martes, 10 de enero de 2012

N° 141. Enero de 2012


Bonne Année / Feliz Año Nuevo

Noël, le Premier de l’An, les Rois Mages, c’est déjà du passé, même si on va encore, pendant tout le mois de janvier, manger de la galette et brûler dans les soldes nos dernières cartouches.
El GazapO vous souhaite de tout cœur une année 2012 moins dramatique que celle que nous augurent les politiciens, économistes et journalistes de tout poil. Un peu d’optimisme n’a jamais fait de mal à personne.
C’est ce qu’ont dû se dire les Espagnols qui, dans un pays plombé par la crise, ont mangé leurs douze grains de raisin du Nouvel An avec plus d’enthousiasme que jamais.
Ambiance sans aucun doute plus tendue chez le Roi d’Espagne, qui a quelque souci à se faire avec les agissements apparemment peu scrupuleux de son gendre idéal, qui va devoir en répondre devant la justice en début d’année.
Les hispanisants pourront retrouver en dernière page, et El GazapO espère que ce sera avec plaisir, la rubrique: ¿Habla usted español? un peu oubliée ces temps derniers.
Ils y liront une chronique "royale", sous forme de conte, qui fait un bilan sommaire des événements (privés plutôt que politiques) vécus par le roi et sa famille au cours des années qui se sont écoulées depuis que l’Espagne est redevenue une démocratie.
Bonne Année 2012 !

Scrabble en espagnol/castellano


La prochaine partie amicale de scrabble en espagnol aura lieu le 14 janvier à 13h30, salle B2 13, Espace De Broglie à Lannion. Le record à battre reste celui de juin 2011 : 873 points.
Et le mois prochain, le 11 février, ce sera le championnat annuel, doté comme d’habitude d’un panier de produits espagnols, mais qui cette année aura lieu à Lannion, et non à Pommerit-Jaudy, et pour lequel il faudra vous inscrire après d’Yvon courant janvier. De cette façon, en fonction du nombre des participants, nous saurons s’il faudra chercher une salle plus grande, ou si la nôtre fera l’affaire.

Lotería de Navidad / Noël


“Menos da una piedra”, pourrait-on dire en espagnol. En effet, même si nous n’avons pas gagné le gros lot, du moins n’avons-nous rien perdu, puisque notre numéro, terminant par 8 comme "El Gordo", s’est avéré remboursable, et sera donc remboursé à tous les acheteurs à la première occasion.
Depuis que nous jouons, c’est-à-dire depuis la création de l’association il y a 14 ans, c’est la toute première fois que cela nous arrive. Aucun doute que le gros lot sera pour l’année prochaine, pour les 15 ans de l’association et les 200 ans de la loterie elle-même. On ne va quand même pas s’arrêter en si bon chemin.
Cette année, n’ayant dans nos modestes locaux lannionnais ni prise d’antenne, ni connexion internet, c’est grâce à Ouest Armor Images (ancien Trégor Vidéo) que nous avons pu suivre en direct, par ordinateur et vidéo-projecteur interposés, le spectacle que constitue ce tirage extraordinaire qui a pour principaux protagonistes les élèves du collège San Ildefonso de Madrid. Merci donc à Pierre Lavanant de s’être occupé de l’installation. Et merci également à Pierre-Yves Lebrun, responsable des locaux, de nous avoir aimablement autorisé à utiliser une salle plus grande que celle que nous occupons habituellement.
L’année prochaine, histoire oblige, le tirage n’aura pas lieu à Madrid, mais à Cadix, en Andalousie, là même où, en 1812, dans un pays à moitié occupé par l’armée napoléonienne, avait été proclamée la première constitution espagnole, « La Pepa », et organisée la première loterie de Noël, précisément dans le but de trouver des fonds pour lutter contre l’envahisseur français, sans avoir à prélever des impôts dans un pays exsangue.

Pots/Potes de Noël/Navidad


Comme tous les ans les divers pots de Noël ont été autant d’occasions de passer un bon moment autour de buffets bien garnis et de quelques bouteilles de cava, unanimement apprécié par tous ceux qui y ont goûté. A Lannion, le pot de Noël a coïncidé avec le tirage de la loterie, à l’issue duquel une douzaine de personnes sont restées sur place pour partager un modeste repas improvisé qui, en raison de l’ambiance chaleureuse qui l’animait, valait bien tous les festins du monde.

Caminos a Santiago / Les Chemins de Compostelle


C’est le sujet du film d’Alain de la Porte que vous pourrez voir au cinéma Breiz de Paimpol le 25 janvier à 14h30, au Cinéma Club 6 de Saint-Brieuc le 26 janvier à 14h30, ainsi qu’au cinéma Le Douron, de Plestin-les-Grèves le 06 février, à 14h30 également.
« 1700 km sur la voie des étoiles. Partir à Compostelle n’est pas une aventure banale ; ce n’est pas une simple randonnée. Aujourd’hui, les pèlerins des cinq continents foulent un sol marqué par les pas de millions d’hommes qui les ont précédés depuis le Moyen-Age. Ils prolongent l’une des plus fameuses épopées spirituelles de l’Occident »
En attendant notre propre "camino" qui, début avril, nous mènera de Saint-Gonéry à Redon, où se rejoignent tous les chemins bretons, pourquoi ne pas aller se faire au cinéma une idée du reste du voyage ?
Tarifs : de 3,50 à 8 €uros.

Voyage / Viaje 2012

Encore quelques places disponibles pour le voyage de mai dans la Rioja, dont voici, à tout hasard, un rappel des grandes lignes :
Départ : dimanche 13 mai. Retour : samedi 26 mai. Le voyage, ainsi que les excursions, se fera en car de luxe espagnol.
Séjour en demi-pension à l’hôtel *** San Camilo, dans la petite ville de Navarrete, sur le chemin de Santiago de Compostela.
Excursions à Soria, Burgos, Vitoria, San Sebastián, Pamplona, Logroño. Route des Monastères, route du Vin, Journées Nature. Un programme bien rempli, mais sans aucune obligation de participer à toutes les sorties, dans la mesure où nous reviendrons tous les soirs au même hôtel. Le programme détaillé est disponible sur demande à elgazapo@wanadoo.fr.
Le prix est de 920 €uros tout compris.
Pour vous inscrire, il faut envoyer à Los Amigoëlos (10, r. de Kermarquer. 22740 Lézardrieux) un chèque de réservation de 220 €uros. Vous pouvez aussi le remettre à Pepita ou à Yvon dans les cours de danse ou d’espagnol. Si vous avez déjà donné ce chèque de réservation, libre à vous maintenant de régler le solde par paiements successifs « indolores » ou en une seule fois fin avril.
S’il reste encore des places libres fin janvier, elles seront annoncées dans la presse locale.

Quiz La Rioja

Depuis octobre dernier, et jusqu’en mars prochain El GazapO vous propose tous les mois cinq questions sur La Rioja, région au programme de notre voyage 2012. En tout, trente questions qui vous permettront peut-être de gagner six bouteilles de bon vin de la Rioja, ou de vous les partager si vous êtes plusieurs à donner les bonnes réponses.
Ce petit jeu, dont le but principal est d’inciter les futurs voyageurs à se documenter sur la région, ne leur est cependant pas réservé, et tous les lecteurs du GazapO peuvent y participer. De plus, vous pouvez vous décider à n’importe quel moment et même, si vous le souhaitez, modifier des réponses déjà envoyées. Jusqu’au 24 mars à minuit dernier délai.

Réponses à envoyer à : elgazapo@wanadoo.fr.

Questions de Janvier 2012:

1. Combien de “Paradores de Turismo” y a-t-il dans La Rioja ?
2. On dit qu’il est le premier poète à avoir écrit en castillan. Son nom ?
3. Né à Logroño, devenu sourd à trois ans, surnommé Le Muet, il est considéré comme un des plus grands peintres du XVIème siècle.
4. La mer est loin de La Rioja. On peut cependant y faire du windsurf et même de la voile. Où donc ?
5. Quelle ville de La Rioja est célèbre pour son industrie de la chaussure ?

Rappel des questions d’octobre 2011 :
1. Quelles sont les quatre couleurs du drapeau de La Rioja ?
2. Quelles Communautés Autonomes ont une frontière commune avec La Rioja ?
3. Comment s’appelle le grand fleuve qui limite La Rioja au Nord ?
4. Quel est le point culminant de La Rioja ?
5. Quel célèbre chemin traverse La Rioja de Logroño à Grañón ?
Rappel des questions de novembre 2011 :
1. Quel célèbre pédagogue romain est originaire de Calahorra, où l’on peut voir sa statue ?
2. Quelle rue de Logroño, connue pour ses bars à tapas, porte le nom d’une plante ?
3. Comment s’appelle le quartier (barrio) de Haro où se concentrent les caves de la ville ?
4. Montés sur des échasses, ces huit jeunes gens sont les protagonistes des fêtes de … ?
5. Dans quelle ville de La Rioja se trouvent les deux monastères déclarés au patrimoine de l’Humanité en 1997 ?
Rappel des questions de décembre 2011 :
1. Il y a, dans la cathédrale de Santo Domingo de la Calzada, quelque chose que l’on ne peut voir dans aucun autre édifice religieux. De quoi s’agit-il ?
2. Quelle est la bataille, datée en 844, dans laquelle, selon la légende, Saint-Jacques en personne serait venu sur son cheval blanc prêter main forte aux troupes chrétiennes ?
3. Quelles sont les huit communes qui, bien que se trouvant en Navarre, ont droit en matière vinicole à l’appellation d’origine « Rioja » ?
4. De quel tragique événement la mairie de Logroño a-t-elle célébré en mars 2010 le quatrième centenaire ?
5. Où se trouve et comment s’appelle l’édifice qui héberge la plus grande colonie urbaine du monde de cigognes blanches ?

Festival des Langues de l’Enssat / Festival de las Lenguas

Depuis quatre ans les étudiants de l’Enssat de Lannion, école où se côtoient de nombreuses nationalités, organisent au cœur de l’hiver un festival des langues. Ce sera cette année le dimanche 12 février, toute la journée, place de Viveiro à Lannion.
Une idée de sortie qui vous permettra de vous initier au wolof ou au quechua, ou, plus facile, à l’espéranto, mais aussi d’applaudir nos danseuses de flamenco qui ont été sollicitées pour représenter l’Espagne.

¿ Habla usted español ?


Hoy, día 06 de enero, día de Reyes, es en España el día en que los niños reciben sus regalos. Y como El GazapO sabe que sus lectores tienen corazón de niño, ahí va un regalo, en forme de cuento.

Cuento de Reyes

Érase una vez un país llamado España y un rey campechano y bonachón, amante del buen vino y, dicen, de las mujeres guapas. Había llegado al trono de la mano de un tirano sin descendencia masculina, que le había nombrado su heredero porque pensaba poder modelarlo a su imagen y semejanza. Por eso, en los primeros años de su reinado, se le conoció como “El Pelele”. Sin embargo, en una aciaga (o según se mire, venturosa) noche de febrero, cuyos pormenores todavía siguen sin esclarecer del todo, se ganó el respeto y el cariño de la mayoría de sus súbditos, al apostar por la democracia contra un sector del ejército que quería volver atrás, abolir la Constitución y restablecer la dictadura. Aquella noche “El Pelele” se convirtió en Don Juan Carlos. Y comenzó a disfrutar de la vida, de la buena vida.
Para entonces nuestro rey ya había procreado en tres ocasiones y Elena, Cristina y Felipe tenían respectivamente 18, 15 y 13 años. Para toda la familia fue una época dorada, de viajes por todo el mundo, de vacaciones de invierno en el Pirineo y de verano en las Islas Baleares, de buenas escuelas para los hijos, de compras y conciertos en las grandes capitales para la madre y, para el padre, de emocionantes cacerías y, dicen, de salidas nocturnas en moto y en buena compañía.
La primera en casarse fue Elena, a los 31 años, en la catedral de Sevilla, con el taciturno Jaime de Marichalar. En aquella ocasión el rey les otorgó a los novios el título de Duques de Lugo. Tendrían dos hijos. Cristina se casó dos años más tarde a los 32 años, pero a diferencia de su hermana que había elegido a un aristócrata de salud delicada, lo hizo (vientos de modernidad) con un plebeyo guapo y vigoroso, el jugador de balonmano Iñaki Urdangarín. El rey concedió a los novios el título de Duques de Palma de Mallorca. La pareja resultó ser muy prolífica, nada menos que cuatro hijos guapos y sanos en cinco años, e Iñaki el plebeyo se convirtió en el yerno favorito de la reina.
¿ Había abierto Cristina la brecha ? El caso es que Felipe, para sorpresa de todos e indignación de su madre, anunció en 2003 que se iba a casar con una mujer del pueblo, periodista de oficio y para más inri divorciada. ¡Esto era ya demasiada modernidad! Nada se sabe de la argumentación que empleó el novio para convencer a sus ofuscados padres, pero el caso es que se salió con la suya y en 2004, a los 36 años y con un respetable historial amoroso a sus espaldas, desposó en principescas bodas a la asturiana de su corazón. Su padre no le dio ningún título porque ya lo tenía: Príncipe de Asturias, de Gerona y de Viana. Leonor nació en 2005 y Sofía en 2007. Pura felicidad, a pesar de algún que otro achaque de salud del patriarca.
Fue entonces, en 2007, cuando además de la octava nieta, apareció también la primera nube negra: “el cese temporal de la convivencia matrimonial de los duques de Lugo”, frase sibilina que en 2009 quedó mucho más clara cuando los dichos duques se divorciaron. A raíz del divorcio, al “pobre” Jaime le quitaron su título de Duque de Lugo y un sinfín de pequeños y grandes privilegios, pero parece ser que a la Casa Real la broma le costó una cantidad nada desdeñable de dinero contante y sonante. Y un gran disgusto.
Nada comparable sin embargo con él que empezó a fraguarse ya en el 2006 (cuando todo aún iba muy bien) y estalló a la luz a mediados del 2011: los negocios turbios del otro yerno, del guapo, vigoroso y prolífico Iñaki, que ha resultado ser un presunto delincuente que, aprovechándose de su calidad de miembro de la familia real, habría desviado y evadido a paraíso fiscales una cantidad de dinero público que rondaría los 5 millones de €uros. La monarquía española, en estos primeros días del año 2012, se enfrenta quizás a la crisis más grave de su historia, y las banderas republicanas que se ven en las manifestaciones de indignados son cada vez más numerosas.
La mayoría de los cuentos de hadas terminan bien. Este podría terminar muy mal. Para el rey campechano y bonachón. …. Continuará ….