jueves, 2 de junio de 2016

N° 186. Junio de 2016. EXTRA n° XIV


Spécial Tenerife
 
Tenerife. Dessin de Vincent.

On vous l’avait promis. Eh, bien, le voilà, ce GazapóN extra n° XIV, le plus étoffé que nous ayons édité à ce jour, avec pas moins de 16 pages !
Sa lecture attentive permettra à ceux d’entre vous qui n’ont pas pu faire le voyage de savoir comment il s’est passé, et à ceux qui l’ont fait de s’en remémorer les meilleurs moments, qui n’ont pas manqué.
Bien sûr, nous n’avons pas tout vu, et de ce que nous avons vu, il y a sans doute des aspects qui manquent, mais il est bien connu que nul n’est parfait. Nous avons simplement fait de notre mieux, et c’est déjà beaucoup !
Comme illustration de la première page, nous avons choisi, mieux qu’une carte postale, ce dessin réalisé par Vincent lors de notre visite à La Orotava. Les cartes postales, et il y en a, vous les trouverez en pages intérieures, en noir et blanc, malheureusement.
Si vous voulez les voir en couleurs, c’est possible. Il faut pour cela consulter notre site internet. Vous n’y trouverez par contre que les cartes postales, mais pas les textes qui sont réservés à la version papier que vous avez entre les mains.
Et comme ce numéro est aussi celui du mois de juin, il contient également toutes les informations à connaître sur les différentes activités à venir comme le scrabble, les nouveaux cours de danse, la rando annuelle, les forums et bien entendu la grande fiesta annuelle à Pleudaniel à laquelle vous êtes tous attendus !

Scrabble en Espagnol

         Petite partie, le 21 mai dernier, avec un score final qui a péniblement atteint les 700 points, malgré un très beau scrabble de Michelle dès le premier jeu !
Au bout du compte, c’est Jeannine qui avec 565 points a remporté la victoire devant Annick, puis Michelle (qui n’a pas su garder son avance) et enfin Michel et Laurence.
Si tout se passe comme prévu, la prochaine partie, qui sera la dernière de la saison, aura lieu dans la grande salle totalement rénovée. Il y aura donc de la place pour tout le monde : joueurs et spectateurs. Ce sera le 18 juin à 14h00. Ne manquez pas l’appel !

               Charlotte

Voyage / Viaje 2017
           
Le GazapO est maintenant en mesure de vous confirmer ce qui n’était encore qu’une rumeur : le voyage 2017 nous emmènera aux Asturies, au bord de la Mer Cantabrique, comme les Espagnols appellent le Golfe de Gascogne. Comme d’habitude, il durera deux semaines, qui seront comprises entre le 28 mai et le 18 juin, les dates exactes restant à définir. Nous ne connaissons pas encore l’hôtel, et ne savons pas non plus si nous ferons le voyage en avion ou en car. Il est même possible que nous prenions le ferry. Tout cela va se mettre en place progressivement pendant l’été.
Ce que par contre nous savons déjà, c’est que nous serons logés en demi-pension dans un hôtel *** proche de la mer et que nous ferons une excursion un jour sur deux, formule qui a largement fait ses preuves ces dernières années. Nous pouvons également vous garantir que le prix sera inférieur à 1100 € /personne tout compris.
Si ce prochain voyage aux contours encore imprécis vous intéresse, vous pouvez d’ores et déjà nous le faire savoir en nous envoyant un mail à losamigoelos@wanadoo.fr .

  Annie
Flamenco en/à Lannion

            En raison d’un problème de communication il est possible que Los Amigoëlos ne figurent pas sur le programme officiel de la Fête de la Musique. Nos danseuses de flamenco seront cependant bel(les) et bien présentes, le 21 juin, sur le parking de Caërphilly à Lannion à 16h30. Venez nombreux les applaudir.

  Suzanne

Gran Fiesta de Fin de Año 
Grande Fête de Fin d’Année

            Notre fête annuelle des Spectacteurs aura lieu à la Salle des Fêtes de Pleudaniel le samedi 25 Juin à partir de 19h00.
            C’est une soirée privée, qui n’est pas ouverte au public en général, mais vous pouvez bien sûr amener parents et amis, surtout s’ils ont un talent artistique quelconque et/ou s’ils cuisinent bien.
En effet, la scène sera ouverte à toutes les personnes désireuses de s’y produire et le dîner consistera en une auberge espagnole composée des plats et des boissons apportés par chacun.
Il y aura également un écran sur lequel défileront les photos prises pendant le voyage à Tenerife. Tous les photographes du voyage sont par conséquent invités à mettre leurs meilleurs clichés sur une clé USB et à nous l’apporter ce soir-là.
Et si vous ne voulez pas manger dans du carton et boire dans du plastique, n’oubliez pas d’apporter vos couverts.

 Nicole

Forum des Associations

             Ce n’est pas encore fini que déjà ça recommence. La mairie de Lannion vient de nous inviter à participer au Forum des Associations qui se tiendra le samedi 03 septembre aux Ursulines. La mairie de Paimpol ne nous a encore rien dit mais selon toutes probabilités ce sera le lendemain, c’est-à-dire le dimanche 04 septembre à la Salle des Fêtes du Quai Loti. Deux dates à noter dès maintenant sur vos agendas.

 Maryse

Rando Saint-Jacques de Compostelle
Caminata de Santiago de Compostela

A peine annoncée dans le Gazapo de mai que notre randonnée annuelle d’une semaine sur les chemins de Compostelle est déjà complète. Vous pouvez cependant, on ne sait jamais, vous inscrire sur la liste d’attente au cas toujours possible où il y aurait des désistements. Pour mémoire nous marcherons de la pointe Saint-Mathieu à Quimperlé, du lundi 05 au vendredi 09 septembre, en cinq étapes donc, de 11, 15, 20, 23 et 27 km respectivement, selon une savante progression dans l’effort soigneusement élaborée par Marie-Jeanne.
Le budget est d’environ 180 € tout compris et pour les inscriptions sur la liste d’attente, vous pouvez envoyer un mail à losamigoelos@wanadoo.fr ou téléphoner au 02 96 22 13 42.

 Tanguy

Nuevas Clases de Baile 
Nouveaux Cours de Danse

            A la rentrée prochaine, Pepita a l’intention d’ouvrir, dans sa nouvelle salle de Servel, un nouveau cours de Flamenco, ainsi qu’un nouveau cours de Danses Latines (Salsa, Bachata et Cha Cha Cha).
            Si vous êtes intéressé(e), et/ou si vous connaissez quelqu’un qui pourrait l’être, pensez à lui téléphoner dès que possible pour réserver une place. En effet, le nombre de participants sera limité à sept couples pour les latines et huit personnes pour le flamenco.
            Et comme tous les ans, il y aura également à Plounez de nouveaux cours de ces mêmes danses, mais toujours pas de nouvelle salle  !

¿Habla Usted español?


La Frontera … ¿ Qué frontera ?


 Maud et Isabelle

            Muy bonita postal, la que nos ha mandado Maud de Andalucía. Y muy bonito viaje, el que acaba de hacer con sus padres por la provincia de Cádiz.
            De todos los pueblos que ha visitado, al menos tres son “de la Frontera”. ¿ No encontráis algo sorprendente que un pueblo como Jerez, casi en el centro de la provincia, se llame “de la Frontera” ?
            ¿ De qué frontera puede diablos tratarse ?
            Para responder a esta pregunta hay que remontarse ocho siglos atrás, hasta el siglo XIII, cuando las tropas cristianas, aprovechando las divisiones de los musulmanes cuyo califato había estallado en pequeños reinos, casi habían completado ya la  Reconquista.
            De hecho, sólo seguía siendo musulmán el Reino de Granada (que incluía a Málaga y parte de Cádiz) porque Jaén, Córdoba y Sevilla habían sido ya reconquistadas para la corona de Castilla por Fernando III el Santo.
Entre la Granada musulmana y la Bética cristiana se alargaba una especie de tierra de nadie conocida como la “Banda Morisca” o simplemente “La Frontera”. Esta frontera, que tuvo una gran importancia no sólo militar y religiosa, sino también económica y cultural, desapareció en 1492, cuando los Reyes Católicos le arrebataron a Boabdil su querida Granada. La frontera pues, desapareció, pero permaneció asociada a los nombres de los pueblos que en ella se encontraban.
Además de los tres visitados por Maud (Jerez, Arcos y Chiclana), podemos citar, en la provincia de Cádiz, Castellar, Conil, Jimena y Vejer, en la provincia de Málaga, Cortes, en la de Córdoba, Aguilar, y en la de Sevilla, Morón. Todos ellos “de la Frontera”.
También en Huelva, hay dos pueblos que se llaman “de la Frontera”, pero por otros motivos, ya que a Palos se le añadió el complemento en 1642 y a Rosal en 1896.

Spécial Tenerife

Tenerife en long et en large, par Yvon

Après avoir réservé l’avion et choisi l’hôtel, il fallait s’occuper des excursions qui devaient nous permettre de découvrir d’autres aspects de Tenerife que la piscine du Palm Beach Club et la plage des Amériques. Nous avons donc envoyé une demande de devis à plusieurs compagnies de transport qui semblaient convenir à nos besoins, et reçu de Maky Atlántico, qui finalement aurait notre préférence, la réponse suivante : « En primer lugar, las excursiones en bus de día completo tienen una duración máxima de 8 horas y media. Debemos tener esto en cuenta para realizar los recorridos. Por otro lado es obligatorio que los buses vayan acompañados por un guía oficial habilitado por el Gobierno de Canarias, no pueden realizarse excursiones sin guía ». Clair et net. Tout au moins quand on comprend l’espagnol. Pour ceux qui ne le dominent pas encore, cela donne à peu près : « En premier lieu les excursions en bus à la journée ont une durée maximale de 8 heures et demie. Nous devons en tenir compte pour élaborer les parcours. Par ailleurs il est obligatoire que les bus soient accompagnés d’un guide officiel agréé par le Gouvernement des Canaries. On ne peut pas faire d’excursions sans guide ». Il nous faudrait donc un guide. Ce serait Joaquín, dont nous fîmes la connaissance dans le hall de l’hôtel le surlendemain de notre arrivée, mardi matin à 10h00 précises.

 

Pour cette première excursion, nous avions choisi un tour de l’île qui devrait nous permettre de la découvrir « dans ses grandes lignes ». Tout le monde est à bord ? Roulez, jeunesse ! en direction du nord, vers la petite ville de Los Gigantes et les impressionnantes falaises de lave qui lui ont donné son nom. Nous restons en surplomb de la localité, là où la perspective d’ensemble est la meilleure. Photos vont, photos viennent. 


A flanc de falaise, le squelette d’un complexe immobilier d’une centaine d’appartements, complètement abandonné. La crise est aussi passée par là. Allez, hop ! On repart. La durée maximale de l’excursion est de huit heures et demie et il y a encore beaucoup de choses à voir, comme par exemple le contraste saisissant entre le sud semi-désertique par où nous montons au col d’Erjos (1117 m) et le nord verdoyant par où nous en redescendons, en direction du mirador-bar-restaurant-boutique de Garachico, noyé dans la brume. Elimination et ingestion de liquides, et premiers achats dans cet établissement stratégiquement situé pour attirer les touristes et parfaitement organisé pour les alléger de quelques euros. 


Et c’est reparti pour Icod de los Vinos et son célèbre dragonnier ″millénaire″, qui trône au milieu de son parc et partage avec le Teide le blason de la ville. La municipalité est aux petits soins pour cet arbre qui n’en est pas un, même s’il en a tout l’air. Il faut dire qu’il en attire, des visiteurs ! Et probablement aussi quelques filous. Le car, qui nous a déposés près d’un tunnel par où nous sommes entrés dans la ville, nous attend en contrebas de l’église, pour nous conduire à La Orotava, où nous avons prévu de déjeuner. Avant cependant de nous restaurer, visite obligatoire de la maison-musée connue comme la ″Casa de los Balcones″.


 Dessin de Sirina

Et pour cause ! Des balcons partout. A l’intérieur comme à l’extérieur. Et de très belles pièces de broderie et de dentelle qui en intéressent plus d’une. Il est déjà trois heures passé quand nous quittons les lieux, l’estomac dans les talons, pour nous égailler dans la ville à la recherche du meilleur restaurant. A 17h15, tout le monde est de retour au car, sauf deux aventurières qui se sont perdues dans la ville. On les ramènera dans le droit chemin à coups de téléphones portables. Sur l’autoroute du retour, quelques gouttes de pluie. Le guide nous parie l’apéro qu’à la sortie du tunnel de La Laguna, nous retrouverons le soleil, et bien sûr, il gagne. L’apéro, c’est donc nous qui nous le paierons, mais au moins, nous le prendrons au soleil, à l’hôtel, où nous arrivons à 18h30 précises. Question horaires, c’est du sérieux, chez Maky Atlántico !


Le jeudi, nouvelle excursion. Cette fois à travers le Parc National du Teide, ce volcan qui avec ses 3718 mètres est le point culminant de toute l’Espagne. Le car est là à 10h00 précises. Nous aussi. Nous savons maintenant qu’il ne faut pas bavarder quand notre guide nous explique quelque chose. Certains se font malgré tout rappeler à l’ordre en montant vers le deuxième plus grand cratère du monde qui est aussi le parc national le plus visité d’Europe.


 Et, insolite au milieu de cette immense étendue de lave désertique, le « Parador de las Cañadas », à proximité duquel nous faisons un arrêt d’une demi-heure pour une mini-randonnée entre les « Roques de García». On laissera pour une autre fois l’ascension au sommet du Teide par le téléphérique (ou à pied pour les randonneurs entraînés … et courageux). 


En redescendant par la route sinueuse du versant nord, Joaquín nous arrête au restaurant « Los Andes », dont le patron est sans doute une vieille connaissance. L’établissement, comme le mirador de Garachico deux jours avant, est noyé dans la brume. On est donc mieux dedans que dehors, et le patron s’en réjouit. C’est cependant sous le soleil que nous arrivons un peu plus tard à Puerto de la Cruz, où les premiers touristes arrivèrent dans les années soixante, bien avant que « Las Américas » ou « Los Cristianos » ne soient défigurés par la construction à outrance d’ hôtels et d’appartements.
Pas le temps, malheureusement de visiter le jardin botanique. Plusieurs opteront pour le superbe espace du « Lac Martiánez », œuvre du célèbre architecte canarien César Manrique. D'autres préféreront une balade à travers la ville. Mais tous savent qu’à 17h30, il faut être au car, et que pour le retrouver, il faut passer par le Café de París. Ceux qui ont eu la curiosité d’y entrer ont découvert un authentique joyau de l’hôtellerie. Cette fois, pas de retardataires. Comme c’est par l’autoroute que nous revenons, et non par les routes sinueuses du matin, les amateurs de flamenco peuvent sans trop de difficulté s’inscrire sur la liste qui circule pour le spectacle qui aura lieu le soir même à l’Auditorium Infanta Leonor de Los Cristianos. Nous serons finalement trente-quatre à nous y rendre en taxi après le dîner. Et pas un seul à le regretter !


Le samedi, pas d’excursion à travers l’île, mais un aller-retour à la capitale, Santa Cruz de Tenerife. Sans guide. Ouf ! On pourra parler autant qu’on voudra. Il a fallu se lever tôt pour prendre « la guagua » à 08h45. Au démarrage, le conducteur arrache avec l’aile gauche de son véhicule un plot métallique dont il a oublié la présence. Cela le met de très mauvaise humeur, et sa conduite s’en ressent, au point qu’avant d’entrer sur l’autoroute, un agent de police lui fait signe de modérer sa vitesse. Nous arrivons au Musée de la Nature et de l’Homme avec dix minutes d’avance. Pas beaucoup de monde, à cette heure-là, et nous avons l’établissement rien que pour nous, ou presque. Impressionnantes, les momies guanches qui dans des vitrines réfrigérées constituent probablement l’élément le plus émouvant du Musée de Tenerife ! Mais il n’y a pas qu’elles, et nous passerons deux bonnes heures à découvrir la géologie, la flore, la faune et l’histoire des Canaries. Certains reviendront même l’après-midi.


Après le musée, le marché, la bibliothèque, les églises, les jardins, les bateaux du port, les magasins, les restos, les bistrots, chacun selon ses préférences. Au retour, dans la soirée, nous passons entre deux réussites de l’architecture moderne : l’Auditorium Adán Martín et la Institución Ferial, qui témoignent du dynamisme de la ville. Heureusement, notre chauffeur a eu toute la journée pour se calmer. Il est bien plus souriant et … il roule plus doucement que le matin !


Et c’est déjà la deuxième semaine, que nous commençons par un lever aux aurores. On a avancé pour nous l’heure habituelle du petit déjeuner (06h45 au lieu de 07h30) de façon à ce que tout le monde soit prêt à monter à 07h20 dans le car qui doit nous conduire au port de Los Cristianos, où nous prendrons un ferry en direction de l’île voisine de La Gomera. Traversée sans histoires, mais ni baleines, ni dauphins, contrairement à ce que le guide nous avait laissé espérer. A l’arrivée, à peine débarqués, nous remontons dans le car pour un circuit à travers l’île. Paysages saisissants. A Hermigua, à l’ombre de deux grands rochers connus comme Pedro et Petra, nous nous arrêtons dans le joli petit jardin de Los Telares pour admirer bananes, papayes et autres fruits pour nous exotiques. 


Vers une heure, un arrêt un peu plus prolongé, mais rigoureusement minuté, au restaurant Las Rosas, où les cars déversent les uns après les autres des groupes de touristes aussitôt pris en charge par un maître d’hôtel qui n’a pas de temps à perdre. Repas purement nutritif mais cependant correct, avec, au dessert, une démonstration de ″Silbo″, langage sifflé de La Gomera, inscrit par l’Unesco au Patrimoine de l’Humanité, et enseigné dans les écoles de l’île à raison d’une heure par semaine. Surprenant, de reconnaître des mots anglais, français, allemands et bien sûr espagnols dans ces sifflements, que le jeune siffleur modère dans ce local fermé mais dont on devine toute la force potentielle. Visiblement, il y prend plaisir, beaucoup plus en tout cas que la serveuse qui interprète ses sifflements avec un air de mortel ennui.
 Et c’est reparti ! Nous montons vers le parc national de Garajonay, lui aussi Patrimoine de l’Humanité, par une route sinueuse et si étroite qu’à plusieurs reprises les véhicules que nous croisons doivent faire marche arrière pour nous laisser passer. Etrange, cette forêt primitive dénommée « laurisilva », elle aussi dans la brume. Nous faisons un arrêt à La Laguna, dans un terrain équipé de tables, de bancs et de barbecues, pour que les habitants de l’île viennent y manger et faire la fête le dimanche, quand il fait beau. Aujourd’hui, il n’y a qu’une dizaine de quatre-quatre de Tamarán, entreprise de Tenerife spécialisée dans les excursions en véhicules tout-terrain. L’heure tourne, il faut reprendre la car qui, après un nouvel arrêt dans un endroit vraiment spectaculaire nous ramène à San Cristobal. Nous ne passerons que quelques minutes dans cette petite ville chère à Colomb avant de reprendre le ferry de 17h30. Pas plus de baleines ni de dauphins au retour qu’à l’aller.


Deux jours plus tard, le mercredi, nous avons prévu de visiter San Cristobal de La Laguna. A dix heures, quand le car vient nous prendre, il fait déjà très beau. La journée s’annonce chaude. Pas la peine par conséquent de s’embarrasser de vêtements inutiles. A 10h30, nous sommes attendus pour une visite guidée des Pyramides de Güimar. Notre guide, jeune et sympathique, ne parle pas français, mais elle a l’idée ingénieuse de brancher un audio-guide sur un haut-parleur dont la batterie, malheureusement, présente des signes de faiblesse. Qu’à cela ne tienne, on va la remplacer. Cela demande quelques allers-retours et dure un certain temps. La visite se prolonge. L’heure tourne. Il faut demander à notre guide d’accélérer la cadence et de nous conduire au « Jardin Vénéneux » où nous avons la surprise de découvrir la toxicité de plantes que nous croyions connaître. Quand nous reprenons le car, la matinée est déjà bien avancée et à La Laguna, nous avons à peine le temps de nous rendre à la cathédrale avant qu’elle ne ferme, mais comme cet édifice néo-gothique n’est pas vraiment extraordinaire, certains faussent compagnie à Joaquín, les uns pour chercher un bon restaurant, les autres un magasin de vêtements dans lequel acheter de quoi se protéger du froid qui nous a assaillis à la descente du car. Une fois de plus nous pouvons constater, à nos dépens, la différence de climat entre le sud et le nord de Tenerife.
San Cristobal de la Laguna est une très belle ville, tracée au cordeau entre 1496 et 1497 par son fondateur, Alonso Fernández de Lugo, qui ne jugea pas utile de l’entourer de murailles, considérant qu’à plus de 500 mètres d’altitude, elle était suffisamment protégée d’éventuelles attaques de pirates. Ancienne capitale de l’île, détrônée par Santa Cruz en 1833, elle est cependant restée la principale ville universitaire des Canaries et depuis son inscription, en 1999, au Patrimoine de l’Humanité, elle ne cesse de s’embellir. Les enseignes des magasins ne peuvent pas déborder des façades et aux terrasses des cafés, mobilier et parasols (très peu étaient ouverts le jour de notre visite) sont identiques pour tous les établissements.  A l’heure fixée pour le retour, le car n’était pas là où il nous avait laissés le matin, mais Joaquín avait trouvé un endroit stratégique pour nous indiquer comment le rejoindre. Et tout le monde était à l’heure.


Il eût été peu courtois de quitter Tenerife sans rendre visite à la sainte patronne des Iles Canaries, la Vierge de Candelaria, dans la ville du même nom, où les pèlerins viennent en grand nombre de toutes les îles, en particulier le 02 février et surtout le 15 août. Pour nous ce fut le 15 avril et au lieu de pèlerins, il n’y avait sur la grande esplanade de la Basilique qu’un DJ qui testait une musique profane pour une manifestation sportive prévue ce jour-là.  Outre la Basilique de le Vierge, apparue à deux bergers guanches vers 1400, on peut aussi voir, bien rangées le long du front de mer, les neuf statues des derniers rois des Guanches, dont le peuple fut massacré par les Espagnols en 1496.
Nous revenons en longeant la mer vers le car qui nous attend devant la Churrería el Kiosko. Une fois remplies nos obligations vis-à-vis de la Vierge, nous pouvons poursuivre notre route vers les Caves Monje, à Tacoronte. Avant cela, cependant, comme nous avons un peu de temps, nous allons montrer à notre guide, qui ne les connaît pas, les « Lavoirs du Sauzal », parc aussi beau qu’escarpé que la municipalité a aménagé autour d’anciens lavoirs, où les lavandières pouvaient laver debout, sans avoir besoin de s’agenouiller, malheureusement dos à la mer. La vue sur le Teide est superbe. Elle le sera tout autant du restaurant et de la terrasse des Caves Monje, où nous attend un copieux repas canarien, généreusement arrosé, dont nous mettrons plus de deux heures à venir à bout. Pour digérer, nous suivrons les pas de la belle Lola à travers les vignes, et avec elle nous descendrons dans les caves où elle nous expliquera que de temps en temps, en raison de leur excellente acoustique, on donne des concerts. Sans en abuser pour ne pas perturber le vieillissement paisible du vin. Parfois aussi, nous dira-t-elle d’un air coquin, on y organise également des soirées « Wine and Sex ». Sans en abuser non plus, sans doute pour ne pas trop faire monter la température. Quelques achats à la boutique et nous voilà repartis vers l’hôtel où nous arriverons … devinez … à 18h30 précises, après avoir reçu les félicitations de Joaquín pour notre curiosité intellectuelle et ses remerciements pour le bon pourboire que lui a remis notre trésorière !

La prochaine fois que nous reprendrons « la guagua » ce sera le dimanche, après un dernier repas au Palm Beach Club, pour rejoindre l’aéroport Reina Sofía …. et rentrer en Bretagne !

Les « Guanches » , par Tanguy

A Candelaria, en face de la Basilique Notre Dame, s'étend une  large place publique. Sur le côté est de celle-ci, tournant le dos à la mer toute proche, se dressent les hautes statues en bronze des neufs derniers Menceyes* (*Rois  guanches)  qui régnaient sur neuf petits royaumes qui divisaient l'île de Tenerife. Celles-ci ont remplacé des statues antérieures, en pierre de lave, qui ont été installées dans une autre avenue de la ville. Majestueuses, expressives, réalistes,  elles montrent des hommes musclés aux traits énergiques,  partiellement vêtus de peaux de bêtes. Elles ont été exécutées par le sculpteur José ABAD et mises en place en 1993.
Neuf Menceyes :  ils se nommaient  Acaymor, Adjona,  Anaterve, Bencomo, Beneharo,  Pelicar, Pelinor, Romen, Tegueste. Trois d'entre eux, Adjona,  Beneharo  et Anaterve crurent bon de chercher une conciliation avec les conquérants,  commandés par  Alonso Fernandez de Lugo.

 

Qui étaient ces Canariens qui vivaient isolés sur leurs îles entre 120 à 570 km environ des côtes d'Afrique ? D'où venaient-ils ? La légende dit que ce seraient les derniers survivants du territoire de l'Atlantide (Canaries, Açores, Madère). En fait, il est très généralement admis qu'il s'agirait de peuples d'origine berbère venus du sud du Maroc  pour des raisons diverses, climatiques en particulier, entre les années 1.000 et 500 avant Jésus-Christ. A cette époque l'Afrique du nord, qui n'était pas encore Maghreb, n'avait pas subi d'influences Arabes. En revanche, elle avait subi celles des Phéniciens, des romains et des autres peuples du bassin méditerranéen. Leur langue était très proche du  berbère et leur écriture, celle des marocains de l'époque. Ils vivaient d'élevage, de cueillette et d'agriculture. Ils n'avaient pas eu la possibilité d'utiliser le fer car ce métal était absent de l'île. Il n'y avait d'outils et d'armes que de pierre, en particulier l'obsidienne, pierre volcanique.
Bien qu'ils fussent obligatoirement venus sur ces îles par la mer, ils n'avaient, semble-t-il, aucune pratique de la navigation, ce qui ne leur permettait ni la pratique de la pêche, ni d'avoir des contacts avec le continent africain. Il est étonnant qu'ils n'aient pas eu de liens connus avec ce continent  ni avec l'Europe,  alors qu'à ces époques, avant Christophe Colomb, les navigateurs ibères commençaient à explorer les côtes africaines.
Les Guanches  vivaient dans une société très hiérarchisée comportant, semble-t-il trois classes : les Menceyes, l'aristocratie proches de ceux-ci, et le petit peuple. Ils étaient vêtus de peau de chèvres et de moutons et habitaient dans des cavernes et des souterrains au flanc des montagnes. Parfois ils construisaient des huttes à partir des végétaux locaux.
Les premiers découvreurs officiels des  Canaries furent Jean de Béthencourt -  un Normand - et ses hommes, qui étaient mandatés par le royaume de Castille. Ils débarquèrent en 1402. Les relations entre ces navigateurs et les populations locales furent,  au début, relativement harmonieuses. Par la suite, comme à l'accoutumée, elles se dégradèrent et donnèrent lieu à une terrible guerre de conquête qui dura plus de cinquante ans.
Plusieurs Menceyes, nous l'avons vu, avaient jugé raisonnable de se soumettre à l'autorité des conquérants. D'autres, en particulier  Bencomo et ses alliés, s'efforcèrent de résister.
Bencomo, roi de Taoro, (aujourd'hui région de l'Orotava au nord-ouest de l'île)) succomba à l'âge de  70 ans lors de la la bataille de La Laguna.  Celle-ci  fut gagnée par les Espagnols sous le commandement d'Alonso Fernandez de Lugo. La guerre de conquête se termina par cette  victoire en 1495.
Le  fils de Bencomo, ne supportant  pas de se voir vaincu par les Espagnols, et sans doute aussi d'avoir perdu son père,  se précipita dans la mer du haut d'une falaise. 
Dácil, la petite fille de Bencomo , dont nous avons vu la statue à La Orotava, était, dit-on, d'une grande beauté.  Elle s'éprit d'un officier espagnol, Alfonso Garcia de  Lugo, qu'après bien des péripéties, elle épousa. Elle  se convertit à la religion catholique
Les indigènes furent en grande partie tués lors des batailles, puis massacrés délibérément, morts à la suite d'épidémies de maladies apportées par les conquérants,  et vendus comme esclaves.
A ce titre, l'histoire du gouverneur Hernan Peraza sur la petite île voisine de la Goméra est exemplaire. C'était un gouverneur tyrannique. Vers 1488, bien que marié, il séduisit la femme d'un puissant  notable canarien. Surpris au cours d'une de ces rencontres il fut tué par des  indigènes. Il fut alors remplacé par un certain Pedrera de Vera,  personnage encore plus cruel. Celui-ci  ordonna, dit-on, l'exécution de tous les Gomeros âgés de plus de 15 ans, qui furent massacrés. Les femmes furent distribuées aux miliciens et les enfants vendus comme esclaves.
Revenons à Ténérife et à l'après-guerre. Ceux qui survécurent se métissèrent  avec les conquérants. Comme ceux-ci étaient principalement des hommes la plupart des métissages initiaux croisèrent des hommes espagnols avec des femmes Guanches. Ceci a pu être montré par  les études génétiques faites sur les habitants actuels des îles.
Les Guanches survivaient, pauvres mais  autonomes, sur leurs îles. Vinrent quelques  aventuriers des mers. Grâce à leurs armes, grâce à l'effet de surprise, grâce à leurs compétences guerrières, grâce à leur absence de scrupules, grâce à leur collusion avec certains chefs locaux, ils purent conquérir les îles et se les approprier. L'histoire, dans son injustice et sa cruauté, partout, toujours, se répète.

La Momificación de los Guanches, 
por Armando

Cuando visitamos el Museo de la Naturaleza y del Hombre en la ciudad de Santa Cruz vimos una cosa rara : las técnicas de momificación utilizadas por los Guanches, los primeros habitantes de la isla de Tenerife. Es uno de los aspectos más llamativos de las prácticas funerarias desarrolladas por estos indígenas canarios.
El primer paso consiste en bañar el cuerpo en agua caliente cocida con hierbas dos veces al día. Después está el problema de la evisceración o no-evisceración. Los científicos no descartan la posibilidad de que utilizaran diferentes métodos. Los estudios realizados demuestran que las vísceras no siempre se extrajeron y que probablemente trataron la zona del estómago poniendo sobre ella una especie de emplaste hecho de hierbas y de minerales que debió de servir para destruir o disolver las vísceras. Pero no extrajeron el cerebro.
La operación siguiente consiste en untar el cuerpo con ungüentos a base de leñas olorosas, plantas, sangre de drago, polvo de piedras. Esta práctica de untar todo el cuerpo con estas sustancias se realizaba varias veces hasta que el bálsamo penetraba toda el piel.
Después de preparar el cuerpo con hierbas aromáticas lo secaban al sol depositándolo sobre arena ardiente. Al final el cuerpo se cubría con envolturas de pieles de cabra o de oveja. La realización de este último paso estaba a cargo de los parientes de los muertos. Una vez terminado todo el proceso, los cuerpos se depositaban en cuevas.

Un apellido conocido y sorprendente, 
por Dominique B.

Durante la visita de Santa Cruz de Tenerife, vi  un mapa mural de la ciudad (no recuerdo dónde estaba) con un apellido muy conocido “Rambla General Franco”. Fui muy sorprendido, porque pensaba que ya no existía ni rambla, ni avenida, ni plaza, ni calle, ni siquiera callejón con este nombre.
Algunos días después, al consultar el mapa de papel, no encontré el nombre. El apellido había desaparecido. Al buscar en la red, encontré la solución. En tiempos esta rambla fue llamada “Rambla 11 de febrero “, que era la fecha de la proclamación de la República, pero fue rebautizada después “Rambla del General Franco “ en 1936. Este nombre fue conservado hasta 2008. Su nombre actual es “Rambla de Santa Cruz”.
Otra  cosa sorprendente es que al buscar la Rambla Franco en “Google Maps”, este programa informático responde y señala la Rambla de Santa Cruz.         ¡ El pasado puede mantenerse con fuerza !

NDLR: Como complemento al artículo de Dominique, se puede decir que en efecto ya no debe de quedar en ningún lugar público de España placa alguna a la memoria del dictador. Excepto quizás en un rincón oscuro de la Iglesia de la Concepción de San Cristóbal de La Laguna. Una placa que dice textualmente, en el pomposo lenguaje propio de la época:
“La reconstrucción de esta iglesia matriz se debe a la decisión personal del Jefe del Estado Español Don Francisco Franco Bahamonde que tomó a su cargo rescatar para la historia isleña, esta joya de nuestro acervo artístico siendo Obispo de la Diócesis el Dr. D. Luis Franco Cascón. Al valorar dicho prócer y magnífico gesto, en constancia de inmensa gratitud, se coloca esta lápida para perenne memoria de tan fausto acontecimiento. Diciembre MCMLXXVI”
Hechos: Las obras comenzaron en 1974, Franco murió en 1975, la placa se colocó en 1976.

Flamenco en Tenerife, por Pepita

Cada vez que es posible las bailaoras de Los Amigoëlos aprovechamos el viaje a España para hacer un cursillo de flamenco. Es así como hemos tenido el placer de conocer a profesores y profesoras tan competentes como simpáticos, como por ejemplo Juan en Motril, Satu en Mallorca, sin hablar de Raquel, con quien bailamos en dos ocasiones en el Bodegón  A Contratiempo de Sanlúcar de Barrameda, que sin duda muchos recrdarán.
Este año, hemos sido cuatro las que hemos tenido la suerte de conocer  a Yolanda Sobrado, quien enseña su arte en el Hotel Reverón, en pleno centro de Los Cristianos y con quien hemos podido perfeccionar nuestros conocimientos de fandango y bulería.
Aparte de quedar  más que satisfechas con sus enseñanzas hemos tenido, junto con otras muchas personas del grupo, el placer de asistir al espectáculo “Viento del Sur” que presentó con su compañía el 07 de abril en el Auditorio Infanta Leonor.
En el escenario dos bailaores, que a ratos hacían de palmeros, un guitarrista, un cajonista, un cantaor … y Yolanda, la única mujer, rebosante de energía, de estilo y de emoción, pasando con soltura de un palo a otro, con mantón o sin él.
Pudimos así comprobar que además de buena profesora, Yolanda es también una verdadera artista, y por supuesto se lo dijimos cuando la volvimos a ver.


Yolanda nos dio la última clase con un grupo de sus alumnas, que aparecen con nosotras en la foto. ¡ Qué sorpresa la nuestra ! cuando descubrimos que estaban trabajando con la música de “En lo Alto del Cerro del Palomar”, un tango que desde hace años tenemos en nuestro propio repertorio !

Tenerife  y el  Agua, por Edith

Había pensado escribir un texto sobre los diferentes tipos de quitasoles que se pueden encontrar sobre las playas del sur de Tenerife. Unos, cubiertos con una fregona, y otros con fibras que le permitirían a una cigüeña hacer su nido...Pero el tema era un poquito ligero.
Entonces, voy a hablar del agua en Tenerife o mejor dicho, de la falta de agua.
De hecho, no llueve casi nunca en Tenerife (7 días en Santa Cruz en 2015). El agua que proviene del deshielo se infiltra en las rocas volcánicas porosas y forma acuíferos cuya agua es recuperada por una red de tubos que se pueden ver en todas partes : en el fondo de los barrancos, sobre las pendientes de las montañas, al lado de las carreteras.. Hemos encontrado el "antepasado" de estos tubos: una canalización excavada y en parte cubierta de rocas por encima de Adeje.


Y, ya que los pequeños riachuelos hacen los grandes ríos, se recupera también el agua de la niebla, muy frecuente, sobre todo en el norte de la isla, con "trampas" verticales.


Pero la necesidad de agua va aumentando, para la agricultura (los plátanos necesitan mucha agua) y para las personas (el turismo va aumentando también).
Se utilizan las aguas residuales de las ciudades, después de tratarlas, para la agricultura (no para los turistas!).  Y la primera planta desalinizadora del agua del mar apareció en julio de 1998 (ahora hay 330 desaladoras en Canarias). La técnica más simple para obtener agua dulce, es la destilación (hacer evaporar el agua con calor y recuperar agua después de refrigeración) pero requiere mucha energía. Otra posibilidad es la ósmosis inversa: normalmente cuando una membrana separa dos aguas de concentraciones diferentes en sal, la más dulce atraviesa la membrana hacia la más concentrada, pero bajo presión, pasa lo contrario.
Algunas islas como Fuerteventura utilizan la energía solar o eólica. Pero, si hemos visto algunos motores eólicos y paneles solares, no parecen muy numerosos. La central térmica de la costa este de la isla es la principal fuente de energía.
Para los turistas, no hay limitación en la utilización del agua: duchas sobre las playas, toallas cambiadas cada día en las habitaciones de los hoteles. Por qué no concienciar a los turistas de que el agua es preciosa?
No es aconsejable beber el agua del grifo. Se puede comprar agua embotellada ....o cualquier otro líquido potable.

La Chemise et la Crevette, par Claude H.


Une crevette aiguisa l’appétit d’une amie…. Bien qu’elle eût subi l’épreuve de l’étuve après celle de la glace, la bête portait beau : un teint rose, un manteau de chitine lustré, un rostre avantageux, des antennes en arabesques. On comprenait qu’elle suscitât la convoitise des gourmets…..Cependant l’œil rond, noir, saillant incitait à quelque prudence…..Lame et fourche en mains, notre amie entreprit d’aller au meilleur…..Mais l’autre s’avéra d’un coriace inattendu. Même mort, un crustacé est imprévisible.
Celui –ci finit pourtant par céder… Attaqué de toutes parts, il explosa en beauté. Une  fulgurante éruption d’humeurs douteuses jaillit, frappa à l’aveugle…..Aux premières loges, une luxueuse chemise, de bambou m’a-t-on dit, fierté de son propriétaire, reçut la mitraille et sur le champ se transforma  en un sublime tableau surréaliste. La queue d’un âne n’eût pas mieux fait.
              Les commensaux un instant médusés, bientôt hilares, furent transportés jusqu’aux larmes par des accès de rire en cascades. Leur dernier propos ne roulait-il pas sur le street art admiré le jour même ? Et voilà que la providence, attentive mais facétieuse, semblait s’inviter au débat.
                      Après l’art de la rue, l’art de la table en quelque sorte….Une autre amie alertée par le tumulte approcha, se fit conter la chose entre deux hoquets des rieurs et, loin de toute attente, tel l’imperator écartant sa toge, dévoila sur un T.shirt naguère immaculé, un tableau de la même école et de même facture, jusque là habilement soustrait au regard du vulgaire et qui montrait, à ceux qui auraient pu en douter, que l’univers pictural du monde à pinces est sans limites. L’hilarité redoubla. On s’esclaffa de plus belle…sans vergogne. C’était un soir d’avril du côté du Palm Beach…

L’Etoile, par Roselyne

Après avoir visité le Musée de la Nature et de l’Homme à Santa Cruz de Tenerife, nous avons déambulé dans les rues, principalement autour du port, où des bateaux de toutes sortes étaient accostés : ferries, bateaux de croisière, voiliers et …. à notre grande surprise, une goélette battant pavillon français, le navire-école L’Etoile, qui faisait escale pour plusieurs jours. L’équipage, sympathique, nous a invités à bord et c’est ainsi qu’à Santa Cruz, nous avons vu pour la première fois un exemplaire de notre patrimoine maritime. Après des échanges fort riches sur la vie à bord des dix-sept jeunes marins, la rencontre s’est terminée par une séance photos et la promesse d’un nouveau rendez-vous, cette fois à Paimpol !

Joaquín, notre guide, par Tanguy

Un homme grand,  longiligne, rectiligne. Un visage anguleux  avec des surfaces plates.  Des rides épaisses,  énergiques. Des cheveux noirs, fournis. De  vastes lunettes de soleil à monture d'écaille. De grandes mains, animées  et expressives. Des chemises blanches, immaculées. Des pantalons aux plis parfaits. Une taille d'homme mince. Tel se présente  Joaquin, notre guide.
Originaire de Madrid  il a travaillé plusieurs années dans l'hôtellerie en divers pays. Ceci lui a permis d'acquérir une bonne connaissance de plusieurs langues européennes. Il est  venu travailler à Tenerife il y a une quarantaine d'années. Depuis,  l'amour de cette île ne l'a pas quitté et il n'a plus quitté son île.
Son français est excellent, animé par un accent chantant, charmant. Il nous parle avec beaucoup de conviction. Il nous dit et redit tous les intérêts de l'île. Très cultivé il nous fait des exposés historiques, zoologiques, botaniques, géologiques, météorologiques, géographiques (et autres), très intéressants. Il anime ses propos par les mouvements de ses grandes mains. Parfois il se répète sur des détails concernant l'excursion, ou des éléments du contexte local. Il nous dit qu'à telle halte nous aurons la possibilité de faire une petite promenade, de boire une bière.
 Pour nous signifier que nous pourrons aller aux toilettes,  il utilise la locution charmante expressive et désuète : "aller  aux cabinets".  Après en avoir parlé avec nous,  Il a compris que "cabinets" était un peu démodé et que "toilettes"  était plus moderne. Nous l'avons supplié de garder "cabinets",  tellement plus évocateur. Qu'en sera-t-il ?
Il nous précise que les routes de l'île sont étroites et sinueuses. "Elles ne sont pas dangereuses. Les chauffeurs inexpérimentés sont dangereux. Le chauffeur de notre car est excellent". 
À plusieurs reprises il souligne, ce qui est exact, que "l'île est très propre". Il faut, dit-il, économiser l'eau. "Ne pas la laisser couler quand on se savonne sous la douche, ou lorsqu'on se lave les dents".
Il nous précise que la flore est très généreuse mais que la faune et assez limitée. Il n'y a pas de cervidés, pas de sangliers. Il n'y a pas de "bêtes dangereuses" : pas de serpents, pas de scorpions. Il y a surtout des "pétits oiseaux",  des "pétits lapins", des chèvres et des moutons, des lézards.
Il y a aussi des mouflons importés, dit-on, de Corse, pour le  plaisir des chasseurs de l’île. N’ayant pas de prédateurs, ils sont devenus envahissants, et néfastes pour la végétation. Les autorités envisagent maintenant leur éradication.
Il évoque le pin canarien qui, malgré la sécheresse du sol, réussit à boire la brume,  "grâce à ses longues aiguilles". Il parle souvent des Guanches (les "Gouanches"). Evoquant  de leur vie difficile il nous précise que celle-ci n'était pas "la recherche du bonheur mais la lutte pour la survie".
Par ailleurs il nous expose  de nombreux points très intéressants sur  l'histoire de Tenerife et sur celle de l'Espagne. Quand il parle de l’Espagne,  il dit  "la "Péninsule" et quand il lui arrive de parler de la France, c’est « Chez vous à l’Hexagone ».
Joaquín  est un guide rigoureux, chaleureux, érudit, sympathique. Merci à lui de nous avoir si bien parlé de son île et de nous l'avoir montrée  telle  que nous n'aurions sans doute  pas su la voir. Avec une grande humanité, Il nous a  beaucoup appris.

Abama, par Andrée T.

Le « Club des Cinq » décida, ce vendredi-là, de suivre les conseils de notre guide Joaquín. C’est vrai qu’il aime tant son île qu’il sait nous persuader de goûter aux découvertes les plus merveilleuses.


En route pour l’hôtel Abama, l’hôtel rouge que l’on avait vu en allant à Los Gigantes. L’espace d’un après-midi, nous avons joué les VIP, dans cet espace magique, ce paradis de verdure, de fleurs et de plantes subtropicales, des coussins de belle-mère, des hibiscus de toutes les couleurs, des bougainvillées et aussi des bassins où nageaient de gros poissons. Nous avons cherché à reconnaître des « stars », mais pas la moindre personnalité connue, à part nous.

La Guagua, por Andrée H.

En  Canarias  como en Cuba y Santo Domingo, a los autobuses se les llama « guagua ».
En  un restaurante de Santa Cruz de Tenerife se puede leer  una explicación: La palabra « guagua », que para los cubanos significa autobús viene del inglès :wa &wa  co Inc. (Washington & Walton Company Incorporated) que fue la primera fábrica estadounidense en exportar autobuses a la isla. El logotipo de Wa &Wa.Inc era una liebre blanca, azul y roja, colores de la bandera norteamericana y figuraba prominentemente en el frente, fondo y costados de todos sus autobuses.


Según la Academia Canaria de la Lengua, « guagua » significa autobús. La expresión  “de guagua”  (de balde) es más antigua y se registra en América y España en el siglo XIX.
El Cubano Esteban Pichardo, en su Diccionario Crítico Etimológico (1836) opina que “guagua” puede ser una adaptación del inglés Wagon (carruaje).
Los americanos denominaban así los carruajes de transporte militar y un automóvil mediano empleado para el transporte gratuito de personas. Es probable que después de la guerra por la independencia de Cuba (1898) la inmediata ocupación americana y la posterior dependencia económica de la isla estuvieran en uso dichos vehículos.
El término “guagua” (pronunciado  “wawa”) podría ser el resultado  de una adaptación fonética  de la palabra  “wagón”.
En Tenerife, según testimonio de personas mayores , todavía en los primeros años de la década  de los cuarenta,  se empleaba  la voz  “jardinera”  para designar al vehículo de transporte público. Así pues, es lógico pensar que “guagua” haya venido de Cuba a Canarias como un elemento lingüístico del equipaje que, a su regreso, traían los emigrantes.

La Receta de la Tertulia Española, 
por Catalina

¿Cuáles son los ingredientes para conseguir una buena tertulia ? Primero, un lugar tranquilo con sillas confortables. Segundo, un grupo de individuos no demasiado cansados. Tercero, un profesor para animar la conversación y conceder la palabra a los tertulianos. Se puede elegir un tema, o no. Cuarto, un poco de vino para desinhibirse y poder hablar sin temor. Y finalmente buen humor y alegría.
En el Hotel Palm Beach Club de Las Américas esos ingredientes estuvieron reunidos, sobre todo cuando fuimos a la habitación de Bernardino, un hombre privilegiado que tuvo durante algunos días de nuestra estancia un salón de tertulia como el que vimos en un antiguo casino de la ciudad de San Cristobal de La LAGUNA . El impulsor de la tertulia en esta ciudad, Don Tomás de Nava Grimón y Porlier, tiene una calle que lleva su nombre. ¡Para que veáis la importancia de esa actividad !
La tertulia, como la buena comida, es uno de los placeres simples de la vida que hay que disfrutar entre amigos.

El Teide, par Eveline

On peut dire que tout m’a plu dans ce voyage à Ténérife, la mer, la montagne, les belles villes, l’ambiance!  Mais c’est de loin le Teide que j’ai préféré. Ce volcan de 3700 mètres que l’on voyait de partout m’a vraiment fascinée. Il apparaissait une fois derrière les sapins, une fois derrière les vignes des caves Monje, puis à Los Lavaderos près de la mer. On le voyait même de la Gomera au-dessus des nuages, mais le top c’est de le voir tout près dans cet environnement désertique que j’ai eu le privilège de visiter deux fois. Photos à l'appui...

  

NDLR : La fascination éprouvée par Eveline à la vue de ce majestueux volcan fut éprouvée avant elle par de nombreux voyageurs dont le plus célèbre, Charles Darwin, écrivit :
 ″Nous voyons le soleil se lever derrière la rugueuse silhouette de la plus grande des Iles Canaries. Il illumine tout à coup le pic de Ténérife, pendant que les parties intérieures de l’île sont encore voilées par de légères vapeurs. Première journée délicieuse, suivie de tant d’autres, dont le souvenir ne s’effacera jamais″.
Malheureusement pour lui, et contrairement à Eveline, Darwin, qui avait projeté d’escalader le Teide,  ne put pas débarquer car son bateau, le Beagle,  fut mis en quarantaine par les autorités espagnoles qui craignaient le choléra.

Captanieblas en el Parque Rural de Teno, 
par Hervé

Un magnífico espectáculo, que se ve en muchas postales, es el mar de nubes al pie del Teide. A pesar de estas nubes, la lluvia cae raramente sobre la isla de Tenerife. Como los pinos canarios, que tienen largas agujas para aprovechar el agua de la niebla, los Tinerfeños han inventado un sistema, como el que ya está funcionando en Perú y Chile. Así el Cabildo de Tenerife y la Universidad de la Laguna concibieron un método de captación del agua de la niebla.


Este método está basado sobre el estudio del clima particular de las Islas Canarias. Los vientos alisios transportan a las islas aire húmedo y fresco. A esta capa de aire húmedo se superpone otra capa de aire seco, separadas ambas por una « inversión vertical de temperaturas ». En esta zona tiene lugar los fenómenos de condensación de vapor de agua y coalescencia de gotitas de agua, desarrollándose una amplia capa de estratocúmulos, llamada mar de nubes.
Esta capa nubosa, en contacto con el relieve produce el fenómeno de precipitación de niebla entre las altitudes de 900 m a 1600 m. El efecto foehn juega un papel importante al contener la humedad sobre las laderas orientadas al norte donde se encuentran los bosques de lauráceas, conocidos como la “laurisilva”.
También, al estudiar esta vegetación, los científicos han detectado los lugares donde la precipitación de niebla es más abundante. Han observado que la precipitación en el interior del arbolado alcanza valores varias decenas de veces superiores a la precipitación a cielo abierto.
Esta experiencia se puso en marcha en el Parque Rural de Teno en 1999 con la instalación de  captanieblas. El aporte hídrico se produce especialmente en los meses de verano. Los registros de Teno Alto deparan unas cifras de 259 litros por metro cuadrado en el mes de julio 2008 procedente de los captanieblas, mientras que el agua procedente de las lluvias desde septiembre de 2007 a julio de 2008 fue de 305 litros. El agua de los captanieblas supone pues un interesante complemento a las lluvias de invierno. Se utiliza para repoblaciones forestales, recarga de depósitos para incendios y suministro agrario.
Paseando por el camino que va de Santiago del Teide a Masca pudimos ver algunas mallas captadoras en la cumbre Bolico.

Fuentes: « El Cabildo de Tenerife utiliza captanieblas para la recogida de agua en el Parque Rural de Teno » Europapress. Es / Islas Canarias (13/08/2008)
« La precipitación de niebla en la Provincia de Santa Cruz de Tenerife » agrocabildo.com

El Parque Nacional de Garajonay, 
por Marie-Paule

Este parque, declarado Patrimonio Mundial de la Humanidad por el UNESCO en 1986, es la primera curiosidad de la isla de La Gomera.
En el centro de la isla se sitúa la laurisilva mejor conservada de las Islas Canarias, cuyo origen se remonta a la era terciaria.
Este bosque es el último vestigio superviviente de las ancestrales selvas  subtropicales que hace millones de años poblaron el área mediterránea. El clima muy nuboso y la topografía fueron propicios a la conservación de este ecosistema. Además, durante la historia, los diferentes propietarios establecieron reglas para evitar la degradación del bosque.


Debido a la humedad, los troncos de los árboles están totalmente cubiertos de musgo y esto le da al bosque un aspecto muy misterioso.
Desgraciadamente el gran incendio de 2012, causado por una imprudencia, destruyó numerosos árboles muy viejos y serán necesarios decenios para que la naturaleza recupere su belleza primitiva.

Masca, Ida y Vuelta,   por Christiane

Aquella mañana, la excursión era Masca. ¿Guagua o taxi ? La parada de taxis está en el camino de la estación de guaguas. Le preguntamos al taxista « ¿Cuánto para Masca ? « Fourteen », nos responde. Ningún problema entonces. Pero por el camino, el contador giraba, giraba y los kilómetros desfilaban, y los euros también. El chófer nos confió no haber ido nunca a Masca, y en la interminable sucesión de curvas de la bajada … ¡ un olor cada vez más fuerte a quemado ! « Los frenos », nos dijo. Al llegar por fin a las puertas de Masca, le tuvimos que alargar al taxista 49 €uros. ¡ Había confundido « fourteen » con « forty » !


Para el regreso decidimos hacerlo mejor y probar el auto-stop. Dicho y hecho. Y bien hecho ya que encontramos gratuidad, gentileza e intercambio de direcciones. No dudéis, si se presenta la ocasión, en reservar su casa rural.
La dirección es : Monique Marty. Les Durands. 31540 St Félix du Lauragais. 06 15 67 31 19

Les Arènes de Santa Cruz de Tenerife, 
par Mireille

Une question du quiz portait sur les arènes de Santa Cruz de Tenerife. Lors de notre visite à la capitale, je suis allée avec Thérèse voir ce qu'il reste de cette enceinte. On n'en voit que l'extérieur, qui se délabre petit à petit. Le jour même, mercredi 13 avril, le journal « La Opinión de Tenerife » annonçait une vente aux enchères dont voici un petit résumé : « Le Tribunal de première instance de Santa Cruz de Tenerife a ordonné la vente aux enchères d'un «morceau de terrain» de la Plaza de Toros, saisi à son propriétaire sur demande de la banque BBVA qui espère ainsi recouvrer une dette ».
En 2008, la ville de Santa Cruz et les plus de 40 propriétaires des arènes ont décidé d'organiser un concours d'idées pour la planification urbaine de la zone appelée « Bloque de la Plaza de Toros ». Le projet gagnant consistait à maintenir la façade de l'enceinte. A l'intérieur, 25 % de la surface devait être destiné à des activités de loisirs, 15 % à des bureaux et des commerces el les 60 % restants à un espace résidentiel. Rien cependant ne pouvait se faire sans l'approbation du POS dans la zone où se trouve le bâtiment. Cette approbation a pris du retard et à ce jour, le projet est abandonné.


Les arènes furent inaugurées en 1893 pour les spectacles de tauromachie. Elles pouvaient contenir 6 800 personnes.Suite à un incendie en 1924, une grande partie a été détruite. En 1927, après des travaux de rénovation, les arènes ont à nouveau accueilli des corridas jusqu'en 1983. Elles ont ensuite été transformées en zone de loisirs (Carnaval chicharrero, grands concerts, patinoire).
Affaire à suivre, il faudra attendre le résultat de la mise aux enchères, réalisée de façon électronique.

D'après un article d'Eloisa Reverón. La Opinión. 13 de abril 2016

Voyage de Noces aux Canaries, par Yvon

            Pendant longtemps les Iles Canaries et en particulier Ténérife ont été la destination privilégiée des Espagnols de la Péninsule qui décidaient de se marier. Aujourd’hui ils vont plutôt aux Caraïbes, à Bali, aux Seychelles et même en Australie.
Sans le savoir, et sans même être espagnols, Roselyne et Rémy ont renoué avec cette ancienne tradition. En effet le lendemain même de leur passage par la mairie et l’église de Pluzunet, ils s’envolaient pour Ténérife … en compagnie de 52 personnes bien décidées à les soutenir dans l’épreuve.


De ce voyage, Roselyne et Rémy, également connus comme Monsieur et Madame Raudin, nous ont envoyé cette carte postale, très bien choisie puisque la photo aurait parfaitement pu être prise de l’hôtel où ils ont passé leur lune de miel. Et nous avec eux !!!

Un día en La Orotava, por Odile y Pierrick

Nos marchamos de las playas y « la guagua » nos conduce hacia el norte de Tenerife. El paisaje va cambiando, se hace más verde, más húmedo. Pasamos por Icod de los Vinos, donde nos paramos.
 Este pueblo está situado en el noroeste de Tenerife y tiene su nombre del cultivo de la vid. Icod de los Vinos es conocido también por su Drago Milenario, declarado monumento nacional en 1917. Mide unos 18 metros de altura , tiene un perímetro en la base de su tronco de 20 metros y más de trescientas ramas principales.
Después de esta parada, con degustación de vinos incluida, dirección La Orotava. Me gusta mucho la idea de ir a La Orotava. Pienso que podré encontrarme con algunas personas y hablar de las artes de Tenerife, y sobre todo de los bordados y calados canarios. No me siento nada frustrada, ya que el casco histórico me ofrece todo lo que esperaba.

 

La Casa de los Balcones es un edificio de tres plantas que data del siglo XVII. Admiramos su fachada adornada de un gran balcón de madera en la tercera planta y cinco balcones de hierro en la segunda. Sus paredes muy espesas son de piedra y barro.
Entramos en el patio en cuyo fondo hay un antiguo lagar de madera rodeado por una abundante vegetación tropical, y otros balcones de madera de tea y de pino canario tallados con muchos detalles. A la derecha una zona de venta donde una mujer está bordando. Hablamos un momento de este arte del calado canario, de las telas, de los dibujos, de los tipos de punto, y del centro de enseňanza de la artesanía en la segunda planta.
Me dice: « Vaya a Vilaflor, hay un tipo de encaje muy bonito, la « roseta », es típico de este pueblo. Y antes de salir de la casa, vayan a ver el museo de la segunda planta, que muestra con muchos detalles la vida, las costumbres, el interior de las casas y los trajes típicos de Tenerife ».
Escuchamos su consejo. Pero… el tiempo pasa, comemos rápidamente, subimos a la guagua para volver al Palm Beach Club Hotel y a las playas de Las Américas.
Maňana será otro día... un día libre...un día de playa, de sol y de baňo.

Crucigrama n° 186

            Nuestro crucigrama de junio ¿Cómo no? va dedicado al viaje a las Islas Canarias y casi todas las respuestas están en los artículos redactados por los viajeros. Lo cual no quiere decir que sea fácil !
                                  





































































































Horizontales. 1. Lugar de peregrinación de los canarios. 2. No lo hay en Tenerife. Los hay de lava en Tenerife. 3. Ordenadores de la urbe. 4. Los hay en todas las postales que hemos recibido, y además de tres tipos. 5. Lié al revés.  Cloro. 6. En Lanzarote. La isla del silbo.  7. Trabajan juntos. En Canarias. 8. Preposición. Una manera de irse. 9. Figura de proa. 10. Primer número perfecto. De esta manera.
Verticales. 1. Según Claude, aun después de muertos son imprevisibles. 2. Viento alisio, u otro. Bebida canaria. 3. Sin maldad ni doblez. Nota. 4. Alivias. 5. Estudian a los guanches, entre otros. 6. Nombre del Obispo Franco Cascón. Lugar espectacular de Tenerife. 7. Sistema de frenado. Salvador. 8. Quebrado. Trío incompleto. 9. Canto y baile canario. Árbol tropical, para muchos mágico. 10. En Canarias se la quitan al agua del mar. Burro.

Solución n° 185