais vu la qualité des mets et boissons qui sont apportés, ce serait vraiment dommage.

Viaje / Voyage 2010

C’est confirmé, l’Estrémadure est une région magnifique, et Pepita et Yvon, qui viennent d’y passer une semaine, sont en mesure de vous garantir que le voyage d’avril sera un des plus beaux de tous. Aussi enrichissant sur le plan culturel que celui de Madrid, et aussi spectaculaire, quant aux paysages, que celui de Galice ou d’Andalousie (sans la mer).
Si Cáceres en effet, Mérida, Guadalupe ou Trujillo, (où se trouvera notre base) sont des villes moins connues que Ségovie ou Tolède, elles offrent au visiteur une richesse architecturale, historique et artistique tout aussi foisonnante.
La "Vía de la Plata", qui traverse la région du sud au nord, n’a absolument rien à envier au "Camino de Santiago". Au contraire, cette ancienne voie romaine qui reliait Hispalis (Séville) à Asturica Augusta (Astorga) et au long de laquelle s’égrènent tant de monuments somptueux, est beaucoup plus variée, question paysages, que le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Gastronomiquement parlant, l’Estrémadure fait partie de ces régions qui ont su développer à partir de produits aussi sains que simples, une grande personnalité culinaire, dont la découverte sera indiscutablement un des attraits du voyage.
Un aspect important de notre séjour annuel est la qualité de l’ hôtel où nous revenons chaque soir après nos excursions quotidiennes. En l’occurrence, il s’agira de l’hôtel *** Victoria, maison bourgeoise de style moderniste du XIXème superbement rénovée, à cinq minutes à pied du centre historique de Trujillo
A l’aller, nous ferons étape à l’hôtel *** Tudanca de Miranda de Ebro, celui-là même où nous nous étions arrêtés en route vers la Galice, et au retour à l’hôtel *** Jáuregui, en plein centre historique d’Hondarribia.
Même s’il vous reste encore quelque temps pour vous inscrire (il y a pour l’instant une quarantaine de pré-inscriptions), il sera peut-être sage de ne pas attendre trop longtemps pour effectuer un premier versement de 200 euros, qui vous garantira votre place. Andrée vous proposera ensuite un paiement échelonné de janvier à avril 2010.
Et comme un voyage est d’autant plus intéressant qu’il est bien préparé, voici cinq nouvelles questions qui vous obligeront à faire des recherches sur notre nouvelle destination, et vous permettront peut-être de gagner quelques bonnes bouteilles.

Questions de Novembre:

1. Dans quelle localité se trouve le château que l’on appelle « Le Balcon de l’Estrémadure ?
2. Quelle relation l’architecte Caius Julius Lacer a-t-il avec l’Estrémadure ?
3. Quel est l’oiseau migrateur unanimement respecté par les Estrémaduriens, qui le considèrent comme un symbole de leur contrée ?
4. Quel est le poisson qui occupe dans la gastronomie de Cáceres et de ses environs la place la plus importante ?
5. Comment s’appelle le poète castillan auquel pratiquement toutes les villes d’Estrémadure ont dédié une rue, et qui a même donné son nom à un barrage ?

NDLR : Pour avoir une chance de gagner il faut répondre à TOUTES les questions.

Rappel des questions d’octobre :
1. Quel nom reçoivent les vins d’Estrémadure, élaborés en famille de manière artisanale ?
2. Francisco Pizarro, qui y est né, a sa statue à Trujillo, mais également dans deux autres villes du monde. Lesquelles ?
3. Quel fruit a donné sa réputation à la vallée de la rivière Jerte ?
4. Quelle contrée Luis Buñuel a-t-il filmée dans son documentaire « Tierra sin pan » ?
5. Dans quelle autre ville l’évêque de Cáceres a-t-il des obligations épiscopales ?

miércoles, 30 de septiembre de 2009

N° 118. Octubre de 2009


Octubre 12 Octobre

C’est Valérie (lire son récit en fin de page) qui a suggéré au GazapO l’idée de vous parler, en ce mois d’octobre, de la "Virgen del Pilar" plutôt que de la découverte de l’Amérique.
Au cours de son périple estival, en effet, elle est passée par Saragosse, où elle a visité la "Basílica del Pilar", au bord de l’Ebre.
La "Virgen del Pilar" est la sainte patronne non seulement de l’Aragon et de l’Espagne, mais de toute "la Hispanidad", espèce de Commonwealth hispanique qui regroupe rien de moins que les 21 pays dont la langue officielle est le castillan !
Et tout cela parce que c’est un douze octobre, il y a de cela plus de cinq siècles, que Christophe Colomb découvrit, au nom des Rois Catholiques, un nouveau monde qui devait plus tard devenir l’Amérique.
La "Virgen del Pilar" est aujourd’hui celle qui arrive en tête au ranking des vierges espagnoles, devant celles de Montserrat (Catalogne), Rocío (Andalousie), ou Guadalupe (Estrémadure), et Pilar, avec ses diminutifs Pili ou Piluca, est le prénom féminin espagnol le plus courant.
Mais au fait, pourquoi la Vierge de Saragosse s’appelle-t-elle "Virgen del Pilar", c’est-à-dire du Pilier ? Tout simplement parce que c’est sur un pilier qu’elle est un jour apparue, sur les bords de l’Ebre, à Saint Jacques le Majeur (on n’en sort pas), qui revenait de Galice vers la Palestine.
« Pilier », drôle de nom pour une femme, mais après tout, la femme n’est-elle pas souvent le pilier de toute la famille ?!

Advertencia / Avertissement

Attention ! Très important ! A cause d’un malentendu au moment de la réservation, certaines dates concertées avec la mairie de Pommerit-Jaudy, et indiquées dans El GazapO de septembre, ont dû être changées. C’est ainsi que la dégustation de vins d’Estrémadure n’aura pas lieu le 21 novembre, mais une semaine plus tôt, le 14. Quant au stage de flamenco prévu les 14 et 15 du même mois, c’est l’inverse, il aura lieu la semaine suivante, les 21 et 22.
La mise à jour a été faite sur la carte-calendrier 2009-2010.

Quadruple (Cuádruple) Forum

Mission accomplie ! Forums réussis ! Merci aux danseuses, bien sûr, qui ont couru de Paimpol à Lannion, et remis ça le lendemain à Lanvollon, mais aussi à tous les volontaires, grâce à qui nos quatre stands n’ont pas été un seul instant abandonnés.

Antonio, de Sevilla
Asamblea General + Fiesta
AG + Auberge Espagnole

La date de l’AG à la salle des fêtes de Pommerit-Jaudy est une de celles que nous avons dû changer. L’heure par contre reste la même : 18h30.
Comme la salle sera à notre disposition toute la soirée, nous en profiterons pour faire ensuite une petite fête qui commencera, disons vers 20h00. Ce sera comme d’habitude une auberge espagnole à laquelle chacun apportera de quoi boire et manger (sans oublier vos couverts, si vous ne voulez pas manger dans du plastique anti-écologique ).
Précisons qu’on peut venir à la fête sans assister à l’AG, et vice-versa.

L’Arche et Le Quartz. Flamenco

Au Théâtre de l’Arche en octobre et au Quartz en mars, il y aura du flamenco. Et bien entendu, cela nous intéresse.
En ce qui concerne « A Compás del Corazón », à Tréguier, le 24 octobre, il n’est pas possible d’obtenir un billet de groupe. La seule façon d'être sûr d'avoir une place est de prendre un abonnement, le minimum étant un spectacle de type C (9 euros) en plus du spectacle de flamenco (13 euros), donc 22 euros en tout. On peut également prendre le risque d'attendre la mise en vente des billets hors abonnement le 14 octobre. S'il reste des places, ce qui n'est pas sûr, elles coûteront 19 euros.
Aucun problème par contre pour obtenir un billet de groupe (50 places) pour le spectacle de la danseuse andalouse Pastora Galván, au Quartz de Brest, le samedi 13 mars (environ 30 € avec le transport en car). Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant dans les cours de danse et d’espagnol, par téléphone au 02 96 22 13 42 ou par mail à "elgazapo@wanadoo.fr".

Stages / Cursillos de Flamenco

Cette année encore, Pepita organisera à Pommerit-Jaudy des stages de flamenco animés par des danseurs professionnels.
Les 21 et 22 novembre, Antonio TRIANA consacrera six heures à enseigner aux danseuses avancées les "Caracoles" avec maniement du "mantón", grand châle que les bailaoras font virevolter en dansant. Il y aura aussi deux heures pour les débutants, probablement de tango flamenco.
Plus tard, les 6 et 7 mars, ce sera la jeune Diana REGAÑO, qui reviendra en Bretagne pour la troisième fois, avec un nouveau programme dont El GazapO vous donnera le contenu dès que possible.
Dès maintenant, vous pouvez vous inscrire à ces stages auprès de Pepita.

Carte-Calendrier Tarjeta-Calendario

Si vous avez rempli votre fiche d’inscription et payé votre cotisation annuelle, et que vous n’avez pas reçu votre carte-calendrier 2009-2010, réclamez-la !
Le principal intérêt de cette carte, qu’on ne vous demandera sans doute jamais, est que vous y trouverez les numéros de téléphone pour nous joindre en cas de besoin, ainsi que le calendrier de l’année qui, en principe, devrait vous permettre de ne rien manquer des activités de l’association, et peut-être aussi vous éviter de venir en cours en période de vacances, comme cela arrive de temps en temps !

Andrée, des bords de la loire
Miroirs / Espejos

Pepita est très contente de sa nouvelle salle, à Lanvollon, et, même s’il glisse un peu, de son beau plancher. Son bonheur, cependant, n’est pas parfait. Pourquoi ? Que peut-il bien lui manquer ? Vous l’avez deviné, ou plutôt vous l’avez lu : des miroirs ! Indispensables en effet, pour des cours de danse dans lesquels on recherche la perfection du geste !
Alors peut-être avez-vous, dans un coin de votre grenier ou dans le fond de votre cave, une vieille porte d’armoire pourvue du précieux objet ? Si c’est le cas, et que vous en faites généreusement don à l’association, les danseurs vous en voueront une reconnaissance éternelle ! Merci pour eux.

Horaires / Horarios 2009-2010

Vous trouverez sur http://www.losamigoelos.com/ , encore susceptibles de modifications, les nouveaux horaires des cours :

Clases de Guitarra flamenca
Cours de Guitare flamenca


La première réunion entre le professeur de guitare flamenca Fernando El Toledano et ses élèves potentiels, a eu lieu le 23 septembre, 19 rue Saint-Marc. C’est d’ailleurs là qu’auront lieu les cours, le mercredi à 18h30, à partir du mois d’octobre. Si vous n’avez pas pu assister à cette première réunion, vous pouvez encore vous inscrire en téléphonant à Fernando au 02 96 23 18 88 ou en lui adressant un mail à "donan-636@wanadoo.fr".

Scrabble en espagnol / castellano
par Michel


Le Scrabble : quelle barbe !

Voir passer 5 ou 6 tours sans réussir à placer son « W » tandis que les autres joueurs forment des mots magnifiques peut gâcher une après-midi entière…
Mais cela ne se produit jamais lors de nos parties du samedi. Nous jouons en effet en « duplicate », où la règle met tous les joueurs à égalité. En voici quelques éléments :
Un arbitre sort au hasard les 7 premières lettres qui sont donc les mêmes pour tous (Yvon fait ça très bien, mais il aimerait de temps à autre devenir joueur…).
Chaque joueur dispose de son propre tableau et réfléchit.
Au bout d’un temps déterminé chacun annonce son mot et ses points.
Seul le meilleur mot est conservé, et écrit sur un tableau géant (Eliane nous en a confectionné un de toute beauté) ainsi que sur le tableau de chacun.
L’arbitre tire à nouveau suffisamment de lettres pour compléter à 7 et on recommence jusqu’à épuisement des lettres.
Si vous voulez un exposé plus complet, « tío GOOGLE » vous le donnera en frappant scrabble-duplicate mais le mieux est de venir à Lannion le 10/10, le 14/11 ou le 12/12 : vous y trouverez un des jeux du local, une compagne ou un compagnon pour vos débuts et un café serré pour vous débloquer les méninges.
J’espère que le titre et la première phrase ne vous auront pas dégoûtés du jeu « classique » : de toutes façons il n’ y a pas de « W » au scrabble espagnol. Vous pouvez y jouer en ligne sur le site REDELETRAS.COM
Hasta pronto ?

Vous avez bien sûr repéré les dates que Michel vous a données : 10 octobre, 14 novembre et 12 décembre. A 14h30.

Tanguy, de Corse
Viaje / Voyage 2010

El GazapO vous l’avait promis : voici le programme détaillé du voyage Amigoëlos 2010 :
Notre car grand tourisme Jézéquel quittera Lannion le dimanche 11 avril au petit jour, « dans la fraîcheur de la nuit finissante », comme dit Valérie, et après le détour habituel par Paimpol, mettra le cap sur l’Hôtel Tudanca, à Miranda de Ebro, où nous passerons la première nuit, comme en 2008, lors du voyage en Galice.
Avec un peu plus de 1000 kilomètres, cette première étape sera la plus longue. Le lendemain, nous repartirons vers le sud, pour arriver à Trujillo dans l’après-midi. A Trujillo, petite ville de 10.000 habitants, nous serons logés à l’hôtel *** Victoria, du 12 au 22 avril, en demi-pension.
Pendant le séjour, nous ferons six excursions, et une randonnée pédestre, qui nous permettront de visiter Cáceres, Guadalupe, Mérida, Alcántara, Monfragüe, Plasencia et la Vallée du Jerte, ainsi que les abords de Trujillo, où nous resterons les jours de repos obligatoire du conducteur du car.
Nous prendrons le chemin du retour le 22, pour dormir à Hondarribia, au Pays Basque, à l’hôtel Jáuregui, et rentrer en Bretagne le lendemain.
Le prix de ce dixième voyage a été arrêté à 950 euros TTC ( Voyage A/R, Hôtels, Demi-pension, Excursions, Visites groupées). Pour information, sachez que le car est déjà à moitié plein, et que par conséquent il ne faut pas perdre de temps pour vous inscrire si vous souhaitez y prendre place.
Comme d’habitude, pour vous inciter à vous documenter sur notre nouvelle destination, région aussi belle que mal connue, voici les cinq premières questions du petit quizz mensuel qui vous permettra peut-être de gagner quelques bonnes bouteilles de vin, de vin d’Estrémadure, évidemment :
1. Quel nom reçoivent les vins d’Estrémadure, élaborés en famille de manière artisanale ?
2. Francisco Pizarro, qui y est né, a sa statue à Trujillo, mais également dans deux autres villes du monde. Lesquelles ?
3. Quel fruit a donné sa réputation à la vallée de la rivière Jerte ?
4. Quelle contrée Luis Buñuel a-t-il filmée dans son documentaire « Tierra sin pan » ?
5. Dans quelle autre ville l’évêque de Cáceres a-t-il des obligations épiscopales ?

Otros Viajes / Autres Voyages
par Valérie


Yvon, qui semble avoir toujours autant d’humour, m’a demandé un article sur mes vacances en Espagne. Comme s’il ne savait pas que l’Espagne, ça ne se raconte pas !
Mais bon, on va essayer :
« Nous partîmes de bon matin, dans la fraîcheur de la nuit finissante, pour rejoindre Saragosse… »
Je trouve que ça le fait, de commencer par "nous partîmes de bon matin". Mais en vrai, nous partîmes le jeudi soir juste après le boulot. L’Espagne n’attend pas. Réservation à Valence à partir du samedi pour la première semaine, si on veut voir un peu Saragosse et Teruel en passant, pas intérêt à traîner. Donc, première étape le soir même au Formule 1 de Niort, ce qui permet de gagner quatre heures le lendemain, en ayant dormi quand même…
Ne négligeons pas ce passage par Niort. Niort, c’est la route. D’où qu’on vienne, où qu’on aille, on passe toujours par Niort. Après Niort, la route s’élargit, l’horizon se dégage, on commence à respirer. Et surtout, ce qu’il y a de bien avec Niort, c’est qu’on sait qu’on ne va pas s’arrêter là. Jamais. Autant Grenade est une ville où on va, autant Niort est une ville où on passe. Difficile de dire à quoi ça tient… Evidemment, du temps où l’autoroute n’était pas finie, on pouvait en profiter plus pleinement. Tout fout le camp.
Dans le sens inverse, Niort, c’est l’essence même de l’angoisse. Déjà à Bordeaux l’estomac commence à se nouer, les premiers panneaux annonçant Niort ne sont pas loin, ils annoncent surtout la fin. Car s’il y a une chose détestable entre toutes, c’est bien de revenir de vacances.
Donc, entre deux passages à Niort, petit détour par l’Espagne d’en bas à droite : Saragosse, Teruel, Valence, Murcie, Cazorla, Quesada, Ubeda, Grenade, Jaén, Antequera… Burgos. Un peu comme Niort, Burgos. Et même encore plus beau.
Que retenir de tout ça ?
Le musée Zabaleta, à Quesada.
Est-ce à dire que le reste n’avait pas d’intérêt ? Non, c’est bien ça le problème. Et une simple énumération n’apporterait rien.
On ne peut pas écrire sur l’Espagne, comme disait à peu près Hemingway dans un livre entièrement consacré à l’Espagne : Mort dans l’après-midi. Politiquement tout à fait incorrect, génial de mauvaise foi et de subjectivité, dépourvu de fioritures romanesques… à lire absolument.
D’aucuns diront que je ne suis pas Hemingway, et que tout ce qu’on me demande, c’est de raconter mes vacances. Certes. Mais raconter quoi, comment ? Les aires d’autoroute, la qualité des logements… ça va pas intéresser grand monde. Si c’était bien ? Ben oui. Quel jour on était où… peu importe : une autre année, ce serait ailleurs. Car enfin l’essentiel, au-delà des vacances, c’est toujours l’Espagne. Alors…
Bon, Yvon, ça va pas être possible.
Dans un prochain article, si je veux, je raconterai mes vacances en Espagne, les seules qui m’intéressent vraiment : les prochaines.

sábado, 29 de agosto de 2009

N° 117. Septiembre de 2009









Bonne Rentrée !
Buena Vuelta al Cole !

Et voilà, c’est le Forum des Associations, c’est-à-dire la fin de l’été et la reprise de nos activités associatives.
Au fait, comment met-on « forum » au pluriel ? La question n’est pas gratuite, car cette année nous en ferons quatre, de forums (ou fora, ou fori), présage probablement d’une treizième année bien remplie, qui verra naître une nouvelle activité : un cours de guitare flamenca, d’où la photo de première page.
Nouveauté également dans les cours de danse, puisque Pepita quitte Saint-Brieuc pour Lanvollon, dont la municipalité l’accueille à bras ouverts !
Pour le reste, pas de grands changements. On a essayé dans la mesure du possible de maintenir les horaires des cours de l’année dernière, en espérant qu’ils conviendront au plus grand nombre.
Les scrabbleurs retrouveront dès le mois d’octobre leur partie mensuelle du samedi après-midi à Lannion, et les danseurs leurs soirées salsa, tango ou sevillanas, au Triskel ou ailleurs.
Et bien sûr, il y aura cette année encore une nouvelle édition de rencontres devenues classiques, telles la dégustation de vins, la loterie de Noël et la randonnée sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Sans oublier le voyage d’avril !
Alors ouvrez-vite votre GazapO de rentrée pour tout savoir et ne rien manquer.
Bonne rentrée à tous !


Quadruple (Cuádruple) Forum

C’est sûr, le premier week-end de septembre ne sera pas de tout repos. En effet, pour le Forum annuel des Associations, il nous faudra, le samedi 05 septembre, être sur trois fronts en même temps, à savoir Paimpol, Lannion et Ploumagoar.
Heureusement que les organisateurs du Forum de Lanvollon, auquel nous participerons pour la première fois, ont eu la bonne idée de faire ça le lendemain !
Il va sans dire que toutes les bonnes volontés seront les bienvenues et que nous ne serons jamais trop nombreux pour assurer les permanences. Comme vous le savez, plus on est de fous …. En principe tous les adhérents dont nous avons l’adresse électronique ont déjà été contactés, et plusieurs ont répondu à l’appel, mais il reste encore des créneaux à occuper. Alors, si vous pouvez vous libérer une heure ou deux pour tenir le stand de Los Amigoëlos à Paimpol, Lannion ou Ploumagoar le 05/09 ou à Lanvollon le 06/09, inscrivez-vous dès que possible en envoyant un e-mail a "losamigoelos@wanadoo.fr" ou en téléphonant au 02 96 22 13 42.
Précisons, pour ceux qui n’ont jamais pris part à cette journée, que le « travail » n’est pas vraiment épuisant. Il consiste tout simplement à informer les visiteurs sur les activités de l’association ( il y aura une brochure), à distribuer des prospectus aux personnes intéressées, ainsi qu’à servir, selon l’heure, la sangría ou le café. Là, en principe, tout le monde est intéressé. Vous pouvez également, à l’occasion, être appelé à enregistrer des inscriptions. Et toujours, cela va sans dire, avec votre plus beau sourire !
Le forum, c’est aussi une bonne occasion de voir danser Pepita et ses élèves, qui cette année encore feront sur scène une démonstration de leur talent. Alors prenez note, le 05 septembre, elles seront sur la scène de la salle des fêtes de Paimpol de 14h00 à 14h15 (précises) et à Lannion (sous le chapiteau de la Place du Centre) de 16h30 à 17h00. Et le lendemain, le dimanche 06 septembre, elles remettront ça à Lanvollon, à 15h00.













Portes Ouvertes
Puertas Abiertas


Elles auront lieu après la semaine du Forum et avant celle de la rentrée, le mercredi 09 à Paimpol (Villa Labenne, 2ème étage, de 17h00 à 20h00), le jeudi 10 à Lannion (19, rue Saint-Marc, de 10h00 à 19h00), le vendredi 11 à Guingamp (Espace Loisirs du Roudourou de 17h00 à 20h00) el le vendredi 18 à Lanvollon (Salle Bernard Locca de 18h00 à 20h00).
Ne manquez pas d’en informer les personnes de votre entourage qui à votre avis pourraient être intéressées par les activités de Los Amigoëlos, et profitez-en vous-mêmes pour passer dire bonjour, avec ou sans votre fiche d’inscription pour la nouvelle saison.


Asamblea General + Fiesta
AG + Auberge Espagnole

L’AG annuelle aura lieu le samedi 10 octobre à partir de 18h30 à la salle des fêtes de Pommerit-Jaudy. Et puisque la salle sera à notre disposition, nous en profiterons pour faire ensuite une petite fête qui commencera, disons vers 20h00. Ce sera comme d’habitude une auberge espagnole à laquelle chacun apportera à boire et à manger (sans oublier les couverts).
Précisons qu’on peut venir à la fête sans assister à l’AG, et vice-versa.


Cours d’espagnol

Pas de changements importants, ni dans les horaires ni dans l’organisation des cours d’espagnol, qui reprendront le lundi 21 septembre ( et dès le 16, en remplacement du 11 novembre, pour ceux d’entre vous qui ont cours le mercredi ).
Il est possible, mais cela ne dépend pas de nous, que nous changions de salle à Paimpol, si la mairie nous trouve le local de plain-pied que nous lui avons demandé. Quoi qu’il en soit, les horaires sont ceux que vous trouverez sur http://www.losamigoelos.com/
Evidemment, si aucun des créneaux proposés ne vous convient, n’hésitez pas à contacter Yvon pour essayer de trouver avec lui une solution satisfaisante.




















Baile / Danse

Pas facile, de trouver des salles municipales pour les cours de danse, et Pepita en sait quelque chose, qui a passé une partie de ses vacances à essayer de résoudre un problème comparable à celui de la quadrature du cercle ! Mais, miracle, grâce à la compréhension d’un conseiller municipal de Lanvollon elle semble y être parvenue, au prix cependant d’une restructuration importante de son planning, dont vous trouverez la dernière mouture, encore susceptible de petites modifications, sur http://www.losamigoelos.com/ .
Quant au premier stage de danse de la saison, il aura lieu le week-end du 14 et 15 novembre à la salle municipale de Pommerit-Jaudy. Il sera animé par Antonio TRIANA, qui consacrera 8 heures à enseigner aux stagiaires, toutes danseuses averties, le maniement du « mantón », ce grand châle, lourd comme une cape de torero, que les danseuses de flamenco font virevolter en dansant.
Mais avant cela, les amateurs de flamenco, danseurs ou non, auront rendez-vous le 24 octobre à 21h00 au théâtre de l’Arche, à Tréguier, pour un spectacle intitulé « A Compás del Corazón », présenté par la danseuse Karine González et ses trois musiciens. Les billets seront en vente à partir du 14 octobre. Pour de plus amples renseignements : 02 96 92 31 25 ou accueil-culturel@ville-treguier.fr.














Clases de Guitarra flamenca
Cours de Guitare flamenca

C’est indiscutablement la grande nouveauté de cette rentrée 2009 !
Depuis quelques années, Fernando partage entre sa Bretagne d’adoption et son Espagne natale une retraite active qu’il consacre à la peinture, à l’écriture, à la musique, et en particulier, dans ce domaine, à la guitare flamenca, dont il joue depuis toujours, et avec laquelle il est déjà venu plusieurs fois au Rusquet faire danser Pepita et ses élèves.
Il continuera cette année à le faire, de façon systématique, mais il a également décidé d’aller plus loin et de proposer aux musiciens intéressés par cet art difficile des cours hebdomadaires structurés, qui auront lieu au local de la rue Saint-Marc, à Lannion.
Fernando étant toujours en Espagne, nous ne sommes pas en mesure, à ce jour, de vous donner les horaires, mais vous pouvez d’ores et déjà, si vous êtes intéressé(e)s par cette nouvelle activité, nous le faire savoir par mail à « losamigoelos@wanadoo.fr » ou par téléphone au 02 96 22 13 42.
Dès que Fernando sera rentré, les personnes pré-inscrites seront invitées à une réunion au cours de laquelle il leur présentera en détail son programme pédagogique et étudiera avec elles le calendrier et les horaires des cours pour l’année 2009-2010.















Scrabble en espagnol / castellano

Le scrabble n’est pas seulement un jeu de mots et de stratégie passionnant. C’est aussi une façon ludique d’enrichir son vocabulaire (et d’améliorer sa conjugaison), comme le savent les mordus qui depuis quelques années se retrouvent une fois par mois au local de Lannion pour une partie en « duplicate » qui dure environ 3 heures.
Cette année le premier rendez-vous des « escrableros » (mot non valide) sera le samedi 10 octobre, à 14h30. Le record à battre, qui tient depuis décembre dernier, est de 810 points.
Et sachez, si vous craignez de vous retrouver confrontés à des « pros », que vous pouvez venir en simples spectateurs, ou comme arbitres. Il y a toujours du café et de bons petits gâteaux !


Viaje / Voyage 2010

Nous ne pouvons pour l’instant vous en donner que la destination : Trujillo, en Estrémadure comme on dit en français, ou Extremadura, si on parle espagnol. Trujillo, berceau de conquistadores, est une ville de taille moyenne pétrie d’histoire, à partir de laquelle nous sillonnerons cette région mal connue, entre la Castille et l’Andalousie, et à cheval sur l’Espagne et le Portugal.
Nous irons à Guadalupe, voir le monastère où trône la Vierge noire du même nom, à Mérida, capitale de la Lusitanie romaine, à Cáceres, dont toute la vieille ville est classée au Patrimoine de l’Humanité. Nous randonnerons dans un des plus beaux parcs naturels d’Europe: Monfragüe, paradis des ornithologues, et nous ferons également une petite incursion au Portugal, où nous visiterons Evora.
Dès le mois prochain vous aurez une information détaillée sur tous les aspects de ce nouveau voyage (moyens de transport, hôtel, budget, planning prévisionnel) mais si vous êtes intéressé(e)s vous pouvez déjà le faire savoir à Yvon, car il y aura probablement de la demande.
Au mois de novembre, la dégustation annuelle de vins et produits locaux sera consacrée à l’Estrémadure, et comme tous les ans, nous garderons quelques bonnes bouteilles pour les gagnants du petit quizz mensuel sur cette belle région, qui commencera dès le mois prochain.


Réinscription / Reinscripción

Vous trouverez dans ce GazapO de rentrée une fiche d’inscription 2009-2010. Avant de la remplir, vous pouvez en faire une photocopie pour un(e) ami(e) intéressé(e). une fois renseignée de la façon la plus lisible et complète possible, vous pouvez 1). la renvoyer par la poste. 2). l’apporter au Forum. 3). l’apporter aux Portes Ouvertes. 4). l’apporter au premier cours. Sans oublier d’y joindre le(s) chèque(s) correspondant(s). Les couples vivant à la même adresse peuvent utiliser la même fiche.

Nacimiento / Naissance

Gwenaëlle et Jérôme ont quitté Lannion pour Grand-Fougeray l’an dernier, mais ils ne nous ont pas oubliés, et nous ont envoyé en juin dernier cette jolie photo, avec le texte suivant : « C'est une petite fille ! Elle se prénomme Charlotte. Elle pèse 3 kg et mesure 50 cm. Et surtout: surtout, nous n'en sommes pas peu fiers ! »

domingo, 31 de mayo de 2009

Spécial Andalousie 2009

Lagartos y Lagartas por Pepita

La excursión a Jaén fue para mí la ocasión de volver a mi barrio natal, el más antiguo de la ciudad, el Barrio de la Magdalena (“Malena” con el acento local). Allí, después de visitar el Palacio de Villardompardo, con sus baños árabes, su museo de las Artes y Costumbres Populares y su magnífico museo del arte naïf, fui hasta la Fuente del Lagarto.
“Lagarto” es el apodo con el que, en Andalucía, se nos conoce a los jiennenses, debido por lo visto a una leyenda, cuya primera referencia escrita se remonta al año 1628, y que cuenta que en una cueva, junto a la fuente de la Magdalena, apareció un enorme lagarto que atemorizaba a los vecinos, porque se comía a las muchachas que iban por agua o a las ovejas de los alrededores. Esto duró hasta que un pastor (otras versiones hablan de un caballero o de un preso), harto de que el lagarto se comiera a sus ovejas, mató a una de ellas y rellenó el pellejo con una mezcla de paja encendida y pólvora.
El lagarto se comió el engaño y murió abrasado por dentro. De esta leyenda, además del apodo y de la fuente, ha quedado una frase, que todavía hoy se les puede escapar a los jiennenses cuando se ponen furiosos contra alguien: “¡Ojalá revientes como el lagarto de la Malena!”
Afortunadamente, durante el día que pasé en Jaén, no oí esta frase tan agresiva. En Jaén sólo me encontré con gente simpática, empezando por mi prima Ana, a quien no conocía todavía, y con la que pasé una parte de la tarde hablando de la familia, y de las vueltas que da la vida.

Impressions… par Christiane

Quand on décide de partir en voyage avec Los Amigoëlos, on sait qu’on en reviendra nanti de riches connaissances de la région d’Espagne visitée.
Je laisse à ceux qui voudront parler de ces découvertes superbes le soin de nous en faire part et je me contenterai de dire quelques mots sur la vie quotidienne des touristes de notre sympathique communauté.
Petite appréhension pour les nouveaux qui se demandent comment ça se passe et grand plaisir pour les anciens de retrouver les fidèles, ceux avec qui nous avons établi des amitiés de voyage et la complicité d’une nouvelle aventure.
Très vite, les nouveaux adoptent le fonctionnement et déjà, au premier petit déjeuner, dans la salle de restauration, on se reconnaît, on se raconte et tout le monde comprend qu’on est tous logés a l’enseigne Los Amigoëlos et le Best Western Hotel devient rapidement notre bien nommée « Auberge Espagnole ».
Dès les premières excursions, on découvre ceux qui, en manque de sport, veulent marcher vite pour aller le plus loin possible et dépenser leur énergie, ceux qui marchent plus lentement mais qui sont désireux de fixer dans leurs appareils de photos ou leurs caméras les paysages ou les extraordinaires traces du passé, ceux qui sont plus attirés par le soleil et la plage et ceux qui sont à la recherche des meilleurs endroits pour déguster les meilleures tapas, tandis que certains sont perpétuellement à la recherche d’herbes rares ou moins rares.
Et puis il y a celles qui, comme moi, se passionnent pour la danse. Je ne peux donc pas ne pas parler de Juan, qui fut notre maître de flamenco et à travers qui nous avons vu danser toute l’Andalousie. Nos huit danseuses venues du nord-ouest de la France lui ont fait tremper sa chemise de sueur tant son ardeur à nous transmettre son art était grande. Pas facile de faire travailler les "taconeos" et autres "escobillas" au rythme de son "alegría" à des petites Françaises qui n’avaient que huit jours pour s’entraîner avec lui. Heureusement, notre Pepi avait déjà bien préparé le terrain et Juan a gardé sa chemise jusqu'à la fin de notre stage.
Restons avec la danse pour évoquer aussi la Cueva de « María la Canastera », lieu magique que cette ancienne cave de gitans dans le quartier « Sacromonte » de Grenade, où nous avons eu la chance de voir danser d’authentiques "bailaoras". Mais quelle ne fut pas notre admiration quand soudainement Pepi a bondi sur la piste de danse et, sur le rythme donné par le guitariste, nous a enchantés par une démonstration spontanée de flamenco, au travers de laquelle nous avons compris ses origines andalouses. Puis, après un dernier verre de malaga et il est déjà temps de repartir….
Les premiers Amigoëlos descendent à Plestin, puis quelques autres quittent le car à St-Michel. Puis c’est à nous, le contingent lannionais, de faire nos adieux. Il n’y a plus dans le car que les Paimpolais. Mais il reste dans toutes nos têtes des souvenirs formidables.

Andalucía por Lydia

No conocía Andalucía. Descubrí una región que merece ser conocida. Hay tantas cosas que me gustaron en nuestro viaje que no sé de qué hablar precisamente :
*De las visitas de las ciudades y de sus monumentos famosos, la que más me gustó fue Granada, el jueves santo, por las animaciones por todas las calles.
*De las procesiones, la del Viernes Santo Málaga era impresionante. Me pareció que toda la gente estaba fuera.
*De los paisajes hermosos, me gustó mucho La Sierra Nevada con nieve detrás de La Alhambra, pero sobre todo El Cabo de Gata. Fue un día de descubrimiento por el “desierto”. Hice una caminata con Francine y Hervé, a quienes no conocía antes. Anduvimos de San José hasta la playa de Mónsul por las crestas, haciendo pequeñas paradas para admirar los panoramas. Encontramos el camino buscando piedras unas sobre otras. Hervé me explicó que era una marca de los caminantes experimentados y al pasar añadimos una piedra más. Almorzamos sobre las crestas, al abrigo del viento, antes de bajar a la playa de Mónsul. (Foto)

*De los momentos especiales, el más fuerte fue el espectáculo de flamenco en el Sacromonte granadino: un momento inolvidable en un lugar mítico. Me encantó, y me doy cuenta de la suerte que tuvimos de vivir esta noche.
*De los españoles, diré que fueron muy amables por todo y hablaron fácilmente con nosotros.
*Del almuerzo del último día, en Málaga, diré que fue un festín, a base comida típica del Mediterráneo y con vinos excelentes (¿No es verdad, Marcelo ?), que es la clase de comida que hubiera preferido tener en el hotel, en lugar del bufé, que fue la único que no me gustó.
*Y en cuanto al ambiente en nuestro grupo, fue muy bueno, especialmente en el fondo del autocar, donde nos entretuvimos mucho. No conocía a nadie antes, o sólo un poco. Ahora espero verles a todos de nuevo.
Muy pronto, claro.

De Puros y de Sellos por Francine

En Andalucía, durante la Semana Santa, era muy difícil conseguir sellos para las postales...... Y os voy a contar una historia en forma de adivinanza:
¿ A quién se le ocurrió decir que en Granada, para comprar sellos en un estanco, también era necesario comprar un cigarro puro, por ejemplo un Monte Cristo o un Romeo y Julieta, y que si no se compraba el pro (15€) no se podía comprar el sello (0,62€) ?
Por supuesto, no era verdad, pero fue muy divertido, porque todo el mundo lo creyó. Para ayudaros a identificar a las culpables, os voy a dar más indicios: eran dos chicas, sentadas en el fondo del autocar, que siempre estaban de buen humor. Ambas tienen un nombre que comienza por la letra M.


¡ Vive les bretelles ! par Marcel

2009 m'a fourni une nouvelle opportunité de partir à la découverte (ou à la redécouverte) de l'Espagne, cette fois en Andalousie.
Le choix de l'hôtel s'est révélé judicieux: un trois étoiles très confortable situé près de la mer. Une table abondante et variée, y compris la possibilité d'obtenir, au petit déjeuner, bacon et œufs, ou omelettes. Un regret cependant: l'établissement est situé loin de la ville, ce qui rend difficile le trajet à pied pour la promenade ou le "shopping".
Les cars mis à notre disposition étaient confortables, propres et conduits par d'excellents chauffeurs. Grâce à ce service, nous avons pu découvrir Málaga, Almería, Jaén et d'autres localités.
J'ai, en particulier, admiré les paysages sauvages de la Sierra Nevada et apprécié de revoir Grenade, visitée pour la première fois il y a quarante-six ans. Quel chemin l'Espagne a parcouru dans tous les domaines depuis cette époque!
Parmi tant de visites intéressantes, je dois souligner, en particulier, la procession très spectaculaire du Vendredi Saint, ainsi que la montée longue et rude du Sacromonte à Grenade. La récompense de ces efforts fut la possibilité d'assister à un très beau spectacle de flamenco.
Ce voyage s'est terminé en beauté par un excellent repas à Málaga, pris dans une ambiance joyeuse et amicale. Nous avons pu apprécier un excellent vin blanc (dont je n'ai pas retenu l'appellation). Il ne faut pas oublier non plus le vin de Málaga que nous avons tous dégusté avec modération, mais avec délice.
Le départ de l'aéroport de Málaga fut quelque peu malaisé pour moi. Pour la première fois, j'ai dû, comme tout le monde, ôter ma ceinture lors du contrôle avant l'embarquement. Pressé par le temps, je n'ai pas pu la remettre et il devait être plaisant de me voir me débattre avec mes bagages....et mon jean qui s'obstinait à vouloir tomber sur mes talons!
Heureusement plusieurs de mes compagnons de voyage sont venus à mon secours. Ils ont pris soin de mon sac et de ma valise, me tirant ainsi d'une situation embarrassante!
Qu'ils en soient vivement remerciés !

Deux Musées par Yvon

Se croisent-ils parfois, dans l’au-delà des peintres, ces deux Andalous qui de leur vivant ne se sont jamais vus ? Et si tel est le cas, de quoi se parlent-ils ? De la gloire du premier ? De l’effacement de l’autre ? Des belles femmes de Paris ? Des vieux oliviers de Jaén ? Ou des musées que leur ont financé la toute-puissante "Junta de Andalucía" pour le premier, et la toute-modeste "Diputación Provincial de Jaén" pour l’autre ?
Ces musées, beaucoup d’entre nous les ont visités tous les deux, à Jaén et à Málaga. Et si on nous demandait comment s’appelle le peintre honoré à Málaga, nous répondrions en cœur « Picasso ! », ou même « Pablo Picasso !» ou même peut-être « Pablo Ruiz Picasso ! ». Mais si on nous posait la même question pour le musée de Jaén, combien pourraient répondre « Manuel Moral Mozas » ou « Manuel Moral » ou même tout simplement « Moral » ?
Et pourtant ! Et pourtant, je serais prêt à parier un Picasso (si j’en avais un à la maison) que nous sommes tous sortis plus heureux du musée d’art naïf Manuel Moral de Jaén (gratuit), que du flambant neuf « museoPICASSOmálaga » (graphie utilisée sur les murs de l’édifice et les billets d’entrée à 6 euros).
Et non seulement plus heureux, mais aussi, ceci expliquant peut-être cela, moins dubitatifs. Les commentaires, en effet, furent aussi enthousiastes à Jaén qu’hésitants à Málaga. Tout simplement parce qu’il est beaucoup plus facile de dire sincèrement qu’on est ému par la peinture naïve d’artistes dont on ignore le nom, que d’avouer qu’on est déçu par un musée entièrement consacré à Picasso, et qui n’est pas vraiment à la hauteur de la publicité qu’on en fait.













Manuel Moral Mozas est né à Torredelcampo (Jaén) en 1908 et mort à Torredelcampo (Jaén) en 1989. Il y a donc vécu 81 ans et y exercé plusieurs métiers, dont celui de menuisier. Marié trois fois, il a eu six enfants. Il n’a commencé à peindre qu’à l’âge de 69 ans. Au Musée des Arts et Coutumes Populaires de Jaén, auquel il a fait don de ses œuvres, toute une salle lui est consacrée et depuis le 17 mai 1979 une rue de Torredelcampo porte son nom. "Enfant préféré” de son village natal depuis le 10 juin 1984, il y a sa statue, œuvre de son fils, le sculpteur Juan Moral. Et c’est bien la moindre des choses pour cet autodidacte qui un jour affirma : “notre village, c’est comme notre père et notre mère en même temps”.

Playas et Flamenco par Eveline

Mes craintes concernant les voyages organisés se sont vite effacées. En effet nous n'étions pas, comme je l'avais imaginé, déambulant dans les rues comme un troupeau, mais complètement autonomes. Nous avons vite compris que la première chose à faire, lorsque le car nous déposait, était de trouver la « Oficina de Turismo », et ensuite chacun s’en allait avec sa (ou ses) chacune.
L'Andalousie est une région fantastique, les villes que nous avons visitées ont chacune un caractère particulier, mais j'ai plus apprécié la sortie nature à San José, dans le parc de Gata, avec des criques désertes, des rochers étonnants, des plages de sable fin, des grottes le long des plages, mais pas chaude la mer ! Tout cela grâce à Yvon, l'explorateur, qui toujours voulait voir ce qui se trouvait derrière ce rocher, après cette plage, au bout de ce chemin...
L'autre partie qui m'a enthousiasmée c'est le stage de flamenco ! Génial ce gentil prof, épuisé, liquéfié dès le premier jour tellement il s'était donné à fond ; tapant des pieds, retenant sa respiration, accentuant les mouvements pour bien nous faire comprendre par le gestuel ce qu'on ne pigeait pas par les paroles. Si gentil Juan, qu'on l'aurait bien emmené chez nous dans nos bagages ! Toutes les huit, on l'adorait, et le dernier jour, ne le voyant pas venir, nous étions très déçues que ce soit le grand chef qui prenne la direction du cours, même s'il était un très bon pédagogue. Puis ce fut à lui à son tour d'être déçu, quand finalement nous avons toutes poussé un cri de soulagement en voyant Juan arriver, honteux de s'être trompé dans les horaires !
La chorégraphie que nous avons apprise reste à peaufiner, mais pour cela, nous comptons sur Pepi !

Eclipse par Alain

Málaga.



Vendredi 10 avril 2009.


De 23h00 à 23h30.

NDLR: Cet écran, qui fera largement sourire quarante neuf personnes, restera probablement un mystère pour les autres. Nous en sommes désolés !

Vamos a la playa por Miguel

Il y avait une petite plage près de l’hôtel Salobreña. Tout près : à peine 80 mètres…mais 80 mètres en contrebas. Pour s’y rendre il fallait donc emprunter un sympathique chemin qui serpentait dans la végétation odorante du printemps. On y trouvait aussi des lézards et des chenilles processionnaires (n’oublions pas que c’était la semaine sainte !). Certains y ont même vu une vipère.
A mi-chemin, le parfum changeait, face à un petit élevage de chevaux dont la position à flanc de coteau ne manquait pas d’étonner.
Ensuite il suffisait de suivre le cours d’un petit ruisseau pour arriver à la plage. Cette crique minuscule, quasi désertique, entourée de rochers, était formée de galets. Mise à part la couleur de la Méditerranée, elle n’était donc guère exotique pour des Bretons. Il faisait bon s’y reposer, ne serait-ce que pour trouver le courage de remonter la pente : il fallait la mériter, sa Manzanilla !
Ajoutons que, malgré la rudesse de la pente, quelques audacieux n’hésitaient pas à faire l’aller-retour au pas de course. Il est vrai qu’il s’agissait des compagnons des danseuses de Pepi, qui voulaient sans doute s’activer eux aussi, tandis qu’elles s’épuisaient en zapateados à Motril.


Les mille facettes de Grenade par Jocelyne

Nous voici à Grenade de bon matin, cinquante Bretons descendus du car avec le plan de la ville en main et, pour certains, un guide…. du Routard ou Michelin.
Pour nous, premier réflexe : suivre les conseils d’Yvon et repérer le lieu de notre soirée Flamenco trois jours plus tard ! Nous longeons donc le Darro, jolie petite rivière qui serpente au pied de l’Alhambra. Il est encore tôt, les terrasses des bars et restaurants sont désertes.
Puis nous montons la "Cuesta del Chapiz" au sommet de laquelle se trouve le quartier du Sacromonte, le quartier gitan, avec toutes ses petites maisons blanches accrochées à flan de colline, ses grottes, habitées, et pour certaines d’entre elles, se préparant à recevoir les touristes pour les spectacles de flamenco du soir. Nous prenons un énorme plaisir à flâner dans les ruelles d’où nous avons une très belle vue sur la ville de Grenade.
Nous redescendons par le quartier de l’Albaicín, ensemble pittoresque de rues et de places, très vivantes, surtout en ce jour férié du Jeudi Saint, et c’est presque par hasard que nous arrivons sur la place San Nicolás d’où nous découvrons le panorama exact que nous trouvons sur toutes les cartes postales et posters de Grenade : l’Alhambra dans toute sa splendeur avec comme écrin la Sierra Nevada enneigée.
Quelle ambiance sur cette petite place ! Des jeunes baba cool, vendeurs de bijoux, de portraits, de dessins, des musiciens, des chanteurs, des danseurs (Pepita peut vous en parler !)….la place du Tertre en quelque sorte !
Nous continuons notre descente et nous arrivons autour de la cathédrale, dans le quartier de l’Alcaicería, le vieux souk arabe, et dans ces ruelles nous nous croyons replongés en Tunisie ou au Maroc.
Décidément Grenade est une ville fascinante par sa beauté, sa diversité et je laisse le soin à d’autres de parler de l’Alhambra et de ses jardins, de la Cathédrale et de toutes les merveilles d’architecture que comporte la ville.

Huit Femmes par Jeannine

En clin d'oeil à la comédie policière et déjantée de François Ozon : “Huit Femmes”, je vais vous raconter une autre histoire de « 8 femmes », un court métrage musical et chaleureux.
Huit aficionadas passionnées sont parties sur la route du flamenco à la rencontre, sans le savoir, d'un danseur endiablé qui les a littéralement subjuguées.
Aucune ne connaissait le talent de Juan, professeur de danse à l'école de flamenco Angel Bermúdez, de Motril, qui a réussi le pari de se lancer avec ces huit femmes dans une aventure intense qui dura 12 heures.
Même si les heures furent parfois longues, les huit bailaoras restèrent toujours attentives à l'enseignement de Juan : claquements autoritaires des pied, mouvements légers des mains, gestes expressifs du corps.
Plus que de technique, la danse flamenca est avant tout une question de tempérament. Elle permet de traduire et d'exprimer ses émotions, des plus légères aux plus profondes, et au-delà des mots, des sentiments forts et intenses.
C'est tout ce « phénomène flamenco » que Juan a essayé de transmettre à ses huit élèves, en y mettant toute son âme et toute son énergie.
La fatigue et le découragement se lisaient parfois sur leur visage, le pur bonheur se voyait dans leurs yeux quand le danseur partait dans une démonstration : « Il restait immobile durant les premiers instants afin de s'imprégner de la musique, du son de la guitare, des claquements de mains et des chants. Puis il commençait une danse passionnée au son de la voix du cantaor ; c'est alors qu'on observait les émotions de l'artiste sur son visage et à travers tout son corps ».
Merci à Juan pour ce magnifique souvenir.

Journal de Bord par Marie-Christine

Après une nuit trop courte, nous –les danseuses- avons commencé la journée « sur les chapeaux de ... jambes », avec un jeune professeur de flamenco sympathique et plein d’énergie, un petit exercice qui a duré cinq heures ...
Le lendemain, le « spectacle » de la côte de Motril à Alméria nous a tous horrifiés avec ces serres en plastique s’étendant à n’en plus finir jusqu’à la mer et s’accrochant même aux flancs des montagnes. Il y en aurait 40.000 hectares ! On imagine le caractère plus que pénible du travail sous ces serres où la température oscille entre 45 et 50° (Voir l’article du numéro Hors Série de Politis de mai-juin 2009). Heureusement la voûte magnifique de la cathédrale d’Alméria (entre autres choses) nous a fait momentanément oublier cette triste réalité.
A Jaén, au palais de Villardompardo, nous avons admiré les bains arabes, but de la visite, mais nous avons eu l’heureuse surprise de découvrir également une très importante collection de peintures naïves qui nous a comblés de joie.
Plus tard nous avons à nouveau été émerveillés par la splendeur de l’Alhambra de Grenade que nous (Etienne et Marie-Christine) avions visitée, il y a plus de 40 ans... déjà ! Nous étions presque les seuls visiteurs à cette époque. A proximité - et en comparaison- l’architecture de l’extérieur du palais du roi « très catholique » nous a paru assez « lourdingue » et « m’as-tu vu ». Par contre la rotonde de la cour intérieure est superbe.
En redescendant de l’Alhambra vers le centre, nous sommes tombés sur une magnifique exposition en plein air : une série de photos très grand format, sur l’eau à travers le monde et l’état actuel de la Terre - pas toujours très reluisant-. Cela aurait mérité plus de temps... mais un touriste court toujours après l’heure !
Quant aux processions de la Semaine Sainte à Málaga, elles nous ont laissés perplexes : cela –à notre humble avis- ressemble davantage à des rites païens qu’à une cérémonie religieuse... N’est-ce pas un peu étrange de voir environ 150 hommes dans la force de l’âge porter dans les rues l’énorme trône d’une Vierge au somptueux manteau ? Quant à ces pénitents encagoulés, ils nous rappellent, je ne sais pourquoi, l’Inquisition.

Mon Grain de Sel par Etienne

Je me dis, tout de même, quelle merveilleuse Europe qui, pour l’instant, permet encore une étonnante diversité à deux encablures (un peu plus) de chez soi ! Dans un monde où l’on cherche à tout uniformiser, c’est assez réconfortant. Je me réjouis en particulier de voir qu’en Espagne le rouleau compresseur de l’anglais ne semble pas, jusqu’ici, avoir fait trop de ravages... A mon avis, l’Europe n’est désirable que si elle préserve la diversité de ses langues et de ses cultures et son fonctionnement démocratique ne sera possible qu’avec l’adoption d’une véritable langue internationale commune, qui ne peut être celle d’une nation dominatrice...

Le Contre et le Pour par Paul

Le voyage en avion à partir de Brest était fatigant et stressant, surtout à cause du changement d’aéroport à Roissy. Heureusement, à Salobreña nous avons pu nous ressourcer «avec beaucoup d’espace et de salons et tout le confort de cet hôtel à l’américaine Best Western ».
A chaque étape nous avons pu passer par un Office de Tourisme, mais certaines personnes auraient apprécié des suggestions de parcours recommandés, ce qui aurait réduit les temps morts.

- Mais :

A Jaén la pittoresque, grâce au guide Michelin, nous avons déniché «La Manchega », dans la calle Bernardo Lopez, sorte de ruelle pentue que nous avons manqué deux fois avant de la trouver. Nous avons alors accédé à une cave (en passant sous le bar),où étaient exposés des antiquités audiovisuelles. Le tout était fantastique, mais notre méconnaissance de la langue nous a fait commander 4 plats principaux, une entrée typique, du poisson, une escalope et un dessert. Pour nous, cet endroit a été un très bon moment.


A Málaga, la procession du Vendredi Saint a été fantastique, beaucoup de ferveur, de costumes, et des gens qui changeaient d’estrades pour ne pas en louper une partie. Bien sûr la recherche d’un endroit pour se restaurer a ressemblé à un parcours du combattant, tous les « bistrots » étant pleins à ras bord, à tel point que se faire servir était une gageure et qu’une fois en possession de sa mousse, il fallait se la mettre sur la tête pour faire un peu de place.
Le circuit de la Alpujarra était grandiose. L’Alhambra à Grenade était très belle ainsi que la Cathédrale. Et la rencontre à Yegen d’une famille de cabaretiers dans la montagne (au milieu de « nowhere ) a sûrement posé des questions.
Enfin, cerise sur le gâteau, nous n’avons pas réussi à perdre Marcel ( le caméraman )*.

*NDLR : Voir téléviseur

Las Alpujarras por Marie Paule

El día 14 de abril recorrimos Las Alpujarras de este a oeste a bordo de un autocar Romero, conducido por Benito.
Las Alpujarras se sitúan entre el mar y la montaña, apoyadas contra la ladera sur de Sierra Nevada. La región, que se compone de una serie de valles, es de una enorme belleza natural. Su clima suave combinado con una fuente fiable de agua para la irrigación es propicio para el cultivo de árboles frutales como naranjos, limoneros, manzanos, higueras, castaños, almendros y viñedos. La forma escalonada de la tierra hace que, en los pueblos, las casas parezcan estar apiladas unas encima de otras.
La región fue el último refugio de los moriscos después de la caída del Reino Nazarí De Granada en 1492. La influencia de la población morisca se puede observar:
- en la agricultura, por la forma de trabajar las terrazas y los sistemas de irrigación
- en la arquitectura cúbica típica también de las montañas marroquíes del Atlas
- en numerosos topónimos de origen árabe.
Las Alpujarras son un verdadero paraíso para los senderistas. Del pueblo de Yegen, donde nos detuvimos, sale el sendero de “Gerald Brenan” , que comienza en la que fuera “la Casa del Inglés”. En efecto el gran historiador vivió en Yegen entre 1920 y 1934 .Entre las obras de Brenan figuran “El Laberinto español” y “Al Sur de Granada”, cuya adaptación cinematográfica vimos en el autobús y en la cual cuenta su vida en Yegen.

Vendredi Saint à Málaga par Andrée

Après avoir suivi la sortie des premiers "pasos", ou "tronos", depuis le haut de la Alcazaba, nous nous sommes retrouvées Plaza de la Merced, où j'ai fait la connaissance d'un couple de Malagueños fort sympathiques, qui m'ont initiée aux rites de la Semana Santa.
Les processions, organisées par les confréries,. quittent leur église et se dirigent vers le centre de la ville. Elles se composent le plus souvent de 2 pasos, quelquefois plus. Le premier représente la Passion du Christ, le second est dédié à la Vierge. Les "pasos", très fleuris, sont précédés par des pénitents, vêtus d'une longue tunique aux couleurs de la confrérie et d'une cagoule très pointue, et suivis par des musiciens. Ils sont portés par des hommes, parfois des femmes, dont le nombre varie de 100 à 150, voire 200, suivant l'importance du "paso". Chacun doit porter environ 40 kg. Le plus difficile, c'est pour ceux qui se trouvent en dessous, non seulement à cause des tentures de décoration qui gênent la respiration, mais surtout à cause du positionnement des bras et des mains. En effet, les bras sont pliés, et c'est le creux des mains qui soutiennent le paso. C'est l'endroit recherché par tous les porteurs de "pasos", qui font ainsi un acte de pénitence.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'est pas difficile, pour les différentes confréries, de recruter les futurs porteurs de "pasos". Il y a même des listes d'attente. Les plus jeunes attendent le départ des plus âgés. Le fils de "mes" Malagueños, âgé de 34 ans, est porteur depuis 17 ans !

NDLR : Ce qui est probablement vrai à Málaga ne l’est pas partout. Ainsi, à Melilla, faute de volontaires locaux, la confrérie de "Nuestro Padre Jesús Cautivo" s’est vue cette année dans l’obligation de recruter des sans-papiers africains, indiens et pakistanais. Signe des temps !
Vous pouvez lire à ce sujet l’article paru dans El País le 05/04/09, en tapant sur Google les mots-clés : « el pais melilla recluta ».

De ci, de là par Laurence

San José – un village ordinaire ?

Après avoir visité plusieurs grandes villes, nous avons fait escale à San José. Je me demandais pourquoi notre « chef » avait choisi ce petit village, alors que nous étions si près des villages fantômes des westerns hollywoodiens. J’ai très vite compris. Et ce fut un dépaysement total !
Je m’étais habituée aux serres avec vue sur mer et aux champs interminables d’oliviers dans les montagnes. Ici, nous étions projetés dans un « mini-Mexique ». Les contrastes de couleurs m’ont beaucoup impressionnée : les reflets argents du soleil sur la mer bleue intense, une « arrière-plage » désertique débordant de cactus, puis un étrange champ de blé vert parsemé de coquelicots et surmonté d’un moulin. Rien à redire, c’était magnifique !

Málaga – une guitare, deux hommes, une voix.

Bien plus que les monuments, les musées ou les processions, le souvenir que je garde de cette ville est celui d’un vieil homme en costume et chapeau dont la voix résonne encore à mes oreilles. Ne se laissant pas blaser par un public peu accueillant, son chant était un souffle de gaieté, sa détermination, une invitation à plonger au cœur de l’Espagne.

Grenade, oh Grenade !

Au premier abord, on se dit que c’est une ville comme toutes les autres, mais petit à petit on se laisse captiver par son charme subtilement caché. Il faut dire que j’ai un faible pour les villes tout en hauteur, surplombées d’une forteresse. Et quelle forteresse que celle de Grenade ! Je comprends très bien la présence de chaises dans les salles du palais Nasrides. M’asseoir, lever la tête à en attraper un torticolis pour ne pas perdre une miette de chaque motif, chaque ouvrage travaillé avec minutie, c’était pour moi indispensable ! A l’extérieur du palais, les magnifiques jardins du Generalife auraient pu être un oasis de paix, les touristes (et moi) en moins…
L’Alhambra, l’Albaicín et le Sacromonte, voilà des lieux où je retournerai sans me faire prier ! Rien de mieux que de marcher à vue de nez – en regardant la carte en coin, d’enchaîner les rues sinueuses et pentues, puis de déboucher sur des places ensoleillées, grouillantes de monde, de se poser et d’écouter quelques sevillanas, d’admirer l’Alhambra du Mirador de San Nicolas, dans une ambiance légère et colorée, pour finir par s’imprégner de flamenco…
De très beaux moments que je suis contente d’avoir partagés avec les « anciens » - ce n’est pas moi qui l’ai dit la première – de ce voyage !