Spécial
Tenerife
Tenerife. Dessin de Vincent.
On vous l’avait
promis. Eh, bien, le voilà, ce GazapóN extra n° XIV, le plus étoffé que nous
ayons édité à ce jour, avec pas moins de 16 pages !
Sa lecture attentive
permettra à ceux d’entre vous qui n’ont pas pu faire le voyage de savoir
comment il s’est passé, et à ceux qui l’ont fait de s’en remémorer les
meilleurs moments, qui n’ont pas manqué.
Bien sûr, nous
n’avons pas tout vu, et de ce que nous avons vu, il y a sans doute des aspects
qui manquent, mais il est bien connu que nul n’est parfait. Nous avons
simplement fait de notre mieux, et c’est déjà beaucoup !
Comme illustration de
la première page, nous avons choisi, mieux qu’une carte postale, ce dessin
réalisé par Vincent lors de notre visite à La Orotava. Les cartes postales, et
il y en a, vous les trouverez en pages intérieures, en noir et blanc,
malheureusement.
Si vous voulez les
voir en couleurs, c’est possible. Il faut pour cela consulter notre site
internet. Vous n’y trouverez par contre que les cartes postales, mais pas les
textes qui sont réservés à la version papier que vous avez entre les mains.
Et comme ce numéro
est aussi celui du mois de juin, il contient également toutes les informations
à connaître sur les différentes activités à venir comme le scrabble, les nouveaux
cours de danse, la rando annuelle, les forums et bien entendu la grande fiesta
annuelle à Pleudaniel à laquelle vous êtes tous attendus !
Scrabble en
Espagnol
Petite partie, le 21 mai dernier, avec
un score final qui a péniblement atteint les 700 points, malgré un très beau
scrabble de Michelle dès le premier jeu !
Au
bout du compte, c’est Jeannine qui avec 565 points a remporté la victoire
devant Annick, puis Michelle (qui n’a pas su garder son avance) et enfin Michel
et Laurence.
Si
tout se passe comme prévu, la prochaine partie, qui sera la dernière de la
saison, aura lieu dans la grande salle totalement rénovée. Il y aura donc de la
place pour tout le monde : joueurs et spectateurs. Ce sera le 18 juin à
14h00. Ne manquez pas l’appel !
Voyage / Viaje
2017
Le GazapO est
maintenant en mesure de vous confirmer ce qui n’était encore qu’une
rumeur : le voyage 2017 nous emmènera aux Asturies, au bord de la Mer
Cantabrique, comme les Espagnols appellent le Golfe de Gascogne. Comme
d’habitude, il durera deux semaines, qui seront comprises entre le 28 mai et le
18 juin, les dates exactes restant à définir. Nous ne connaissons pas encore
l’hôtel, et ne savons pas non plus si nous ferons le voyage en avion ou en car.
Il est même possible que nous prenions le ferry. Tout cela va se mettre en
place progressivement pendant l’été.
Ce que par contre
nous savons déjà, c’est que nous serons logés en demi-pension dans un hôtel ***
proche de la mer et que nous ferons une excursion un jour sur deux, formule qui
a largement fait ses preuves ces dernières années. Nous pouvons également vous
garantir que le prix sera inférieur à 1100 € /personne tout compris.
Si ce prochain voyage
aux contours encore imprécis vous intéresse, vous pouvez d’ores et déjà nous le
faire savoir en nous envoyant un mail à losamigoelos@wanadoo.fr .
Flamenco en/à
Lannion
En
raison d’un problème de communication il est possible que Los Amigoëlos ne
figurent pas sur le programme officiel de la Fête de la Musique. Nos danseuses
de flamenco seront cependant bel(les) et bien présentes, le 21 juin, sur le
parking de Caërphilly à Lannion à 16h30. Venez nombreux les applaudir.
Gran
Fiesta de Fin de Año
Grande Fête de Fin d’Année
Grande Fête de Fin d’Année
Notre fête annuelle
des Spectacteurs aura lieu à la Salle des Fêtes de Pleudaniel le samedi 25 Juin
à partir de 19h00.
C’est
une soirée privée, qui n’est pas ouverte au public en général, mais vous pouvez
bien sûr amener parents et amis, surtout s’ils ont un talent artistique
quelconque et/ou s’ils cuisinent bien.
En effet, la scène
sera ouverte à toutes les personnes désireuses de s’y produire et le dîner
consistera en une auberge espagnole composée des plats et des boissons apportés
par chacun.
Il y aura également
un écran sur lequel défileront les photos prises pendant le voyage à Tenerife.
Tous les photographes du voyage sont par conséquent invités à mettre leurs
meilleurs clichés sur une clé USB et à nous l’apporter ce soir-là.
Et si vous ne voulez
pas manger dans du carton et boire dans du plastique, n’oubliez pas d’apporter
vos couverts.
Forum des
Associations
Ce n’est pas encore fini que déjà ça
recommence. La mairie de Lannion vient de nous inviter à participer au Forum
des Associations qui se tiendra le samedi 03 septembre aux Ursulines. La mairie
de Paimpol ne nous a encore rien dit mais selon toutes probabilités ce sera le
lendemain, c’est-à-dire le dimanche 04 septembre à la Salle des Fêtes du Quai
Loti. Deux dates à noter dès maintenant sur vos agendas.
Rando
Saint-Jacques de Compostelle
Caminata de Santiago de Compostela
Caminata de Santiago de Compostela
A peine annoncée dans
le Gazapo de mai que notre randonnée annuelle d’une semaine sur les chemins de
Compostelle est déjà complète. Vous pouvez cependant, on ne sait jamais, vous
inscrire sur la liste d’attente au cas toujours possible où il y aurait des
désistements. Pour mémoire nous marcherons de la pointe Saint-Mathieu à
Quimperlé, du lundi 05 au vendredi 09 septembre, en cinq étapes donc, de 11,
15, 20, 23 et 27 km respectivement, selon une savante progression dans l’effort
soigneusement élaborée par Marie-Jeanne.
Le budget est d’environ
180 € tout compris et pour les inscriptions sur la liste d’attente, vous pouvez
envoyer un mail à losamigoelos@wanadoo.fr ou téléphoner au 02 96 22 13 42.
Nuevas Clases de
Baile
Nouveaux Cours de Danse
Nouveaux Cours de Danse
A
la rentrée prochaine, Pepita a l’intention d’ouvrir, dans sa nouvelle salle de
Servel, un nouveau cours de Flamenco, ainsi qu’un nouveau cours de Danses
Latines (Salsa, Bachata et Cha Cha Cha).
Si
vous êtes intéressé(e), et/ou si vous connaissez quelqu’un qui pourrait l’être,
pensez à lui téléphoner dès que possible pour réserver une place. En effet, le
nombre de participants sera limité à sept couples pour les latines et huit
personnes pour le flamenco.
Et
comme tous les ans, il y aura également à Plounez de nouveaux cours de ces
mêmes danses, mais toujours pas de nouvelle salle !
¿Habla
Usted español?
La
Frontera … ¿ Qué frontera ?
Muy bonita postal, la que nos ha mandado Maud de
Andalucía. Y muy bonito viaje, el que acaba de hacer con sus padres por la
provincia de Cádiz.
De todos los pueblos que ha visitado, al menos tres son
“de la Frontera”. ¿ No encontráis algo sorprendente que un pueblo como Jerez,
casi en el centro de la provincia, se llame “de la Frontera” ?
¿ De qué frontera puede diablos tratarse ?
Para responder a esta pregunta hay que remontarse ocho
siglos atrás, hasta el siglo XIII, cuando las tropas cristianas, aprovechando
las divisiones de los musulmanes cuyo califato había estallado en pequeños
reinos, casi habían completado ya la
Reconquista.
De hecho, sólo seguía siendo musulmán el Reino de Granada
(que incluía a Málaga y parte de Cádiz) porque Jaén, Córdoba y Sevilla habían
sido ya reconquistadas para la corona de Castilla por Fernando III el Santo.
Entre la Granada musulmana y la Bética cristiana se alargaba una especie de
tierra de nadie conocida como la “Banda Morisca” o simplemente “La Frontera”.
Esta frontera, que tuvo una gran importancia no sólo militar y religiosa, sino
también económica y cultural, desapareció en 1492, cuando los Reyes Católicos
le arrebataron a Boabdil su querida Granada. La frontera pues, desapareció,
pero permaneció asociada a los nombres de los pueblos que en ella se
encontraban.
Además de los tres visitados por Maud (Jerez, Arcos y Chiclana), podemos citar, en la provincia de
Cádiz, Castellar, Conil, Jimena y Vejer, en la provincia de Málaga, Cortes, en
la de Córdoba, Aguilar, y en la de Sevilla, Morón. Todos ellos “de la
Frontera”.
También en Huelva, hay dos pueblos que se llaman “de la Frontera”, pero por
otros motivos, ya que a Palos se le añadió el complemento en 1642 y a Rosal en
1896.
Spécial
Tenerife
Tenerife en long et en large, par Yvon
Après avoir réservé l’avion et choisi
l’hôtel, il fallait s’occuper des excursions qui devaient nous permettre de
découvrir d’autres aspects de Tenerife que la piscine du Palm Beach Club et la
plage des Amériques. Nous avons donc envoyé une demande de devis à plusieurs
compagnies de transport qui semblaient convenir à nos besoins, et reçu de Maky
Atlántico, qui finalement aurait notre préférence, la réponse suivante : « En primer lugar, las excursiones en
bus de día completo tienen una duración máxima de 8 horas y media. Debemos tener esto en cuenta para realizar los recorridos. Por otro lado es
obligatorio que los buses vayan acompañados por un guía oficial habilitado por
el Gobierno de Canarias, no pueden realizarse excursiones sin guía ». Clair et net. Tout au moins quand on comprend
l’espagnol. Pour ceux qui ne le dominent pas encore, cela donne à peu
près : « En premier lieu les excursions en bus à la journée ont une
durée maximale de 8 heures et demie. Nous devons en tenir compte pour élaborer
les parcours. Par ailleurs il est obligatoire que les bus soient accompagnés
d’un guide officiel agréé par le Gouvernement des Canaries. On ne peut pas faire
d’excursions sans guide ». Il nous faudrait donc un guide. Ce serait
Joaquín, dont nous fîmes la connaissance dans le hall de l’hôtel le
surlendemain de notre arrivée, mardi matin à 10h00 précises.
Pour cette première excursion, nous avions
choisi un tour de l’île qui devrait nous permettre de la découvrir « dans
ses grandes lignes ». Tout le monde est à bord ? Roulez,
jeunesse ! en direction du nord, vers la petite ville de Los Gigantes et
les impressionnantes falaises de lave qui lui ont donné son nom. Nous restons
en surplomb de la localité, là où la perspective d’ensemble est la meilleure.
Photos vont, photos viennent.
A flanc de falaise, le squelette d’un complexe
immobilier d’une centaine d’appartements, complètement abandonné. La crise est
aussi passée par là. Allez, hop ! On repart. La durée maximale de
l’excursion est de huit heures et demie et il y a encore beaucoup de choses à
voir, comme par exemple le contraste saisissant entre le sud semi-désertique
par où nous montons au col d’Erjos (1117 m) et le nord verdoyant par où nous en
redescendons, en direction du mirador-bar-restaurant-boutique de Garachico,
noyé dans la brume. Elimination et ingestion de liquides, et premiers achats
dans cet établissement stratégiquement situé pour attirer les touristes et
parfaitement organisé pour les alléger de quelques euros.
Et c’est reparti pour Icod de los Vinos et son célèbre dragonnier
″millénaire″, qui trône au milieu de son parc et partage avec le Teide le
blason de la ville. La municipalité est aux petits soins pour cet arbre qui
n’en est pas un, même s’il en a tout l’air. Il faut dire qu’il en attire, des
visiteurs ! Et probablement aussi quelques filous. Le car, qui nous a
déposés près d’un tunnel par où nous sommes entrés dans la ville, nous attend
en contrebas de l’église, pour nous conduire à La Orotava, où nous avons prévu
de déjeuner. Avant cependant de nous restaurer, visite obligatoire de la
maison-musée connue comme la ″Casa de los Balcones″.
Et pour cause ! Des balcons partout.
A l’intérieur comme à l’extérieur. Et de très belles pièces de broderie et de
dentelle qui en intéressent plus d’une. Il est déjà trois heures passé quand
nous quittons les lieux, l’estomac dans les talons, pour nous égailler dans la
ville à la recherche du meilleur restaurant. A 17h15, tout le monde est de
retour au car, sauf deux aventurières qui se sont perdues dans la ville. On les
ramènera dans le droit chemin à coups de téléphones portables. Sur l’autoroute
du retour, quelques gouttes de pluie. Le guide nous parie l’apéro qu’à la
sortie du tunnel de La Laguna, nous retrouverons le soleil, et bien sûr, il
gagne. L’apéro, c’est donc nous qui nous le paierons, mais au moins, nous le
prendrons au soleil, à l’hôtel, où nous arrivons à 18h30 précises. Question
horaires, c’est du sérieux, chez Maky Atlántico !
Le jeudi, nouvelle excursion. Cette fois à
travers le Parc National du Teide, ce volcan qui avec ses 3718 mètres est le
point culminant de toute l’Espagne. Le car est là à 10h00 précises. Nous aussi.
Nous savons maintenant qu’il ne faut pas bavarder quand notre guide nous
explique quelque chose. Certains se font malgré tout rappeler à l’ordre en
montant vers le deuxième plus grand cratère du monde qui est aussi le parc
national le plus visité d’Europe.
Et,
insolite au milieu de cette immense étendue de lave désertique, le
« Parador de las Cañadas », à proximité duquel nous faisons un arrêt
d’une demi-heure pour une mini-randonnée entre les « Roques de
García». On laissera pour une autre fois l’ascension au sommet du Teide par le
téléphérique (ou à pied pour les randonneurs entraînés … et courageux).
En
redescendant par la route sinueuse du versant nord, Joaquín nous arrête au
restaurant « Los Andes », dont le patron est sans doute une vieille
connaissance. L’établissement, comme le mirador de Garachico deux jours avant,
est noyé dans la brume. On est donc mieux dedans que dehors, et le patron s’en
réjouit. C’est cependant sous le soleil que nous arrivons un peu plus tard à
Puerto de la Cruz, où les premiers touristes arrivèrent dans les années
soixante, bien avant que « Las Américas » ou « Los
Cristianos » ne soient défigurés par la construction à outrance d’ hôtels
et d’appartements.
Pas le temps, malheureusement de visiter
le jardin botanique. Plusieurs opteront pour le superbe espace du « Lac
Martiánez », œuvre du célèbre architecte canarien César Manrique. D'autres
préféreront une balade à travers la ville. Mais tous savent qu’à 17h30, il faut
être au car, et que pour le retrouver, il faut passer par le Café de París.
Ceux qui ont eu la curiosité d’y entrer ont découvert un authentique joyau de
l’hôtellerie. Cette fois, pas de retardataires. Comme c’est par l’autoroute que
nous revenons, et non par les routes sinueuses du matin, les amateurs de
flamenco peuvent sans trop de difficulté s’inscrire sur la liste qui circule
pour le spectacle qui aura lieu le soir même à l’Auditorium Infanta Leonor de
Los Cristianos. Nous serons finalement trente-quatre à nous y rendre en taxi
après le dîner. Et pas un seul à le regretter !
Le samedi, pas d’excursion à travers
l’île, mais un aller-retour à la capitale, Santa Cruz de Tenerife. Sans guide.
Ouf ! On pourra parler autant qu’on voudra. Il a fallu se lever tôt pour
prendre « la guagua » à 08h45. Au démarrage, le conducteur arrache
avec l’aile gauche de son véhicule un plot métallique dont il a oublié la
présence. Cela le met de très mauvaise humeur, et sa conduite s’en ressent, au
point qu’avant d’entrer sur l’autoroute, un agent de police lui fait signe de
modérer sa vitesse. Nous arrivons au Musée de la Nature et de l’Homme avec dix
minutes d’avance. Pas beaucoup de monde, à cette heure-là, et nous avons
l’établissement rien que pour nous, ou presque. Impressionnantes, les momies
guanches qui dans des vitrines réfrigérées constituent probablement
l’élément le plus émouvant du Musée de Tenerife ! Mais il n’y a pas qu’elles,
et nous passerons deux bonnes heures à découvrir la géologie, la flore, la
faune et l’histoire des Canaries. Certains reviendront même l’après-midi.
Après le musée, le marché, la
bibliothèque, les églises, les jardins, les bateaux du port, les magasins, les
restos, les bistrots, chacun selon ses préférences. Au retour, dans la soirée,
nous passons entre deux réussites de l’architecture moderne : l’Auditorium
Adán Martín et la Institución Ferial, qui témoignent du dynamisme de la ville.
Heureusement, notre chauffeur a eu toute la journée pour se calmer. Il est bien
plus souriant et … il roule plus doucement que le matin !
Et c’est déjà la deuxième semaine, que
nous commençons par un lever aux aurores. On a avancé pour nous l’heure
habituelle du petit déjeuner (06h45 au lieu de 07h30) de façon à ce que tout le
monde soit prêt à monter à 07h20 dans le car qui doit nous conduire au port de
Los Cristianos, où nous prendrons un ferry en direction de l’île voisine de La
Gomera. Traversée sans histoires, mais ni baleines, ni dauphins, contrairement
à ce que le guide nous avait laissé espérer. A l’arrivée, à peine débarqués,
nous remontons dans le car pour un circuit à travers l’île. Paysages
saisissants. A Hermigua, à l’ombre de deux grands rochers connus comme Pedro et
Petra, nous nous arrêtons dans le joli petit jardin de Los Telares pour admirer
bananes, papayes et autres fruits pour nous exotiques.
Vers une heure, un arrêt
un peu plus prolongé, mais rigoureusement minuté, au restaurant Las Rosas, où
les cars déversent les uns après les autres des groupes de touristes aussitôt
pris en charge par un maître d’hôtel qui n’a pas de temps à perdre. Repas
purement nutritif mais cependant correct, avec, au dessert, une démonstration
de ″Silbo″, langage sifflé de La Gomera, inscrit par l’Unesco au
Patrimoine de l’Humanité, et enseigné dans les écoles de l’île à raison d’une
heure par semaine. Surprenant, de reconnaître des mots anglais, français,
allemands et bien sûr espagnols dans ces sifflements, que le jeune siffleur
modère dans ce local fermé mais dont on devine toute la force potentielle.
Visiblement, il y prend plaisir, beaucoup plus en tout cas que la serveuse qui
interprète ses sifflements avec un air de mortel ennui.
Et
c’est reparti ! Nous montons vers le parc national de Garajonay, lui aussi
Patrimoine de l’Humanité, par une route sinueuse et si étroite qu’à plusieurs reprises
les véhicules que nous croisons doivent faire marche arrière pour nous laisser
passer. Etrange, cette forêt primitive dénommée « laurisilva », elle
aussi dans la brume. Nous faisons un arrêt à La Laguna, dans un terrain équipé
de tables, de bancs et de barbecues, pour que les habitants de l’île viennent y
manger et faire la fête le dimanche, quand il fait beau. Aujourd’hui, il n’y a
qu’une dizaine de quatre-quatre de Tamarán, entreprise de Tenerife spécialisée
dans les excursions en véhicules tout-terrain. L’heure tourne, il faut
reprendre la car qui, après un nouvel arrêt dans un endroit vraiment
spectaculaire nous ramène à San Cristobal. Nous ne passerons que quelques
minutes dans cette petite ville chère à Colomb avant de reprendre le ferry de 17h30.
Pas plus de baleines ni de dauphins au retour qu’à l’aller.
Deux jours plus tard, le mercredi, nous
avons prévu de visiter San Cristobal de La Laguna. A dix heures, quand le car
vient nous prendre, il fait déjà très beau. La journée s’annonce chaude. Pas la
peine par conséquent de s’embarrasser de vêtements inutiles. A 10h30, nous
sommes attendus pour une visite guidée des Pyramides de Güimar. Notre guide,
jeune et sympathique, ne parle pas français, mais elle a l’idée ingénieuse de
brancher un audio-guide sur un haut-parleur dont la batterie, malheureusement,
présente des signes de faiblesse. Qu’à cela ne tienne, on va la remplacer. Cela
demande quelques allers-retours et dure un certain temps. La visite se
prolonge. L’heure tourne. Il faut demander à notre guide d’accélérer la cadence
et de nous conduire au « Jardin Vénéneux » où nous avons la surprise
de découvrir la toxicité de plantes que nous croyions connaître. Quand nous
reprenons le car, la matinée est déjà bien avancée et à La Laguna, nous avons à
peine le temps de nous rendre à la cathédrale avant qu’elle ne ferme, mais
comme cet édifice néo-gothique n’est pas vraiment extraordinaire, certains
faussent compagnie à Joaquín, les uns pour chercher un bon restaurant, les
autres un magasin de vêtements dans lequel acheter de quoi se protéger du froid
qui nous a assaillis à la descente du car. Une fois de plus nous pouvons
constater, à nos dépens, la différence de climat entre le sud et le nord de Tenerife.
San
Cristobal de la Laguna est une très belle ville, tracée au cordeau entre 1496
et 1497 par son fondateur, Alonso Fernández de Lugo, qui ne jugea pas utile de
l’entourer de murailles, considérant qu’à plus de 500 mètres d’altitude, elle
était suffisamment protégée d’éventuelles attaques de pirates. Ancienne
capitale de l’île, détrônée par Santa Cruz en 1833, elle est cependant restée
la principale ville universitaire des Canaries et depuis son inscription, en
1999, au Patrimoine de l’Humanité, elle ne cesse de s’embellir. Les enseignes
des magasins ne peuvent pas déborder des façades et aux terrasses des cafés,
mobilier et parasols (très peu étaient ouverts le jour de notre visite) sont
identiques pour tous les établissements.
A l’heure fixée pour le retour, le car n’était pas là où il nous avait
laissés le matin, mais Joaquín avait trouvé un endroit stratégique pour nous
indiquer comment le rejoindre. Et tout le monde était à l’heure.
Il
eût été peu courtois de quitter Tenerife sans rendre visite à la sainte
patronne des Iles Canaries, la Vierge de Candelaria, dans la ville du même nom,
où les pèlerins viennent en grand nombre de toutes les îles, en particulier le
02 février et surtout le 15 août. Pour nous ce fut le 15 avril et au lieu de
pèlerins, il n’y avait sur la grande esplanade de la Basilique qu’un DJ qui
testait une musique profane pour une manifestation sportive prévue ce
jour-là. Outre la Basilique de le
Vierge, apparue à deux bergers guanches vers 1400, on peut aussi voir, bien
rangées le long du front de mer, les neuf statues des derniers rois des
Guanches, dont le peuple fut massacré par les Espagnols en 1496.
Nous
revenons en longeant la mer vers le car qui nous attend devant la Churrería el
Kiosko. Une fois remplies nos obligations vis-à-vis de la Vierge, nous pouvons
poursuivre notre route vers les Caves Monje, à Tacoronte. Avant cela,
cependant, comme nous avons un peu de temps, nous allons montrer à notre guide,
qui ne les connaît pas, les « Lavoirs du Sauzal », parc aussi beau
qu’escarpé que la municipalité a aménagé autour d’anciens lavoirs, où les
lavandières pouvaient laver debout, sans avoir besoin de s’agenouiller,
malheureusement dos à la mer. La vue sur le Teide est superbe. Elle le sera
tout autant du restaurant et de la terrasse des Caves Monje, où nous attend un
copieux repas canarien, généreusement arrosé, dont nous mettrons plus de deux
heures à venir à bout. Pour digérer, nous suivrons les pas de la belle Lola à
travers les vignes, et avec elle nous descendrons dans les caves où elle nous
expliquera que de temps en temps, en raison de leur excellente acoustique, on
donne des concerts. Sans en abuser pour ne pas perturber le vieillissement
paisible du vin. Parfois aussi, nous dira-t-elle d’un air coquin, on y organise
également des soirées « Wine and Sex ». Sans en abuser non plus, sans
doute pour ne pas trop faire monter la température. Quelques achats à la
boutique et nous voilà repartis vers l’hôtel où nous arriverons … devinez … à
18h30 précises, après avoir reçu les félicitations de Joaquín pour notre
curiosité intellectuelle et ses remerciements pour le bon pourboire que lui a
remis notre trésorière !
La
prochaine fois que nous reprendrons « la guagua » ce sera le
dimanche, après un dernier repas au Palm Beach Club, pour rejoindre l’aéroport
Reina Sofía …. et rentrer en Bretagne !
Les
« Guanches » , par Tanguy
A Candelaria, en face
de la Basilique Notre Dame, s'étend une
large place publique. Sur le côté est de celle-ci, tournant le dos à la
mer toute proche, se dressent les hautes statues en bronze des neufs derniers
Menceyes* (*Rois guanches) qui régnaient sur neuf petits royaumes qui
divisaient l'île de Tenerife. Celles-ci ont remplacé des statues antérieures, en pierre de lave,
qui ont été installées dans une autre avenue de la ville. Majestueuses,
expressives, réalistes, elles montrent
des hommes musclés aux traits énergiques,
partiellement vêtus de peaux de bêtes. Elles ont été exécutées par le
sculpteur José ABAD et mises en place en 1993.
Neuf Menceyes : ils se
nommaient Acaymor, Adjona, Anaterve, Bencomo, Beneharo, Pelicar, Pelinor, Romen, Tegueste. Trois d'entre
eux, Adjona, Beneharo et Anaterve crurent bon de chercher une
conciliation avec les conquérants,
commandés par Alonso Fernandez de
Lugo.
Qui étaient ces Canariens qui vivaient isolés sur leurs îles entre 120 à 570 km environ des
côtes d'Afrique ? D'où venaient-ils ? La légende dit que ce seraient les
derniers survivants du territoire de l'Atlantide (Canaries, Açores, Madère). En
fait, il est très généralement admis qu'il s'agirait de peuples d'origine
berbère venus du sud du Maroc pour des
raisons diverses, climatiques en particulier, entre les années 1.000 et 500
avant Jésus-Christ. A cette époque l'Afrique du nord, qui n'était pas encore
Maghreb, n'avait pas subi d'influences Arabes. En revanche, elle avait subi
celles des Phéniciens, des romains et des autres peuples du bassin
méditerranéen. Leur langue était très proche du
berbère et leur écriture, celle des marocains de l'époque. Ils vivaient
d'élevage, de cueillette et d'agriculture. Ils n'avaient pas eu la possibilité
d'utiliser le fer car ce métal était absent de l'île. Il n'y avait d'outils et
d'armes que de pierre, en particulier l'obsidienne, pierre volcanique.
Bien qu'ils fussent
obligatoirement venus sur ces îles par la mer, ils n'avaient, semble-t-il,
aucune pratique de la navigation, ce qui ne leur permettait ni la pratique de
la pêche, ni d'avoir des contacts avec le continent africain. Il est étonnant
qu'ils n'aient pas eu de liens connus avec ce continent ni avec l'Europe, alors qu'à ces époques, avant Christophe
Colomb, les navigateurs ibères commençaient à explorer les côtes africaines.
Les Guanches vivaient dans une société très hiérarchisée
comportant, semble-t-il trois classes : les Menceyes, l'aristocratie proches de
ceux-ci, et le petit peuple. Ils étaient vêtus de peau de chèvres et de moutons
et habitaient dans des cavernes et des souterrains au flanc des montagnes.
Parfois ils construisaient des huttes à partir des végétaux locaux.
Les premiers
découvreurs officiels des Canaries
furent Jean de Béthencourt - un Normand
- et ses hommes, qui étaient mandatés par le royaume de Castille. Ils
débarquèrent en 1402. Les relations entre ces navigateurs et les populations
locales furent, au début, relativement
harmonieuses. Par la suite, comme à l'accoutumée, elles se dégradèrent et
donnèrent lieu à une terrible guerre de conquête qui dura plus de cinquante
ans.
Plusieurs Menceyes,
nous l'avons vu, avaient jugé raisonnable de se soumettre à l'autorité des
conquérants. D'autres, en particulier
Bencomo et ses alliés, s'efforcèrent de résister.
Bencomo, roi de
Taoro, (aujourd'hui région de l'Orotava au nord-ouest de l'île)) succomba à
l'âge de 70 ans lors de la la bataille
de La Laguna. Celle-ci fut gagnée par les Espagnols sous le
commandement d'Alonso Fernandez de Lugo. La guerre de conquête se termina par
cette victoire en 1495.
Le fils de Bencomo, ne supportant pas de se voir vaincu par les Espagnols, et
sans doute aussi d'avoir perdu son père,
se précipita dans la mer du haut d'une falaise.
Dácil, la petite fille
de Bencomo , dont nous avons vu la statue à La Orotava, était, dit-on, d'une
grande beauté. Elle s'éprit d'un
officier espagnol, Alfonso Garcia de
Lugo, qu'après bien des péripéties, elle épousa. Elle se convertit à la religion catholique
Les indigènes furent
en grande partie tués lors des batailles, puis massacrés délibérément, morts à
la suite d'épidémies de maladies apportées par les conquérants, et vendus comme esclaves.
A ce titre,
l'histoire du gouverneur Hernan Peraza sur la petite île voisine de la Goméra
est exemplaire. C'était un gouverneur tyrannique. Vers 1488, bien que marié, il
séduisit la femme d'un puissant notable
canarien. Surpris au cours d'une de ces rencontres il fut tué par des indigènes. Il fut alors remplacé par un
certain Pedrera de Vera, personnage
encore plus cruel. Celui-ci ordonna,
dit-on, l'exécution de tous les Gomeros âgés de plus de 15 ans, qui furent
massacrés. Les femmes furent distribuées aux miliciens et les enfants vendus
comme esclaves.
Revenons à Ténérife
et à l'après-guerre. Ceux qui survécurent se métissèrent avec les conquérants. Comme ceux-ci étaient
principalement des hommes la plupart des métissages initiaux croisèrent des
hommes espagnols avec des femmes Guanches. Ceci a pu être montré par les études génétiques faites sur les
habitants actuels des îles.
Les Guanches survivaient, pauvres
mais autonomes, sur leurs îles. Vinrent
quelques aventuriers des mers. Grâce à
leurs armes, grâce à l'effet de surprise, grâce à leurs compétences guerrières,
grâce à leur absence de scrupules, grâce à leur collusion avec certains chefs
locaux, ils purent conquérir les îles et se les approprier. L'histoire, dans
son injustice et sa cruauté, partout, toujours, se répète.
La Momificación de los
Guanches,
por Armando
por Armando
Cuando visitamos el Museo de la Naturaleza y del Hombre en la ciudad de
Santa Cruz vimos una cosa rara : las técnicas de momificación utilizadas
por los Guanches, los primeros habitantes de la isla de Tenerife. Es uno de los
aspectos más llamativos de las prácticas funerarias desarrolladas por estos
indígenas canarios.
El primer paso consiste en bañar el cuerpo en agua caliente cocida con
hierbas dos veces al día. Después está el problema de la evisceración o
no-evisceración. Los científicos no descartan la posibilidad de que utilizaran
diferentes métodos. Los estudios realizados demuestran que las vísceras no
siempre se extrajeron y que probablemente trataron la zona del estómago
poniendo sobre ella una especie de emplaste hecho de hierbas y de minerales que
debió de servir para destruir o disolver las vísceras. Pero no extrajeron el
cerebro.
La operación siguiente consiste en untar el cuerpo con ungüentos a base de
leñas olorosas, plantas, sangre de drago, polvo de piedras. Esta práctica de
untar todo el cuerpo con estas sustancias se realizaba varias veces hasta que
el bálsamo penetraba toda el piel.
Después de preparar el cuerpo con hierbas aromáticas lo secaban al sol
depositándolo sobre arena ardiente. Al final el cuerpo se cubría con envolturas
de pieles de cabra o de oveja. La realización de este último paso estaba a
cargo de los parientes de los muertos. Una vez terminado todo el proceso, los
cuerpos se depositaban en cuevas.
Un
apellido conocido y sorprendente,
por Dominique B.
por Dominique B.
Durante
la visita de Santa Cruz de Tenerife, vi
un mapa mural de la ciudad (no recuerdo dónde estaba) con un apellido
muy conocido “Rambla General Franco”. Fui muy sorprendido, porque pensaba que
ya no existía ni rambla, ni avenida, ni plaza, ni calle, ni siquiera callejón
con este nombre.
Algunos
días después, al consultar el mapa de papel, no encontré el nombre. El apellido
había desaparecido. Al buscar en la red, encontré la solución. En tiempos esta
rambla fue llamada “Rambla 11 de febrero
“, que era la fecha de la proclamación de la República, pero fue rebautizada
después “Rambla del General Franco “
en 1936. Este nombre fue conservado hasta 2008. Su nombre actual es “Rambla de Santa Cruz”.
Otra cosa sorprendente es que al buscar la Rambla
Franco en “Google Maps”, este programa informático responde y señala la Rambla
de Santa Cruz. ¡ El pasado puede
mantenerse con fuerza !
NDLR: Como complemento al artículo de
Dominique, se puede decir que en efecto ya no debe de quedar en ningún lugar
público de España placa alguna a la memoria del dictador. Excepto quizás en un
rincón oscuro de la Iglesia de la Concepción de San Cristóbal de La Laguna. Una
placa que dice textualmente, en el pomposo lenguaje propio de la época:
“La
reconstrucción de esta iglesia matriz se debe a la decisión personal del Jefe
del Estado Español Don Francisco Franco Bahamonde que tomó a su cargo rescatar
para la historia isleña, esta joya de nuestro acervo artístico siendo Obispo de
la Diócesis el Dr. D. Luis Franco Cascón. Al valorar dicho prócer y magnífico
gesto, en constancia de inmensa gratitud, se coloca esta lápida para perenne
memoria de tan fausto acontecimiento. Diciembre MCMLXXVI”
Hechos: Las obras
comenzaron en 1974, Franco murió en 1975, la placa se colocó en 1976.
Flamenco
en Tenerife, por Pepita
Cada vez que es posible las bailaoras de Los Amigoëlos aprovechamos el
viaje a España para hacer un cursillo de flamenco. Es así como hemos tenido el
placer de conocer a profesores y profesoras tan competentes como simpáticos,
como por ejemplo Juan en Motril, Satu en Mallorca, sin hablar de Raquel, con
quien bailamos en dos ocasiones en el Bodegón
A Contratiempo de Sanlúcar de Barrameda, que sin duda muchos recrdarán.
Este año, hemos sido cuatro las que hemos tenido la suerte de conocer a Yolanda Sobrado, quien enseña su arte en el
Hotel Reverón, en pleno centro de Los Cristianos y con quien hemos podido
perfeccionar nuestros conocimientos de fandango y bulería.
Aparte de quedar más que satisfechas
con sus enseñanzas hemos tenido, junto con otras muchas personas del grupo, el
placer de asistir al espectáculo “Viento del Sur” que presentó con su compañía
el 07 de abril en el Auditorio Infanta Leonor.
En el escenario dos
bailaores, que a ratos hacían de palmeros, un guitarrista, un cajonista, un
cantaor … y Yolanda, la única mujer, rebosante de energía, de estilo y de
emoción, pasando con soltura de un palo a otro, con mantón o sin él.
Pudimos así comprobar que además de buena profesora, Yolanda es también una
verdadera artista, y por supuesto se lo dijimos cuando la volvimos a ver.
Yolanda nos dio la última clase con un grupo de sus alumnas, que aparecen
con nosotras en la foto. ¡ Qué sorpresa la nuestra ! cuando descubrimos que
estaban trabajando con la música de “En lo Alto del Cerro del Palomar”, un
tango que desde hace años tenemos en nuestro propio repertorio !
Tenerife y el
Agua, por Edith
Había pensado escribir un texto sobre los diferentes tipos de quitasoles que
se pueden encontrar sobre las playas del sur de Tenerife. Unos, cubiertos con
una fregona, y otros con fibras que le permitirían a una cigüeña hacer su
nido...Pero el tema era un poquito ligero.
Entonces, voy a hablar del agua en Tenerife o mejor dicho, de la falta de
agua.
De hecho, no llueve casi nunca en Tenerife (7 días en Santa Cruz en 2015).
El agua que proviene del deshielo se infiltra en las rocas volcánicas porosas y
forma acuíferos cuya agua es recuperada por una red de tubos que se pueden ver en
todas partes : en el fondo de los barrancos, sobre las pendientes de las
montañas, al lado de las carreteras.. Hemos encontrado el
"antepasado" de estos tubos: una canalización excavada y en parte
cubierta de rocas por encima de Adeje.
Y, ya que los pequeños riachuelos hacen los grandes ríos, se recupera
también el agua de la niebla, muy frecuente, sobre todo en el norte de la isla,
con "trampas" verticales.
Pero la necesidad de agua va aumentando, para la agricultura (los plátanos
necesitan mucha agua) y para las personas (el turismo va aumentando también).
Se utilizan las aguas residuales de las ciudades, después de tratarlas,
para la agricultura (no para los turistas!).
Y la primera planta desalinizadora del agua del mar apareció en julio de
1998 (ahora hay 330 desaladoras en Canarias). La técnica más simple para
obtener agua dulce, es la destilación (hacer evaporar el agua con calor y
recuperar agua después de refrigeración) pero requiere mucha energía. Otra
posibilidad es la ósmosis inversa: normalmente cuando una membrana separa dos aguas de concentraciones diferentes en sal, la más dulce atraviesa la membrana
hacia la más concentrada, pero bajo presión, pasa lo contrario.
Algunas islas como Fuerteventura utilizan la energía solar o eólica. Pero,
si hemos visto algunos motores eólicos y paneles solares, no parecen muy
numerosos. La central térmica de la costa este de la isla es la principal
fuente de energía.
Para los turistas, no hay limitación en la utilización del agua: duchas
sobre las playas, toallas cambiadas cada día en las habitaciones de los
hoteles. Por qué no concienciar a los turistas de que el agua es preciosa?
No es aconsejable beber el agua del grifo. Se puede comprar agua
embotellada ....o cualquier otro líquido potable.
La Chemise et la
Crevette, par Claude H.
Une crevette aiguisa
l’appétit d’une amie…. Bien qu’elle eût subi l’épreuve de l’étuve après celle
de la glace, la bête portait beau : un teint rose, un manteau de chitine
lustré, un rostre avantageux, des antennes en arabesques. On comprenait qu’elle
suscitât la convoitise des gourmets…..Cependant l’œil rond, noir, saillant
incitait à quelque prudence…..Lame et fourche en mains, notre amie entreprit
d’aller au meilleur…..Mais l’autre s’avéra d’un coriace inattendu. Même mort, un
crustacé est imprévisible.
Celui –ci finit
pourtant par céder… Attaqué de toutes parts, il explosa en beauté. Une fulgurante éruption d’humeurs douteuses
jaillit, frappa à l’aveugle…..Aux premières loges, une luxueuse chemise, de
bambou m’a-t-on dit, fierté de son propriétaire, reçut la mitraille et sur le
champ se transforma en un sublime
tableau surréaliste. La queue d’un âne n’eût pas mieux fait.
Les
commensaux un instant médusés, bientôt hilares, furent transportés jusqu’aux
larmes par des accès de rire en cascades. Leur dernier propos ne roulait-il pas
sur le street art admiré le jour même ? Et voilà que la providence,
attentive mais facétieuse, semblait s’inviter au débat.
Après
l’art de la rue, l’art de la table en quelque sorte….Une autre amie alertée par
le tumulte approcha, se fit conter la chose entre deux hoquets des rieurs et,
loin de toute attente, tel l’imperator écartant sa toge, dévoila sur un T.shirt
naguère immaculé, un tableau de la même école et de même facture, jusque là
habilement soustrait au regard du vulgaire et qui montrait, à ceux qui
auraient pu en douter, que l’univers pictural du monde à pinces est sans
limites. L’hilarité redoubla. On s’esclaffa de plus belle…sans vergogne.
C’était un soir d’avril du côté du Palm Beach…
L’Etoile, par
Roselyne
Après avoir visité le
Musée de la Nature et de l’Homme à Santa Cruz de Tenerife, nous avons déambulé
dans les rues, principalement autour du port, où des bateaux de toutes sortes
étaient accostés : ferries, bateaux de croisière, voiliers et …. à notre
grande surprise, une goélette battant pavillon français, le navire-école
L’Etoile, qui faisait escale pour plusieurs jours. L’équipage, sympathique,
nous a invités à bord et c’est ainsi qu’à Santa Cruz, nous avons vu pour la
première fois un exemplaire de notre patrimoine maritime. Après des échanges
fort riches sur la vie à bord des dix-sept jeunes marins, la rencontre s’est
terminée par une séance photos et la promesse d’un nouveau rendez-vous, cette
fois à Paimpol !
Joaquín, notre
guide, par Tanguy
Un homme grand, longiligne, rectiligne. Un visage
anguleux avec des surfaces plates. Des rides épaisses, énergiques. Des cheveux noirs, fournis.
De vastes lunettes de soleil à monture
d'écaille. De grandes mains, animées et
expressives. Des chemises blanches, immaculées. Des pantalons aux plis
parfaits. Une taille d'homme mince. Tel se présente Joaquin, notre guide.
Originaire de
Madrid il a travaillé plusieurs années
dans l'hôtellerie en divers pays. Ceci lui a permis d'acquérir une bonne
connaissance de plusieurs langues européennes. Il est venu travailler à Tenerife il y a une
quarantaine d'années. Depuis, l'amour de
cette île ne l'a pas quitté et il n'a plus quitté son île.
Son français est
excellent, animé par un accent chantant, charmant. Il nous parle avec beaucoup
de conviction. Il nous dit et redit tous les intérêts de l'île. Très cultivé il
nous fait des exposés historiques, zoologiques, botaniques, géologiques,
météorologiques, géographiques (et autres), très intéressants. Il anime ses
propos par les mouvements de ses grandes mains. Parfois il se répète sur des
détails concernant l'excursion, ou des éléments du contexte local. Il nous dit
qu'à telle halte nous aurons la possibilité de faire une petite promenade, de
boire une bière.
Pour nous signifier que nous pourrons aller
aux toilettes, il utilise la locution
charmante expressive et désuète : "aller
aux cabinets". Après en
avoir parlé avec nous, Il a compris que
"cabinets" était un peu démodé et que "toilettes" était plus moderne. Nous l'avons supplié de
garder "cabinets", tellement
plus évocateur. Qu'en sera-t-il ?
Il nous précise que
les routes de l'île sont étroites et sinueuses. "Elles ne sont pas
dangereuses. Les chauffeurs inexpérimentés sont dangereux. Le chauffeur de
notre car est excellent".
À plusieurs reprises
il souligne, ce qui est exact, que "l'île est très propre". Il faut,
dit-il, économiser l'eau. "Ne pas la laisser couler quand on se savonne
sous la douche, ou lorsqu'on se lave les dents".
Il nous précise que
la flore est très généreuse mais que la faune et assez limitée. Il n'y a pas de
cervidés, pas de sangliers. Il n'y a pas de "bêtes dangereuses" : pas
de serpents, pas de scorpions. Il y a surtout des "pétits oiseaux", des "pétits lapins", des chèvres et
des moutons, des lézards.
Il y a aussi des
mouflons importés, dit-on, de Corse, pour le
plaisir des chasseurs de l’île. N’ayant pas de prédateurs, ils sont
devenus envahissants, et néfastes pour la végétation. Les autorités envisagent
maintenant leur éradication.
Il évoque le pin
canarien qui, malgré la sécheresse du sol, réussit à boire la brume, "grâce à ses longues aiguilles". Il
parle souvent des Guanches (les "Gouanches"). Evoquant de leur vie difficile il nous précise que
celle-ci n'était pas "la recherche du bonheur mais la lutte pour la
survie".
Par ailleurs il nous
expose de nombreux points très
intéressants sur l'histoire de Tenerife
et sur celle de l'Espagne. Quand il parle de l’Espagne, il dit "la "Péninsule"
et quand il lui arrive de parler de la France, c’est « Chez vous à
l’Hexagone ».
Joaquín est un guide rigoureux, chaleureux, érudit,
sympathique. Merci à lui de nous avoir si bien parlé de son île et de nous
l'avoir montrée telle que nous n'aurions sans doute pas su la voir. Avec une grande humanité, Il
nous a beaucoup appris.
Abama, par
Andrée T.
Le « Club des
Cinq » décida, ce vendredi-là, de suivre les conseils de notre guide
Joaquín. C’est vrai qu’il aime tant son île qu’il sait nous persuader de goûter
aux découvertes les plus merveilleuses.
En route pour l’hôtel
Abama, l’hôtel rouge que l’on avait vu en allant à Los Gigantes. L’espace d’un
après-midi, nous avons joué les VIP, dans cet espace magique, ce paradis de
verdure, de fleurs et de plantes subtropicales, des coussins de belle-mère, des
hibiscus de toutes les couleurs, des bougainvillées et aussi des bassins où
nageaient de gros poissons. Nous avons cherché à reconnaître des
« stars », mais pas la moindre personnalité connue, à part nous.
La
Guagua, por Andrée H.
En Canarias como en Cuba y Santo Domingo, a los autobuses
se les llama « guagua ».
En un restaurante de Santa Cruz de
Tenerife se puede leer una explicación:
La palabra « guagua », que para los cubanos significa autobús viene
del inglès :wa &wa co Inc.
(Washington & Walton Company Incorporated) que fue la primera fábrica
estadounidense en exportar autobuses a la isla. El logotipo de Wa &Wa.Inc
era una liebre blanca, azul y roja, colores de la bandera norteamericana y
figuraba prominentemente en el frente, fondo y costados de todos sus autobuses.
Según la Academia Canaria de la Lengua, « guagua » significa
autobús. La expresión “de guagua”
(de balde) es más antigua y se registra en América y España en el siglo XIX.
El Cubano Esteban Pichardo, en su Diccionario Crítico Etimológico (1836)
opina que “guagua” puede ser una adaptación del inglés Wagon (carruaje).
Los americanos denominaban así los carruajes de transporte militar y un
automóvil mediano empleado para el transporte gratuito de personas. Es probable
que después de la guerra por la independencia de Cuba (1898) la inmediata
ocupación americana y la posterior dependencia económica de la isla estuvieran
en uso dichos vehículos.
El término “guagua” (pronunciado “wawa”)
podría ser el resultado de una
adaptación fonética de la palabra “wagón”.
En Tenerife, según testimonio de personas mayores , todavía en los primeros
años de la década de los cuarenta, se empleaba
la voz “jardinera” para designar al vehículo de transporte
público. Así pues, es lógico pensar que “guagua” haya venido de Cuba a Canarias
como un elemento lingüístico del equipaje que, a su regreso, traían los
emigrantes.
La Receta de la Tertulia Española,
por Catalina
por Catalina
¿Cuáles son los ingredientes para conseguir una
buena tertulia ? Primero, un lugar tranquilo con sillas confortables. Segundo,
un grupo de individuos no demasiado cansados. Tercero, un profesor para animar
la conversación y conceder la palabra a los tertulianos. Se puede elegir un tema,
o no. Cuarto, un poco de vino para desinhibirse y poder hablar sin temor. Y
finalmente buen humor y alegría.
En el Hotel Palm Beach Club de Las Américas esos
ingredientes estuvieron reunidos, sobre todo cuando fuimos a la habitación de
Bernardino, un hombre privilegiado que tuvo durante algunos días de nuestra
estancia un salón de tertulia como el que vimos en un antiguo casino de la
ciudad de San Cristobal de La LAGUNA . El impulsor de la tertulia en esta
ciudad, Don Tomás de Nava Grimón y Porlier, tiene una calle que lleva su
nombre. ¡Para que veáis la importancia de esa actividad !
La tertulia, como la buena comida, es uno de los
placeres simples de la vida que hay que disfrutar entre amigos.
El Teide, par
Eveline
On peut dire que tout m’a plu dans ce
voyage à Ténérife, la mer, la montagne, les belles villes,
l’ambiance! Mais c’est de loin le Teide que j’ai préféré. Ce volcan
de 3700 mètres que l’on voyait de partout m’a vraiment fascinée. Il apparaissait
une fois derrière les sapins, une fois derrière les vignes des caves Monje,
puis à Los Lavaderos près de la mer. On le voyait même de la Gomera au-dessus
des nuages, mais le top c’est de le voir tout près dans cet environnement
désertique que j’ai eu le privilège de visiter deux fois. Photos à l'appui...
NDLR : La fascination éprouvée
par Eveline à la vue de ce majestueux volcan fut éprouvée avant elle par de
nombreux voyageurs dont le plus célèbre, Charles Darwin, écrivit :
″Nous voyons le soleil se lever derrière la
rugueuse silhouette de la plus grande des Iles Canaries. Il illumine tout à
coup le pic de Ténérife, pendant que les parties intérieures de l’île sont
encore voilées par de légères vapeurs. Première journée délicieuse, suivie de
tant d’autres, dont le souvenir ne s’effacera jamais″.
Malheureusement pour lui, et
contrairement à Eveline, Darwin, qui avait projeté d’escalader le Teide, ne put pas débarquer car son bateau, le
Beagle, fut mis en quarantaine par les
autorités espagnoles qui craignaient le choléra.
Captanieblas
en el Parque Rural de Teno,
par Hervé
par Hervé
Un magnífico espectáculo, que se ve en muchas postales, es el mar de nubes
al pie del Teide. A pesar de estas nubes, la lluvia cae raramente sobre la isla
de Tenerife. Como los pinos canarios, que tienen largas agujas para aprovechar
el agua de la niebla, los Tinerfeños han inventado un sistema, como el que ya
está funcionando en Perú y Chile. Así el Cabildo de Tenerife y la Universidad
de la Laguna concibieron un método de captación del agua de la niebla.
Este método está basado sobre el estudio del clima particular de las Islas
Canarias. Los vientos alisios transportan a las islas aire húmedo y fresco. A
esta capa de aire húmedo se superpone otra capa de aire seco, separadas ambas
por una « inversión vertical de temperaturas ». En esta zona tiene
lugar los fenómenos de condensación de vapor de agua y coalescencia de gotitas
de agua, desarrollándose una amplia capa de estratocúmulos, llamada mar de
nubes.
Esta capa nubosa, en contacto con el relieve produce el fenómeno de
precipitación de niebla entre las altitudes de 900 m a 1600 m. El efecto foehn
juega un papel importante al contener la humedad sobre las laderas orientadas
al norte donde se encuentran los bosques de lauráceas, conocidos como la
“laurisilva”.
También, al estudiar esta vegetación, los científicos han detectado los
lugares donde la precipitación de niebla es más abundante. Han observado que la
precipitación en el interior del arbolado alcanza valores varias decenas de
veces superiores a la precipitación a cielo abierto.
Esta experiencia se puso en marcha en el Parque Rural de Teno en 1999 con
la instalación de captanieblas. El
aporte hídrico se produce especialmente en los meses de verano. Los registros
de Teno Alto deparan unas cifras de 259 litros por metro cuadrado en el mes de
julio 2008 procedente de los captanieblas, mientras que el agua procedente de
las lluvias desde septiembre de 2007 a julio de 2008 fue de 305 litros. El agua
de los captanieblas supone pues un interesante complemento a las lluvias de
invierno. Se utiliza para repoblaciones forestales, recarga de depósitos para
incendios y suministro agrario.
Paseando por el camino que va de Santiago del Teide a Masca pudimos ver
algunas mallas captadoras en la cumbre Bolico.
Fuentes: « El Cabildo de
Tenerife utiliza captanieblas para la recogida de agua en el Parque Rural de
Teno » Europapress. Es / Islas Canarias (13/08/2008)
« La precipitación
de niebla en la Provincia de Santa Cruz de Tenerife » agrocabildo.com
El Parque Nacional de
Garajonay,
por Marie-Paule
por Marie-Paule
Este parque, declarado Patrimonio Mundial de la
Humanidad por el UNESCO en 1986, es la primera curiosidad de la isla de La
Gomera.
En el centro de la isla se sitúa la laurisilva mejor
conservada de las Islas Canarias, cuyo origen se remonta a la era terciaria.
Este bosque es el último vestigio superviviente de
las ancestrales selvas subtropicales que
hace millones de años poblaron el área mediterránea. El clima muy nuboso y la topografía
fueron propicios a la conservación de este ecosistema. Además, durante la
historia, los diferentes propietarios establecieron reglas para evitar la
degradación del bosque.
Debido a la humedad, los troncos de los árboles
están totalmente cubiertos de musgo y esto le da al bosque un aspecto muy
misterioso.
Desgraciadamente el gran incendio de 2012, causado
por una imprudencia, destruyó numerosos árboles muy viejos y serán necesarios
decenios para que la naturaleza recupere su belleza primitiva.
Masca,
Ida y Vuelta, por Christiane
Aquella mañana, la excursión era
Masca. ¿Guagua o taxi ? La parada de taxis está en el camino de la
estación de guaguas. Le preguntamos al taxista « ¿Cuánto para
Masca ? « Fourteen », nos responde. Ningún problema entonces.
Pero por el camino, el contador giraba, giraba y los kilómetros desfilaban, y
los euros también. El chófer nos confió no haber ido nunca a Masca, y en la
interminable sucesión de curvas de la bajada … ¡ un olor cada vez más fuerte a
quemado ! « Los frenos », nos dijo. Al llegar por fin a las
puertas de Masca, le tuvimos que alargar al taxista 49 €uros. ¡ Había
confundido « fourteen » con « forty » !
Para el regreso decidimos hacerlo mejor y probar el
auto-stop. Dicho y hecho. Y bien hecho ya que encontramos gratuidad, gentileza
e intercambio de direcciones. No dudéis, si se presenta la ocasión, en reservar
su casa rural.
La dirección es : Monique Marty. Les Durands. 31540 St Félix du Lauragais. 06 15 67 31 19
Les Arènes de
Santa Cruz de Tenerife,
par Mireille
par Mireille
Une question du quiz portait sur les arènes de Santa Cruz de Tenerife. Lors
de notre visite à la capitale, je suis allée avec Thérèse voir ce qu'il reste
de cette enceinte. On n'en voit que l'extérieur, qui se délabre petit à petit.
Le jour même, mercredi 13 avril, le journal « La Opinión de
Tenerife » annonçait une vente aux enchères dont voici un petit
résumé : « Le Tribunal de première instance de Santa Cruz de
Tenerife a ordonné la vente aux enchères d'un «morceau de terrain» de la Plaza
de Toros, saisi à son propriétaire sur demande de la banque BBVA qui espère
ainsi recouvrer une dette ».
En 2008, la ville de Santa Cruz et les plus de 40 propriétaires des arènes
ont décidé d'organiser un concours d'idées pour la planification urbaine de la
zone appelée « Bloque de la Plaza de Toros ». Le projet gagnant
consistait à maintenir la façade de l'enceinte. A l'intérieur, 25 % de la
surface devait être destiné à des activités de loisirs, 15 % à des bureaux
et des commerces el les 60 % restants à un espace résidentiel. Rien
cependant ne pouvait se faire sans l'approbation du POS dans la zone où se
trouve le bâtiment. Cette approbation a pris du retard et à ce jour, le projet
est abandonné.
Les arènes furent inaugurées en 1893 pour les spectacles de tauromachie.
Elles pouvaient contenir 6 800 personnes.Suite à un incendie en 1924, une
grande partie a été détruite. En 1927, après des travaux de rénovation, les
arènes ont à nouveau accueilli des corridas jusqu'en 1983. Elles ont ensuite
été transformées en zone de loisirs (Carnaval chicharrero, grands concerts,
patinoire).
Affaire à suivre, il faudra attendre le résultat de la mise aux enchères,
réalisée de façon électronique.
D'après un
article d'Eloisa Reverón. La Opinión.
13 de abril 2016
Voyage de Noces
aux Canaries, par Yvon
Pendant
longtemps les Iles Canaries et en particulier Ténérife ont été la destination
privilégiée des Espagnols de la Péninsule qui décidaient de se marier.
Aujourd’hui ils vont plutôt aux Caraïbes, à Bali, aux Seychelles et même en
Australie.
Sans le savoir, et
sans même être espagnols, Roselyne et Rémy ont renoué avec cette ancienne
tradition. En effet le lendemain même de leur passage par la mairie et l’église
de Pluzunet, ils s’envolaient pour Ténérife … en compagnie de 52 personnes bien
décidées à les soutenir dans l’épreuve.
De ce voyage,
Roselyne et Rémy, également connus comme Monsieur et Madame Raudin, nous ont
envoyé cette carte postale, très bien choisie puisque la photo aurait
parfaitement pu être prise de l’hôtel où ils ont passé leur lune de miel. Et nous avec eux !!!
Un día en La Orotava, por Odile y Pierrick
Nos marchamos de las playas y « la
guagua » nos conduce hacia el norte de Tenerife. El paisaje va cambiando,
se hace más verde, más húmedo. Pasamos por Icod de los Vinos, donde nos
paramos.
Este pueblo
está situado en el noroeste de Tenerife y tiene su nombre del cultivo de la
vid. Icod de los Vinos es conocido también por su Drago Milenario, declarado
monumento nacional en 1917. Mide unos 18 metros de altura , tiene un perímetro
en la base de su tronco de 20 metros y más de trescientas ramas principales.
Después de esta parada, con degustación de vinos
incluida, dirección La Orotava. Me gusta mucho la idea de ir a La Orotava.
Pienso que podré encontrarme con algunas personas y hablar de las artes de
Tenerife, y sobre todo de los bordados y calados canarios. No me siento nada
frustrada, ya que el casco histórico me ofrece todo lo que esperaba.
La Casa de los Balcones es un edificio de tres
plantas que data del siglo XVII. Admiramos su fachada adornada de un gran
balcón de madera en la tercera planta y cinco balcones de hierro en la segunda.
Sus paredes muy espesas son de piedra y barro.
Entramos en el patio en cuyo fondo hay un antiguo
lagar de madera rodeado por una abundante vegetación tropical, y otros balcones
de madera de tea y de pino canario tallados con muchos detalles. A la derecha
una zona de venta donde una mujer está bordando. Hablamos un momento de este
arte del calado canario, de las telas, de los dibujos, de los tipos de punto, y
del centro de enseňanza de la artesanía en la segunda planta.
Me dice: « Vaya a Vilaflor, hay un tipo de
encaje muy bonito, la « roseta », es típico de este pueblo. Y antes
de salir de la casa, vayan a ver el museo de la segunda planta, que muestra con
muchos detalles la vida, las costumbres, el interior de las casas y los trajes
típicos de Tenerife ».
Escuchamos su consejo. Pero… el tiempo pasa, comemos
rápidamente, subimos a la guagua para volver al Palm Beach Club Hotel y a las
playas de Las Américas.
Maňana será otro día... un día libre...un día de
playa, de sol y de baňo.
Crucigrama n°
186
Nuestro crucigrama de junio ¿Cómo no? va dedicado al
viaje a las Islas Canarias y casi todas las respuestas están en los artículos
redactados por los viajeros. Lo cual no quiere decir que sea fácil !
Horizontales. 1. Lugar de peregrinación de los canarios. 2. No lo hay en Tenerife.
Los hay de lava en Tenerife. 3. Ordenadores de la urbe. 4. Los hay en todas las
postales que hemos recibido, y además de tres tipos. 5. Lié al revés. Cloro. 6. En Lanzarote. La isla del
silbo. 7. Trabajan juntos. En Canarias.
8. Preposición. Una manera de irse. 9. Figura de proa. 10. Primer número
perfecto. De esta manera.
Verticales. 1. Según Claude, aun después de muertos son imprevisibles. 2. Viento
alisio, u otro. Bebida canaria. 3. Sin maldad ni doblez. Nota. 4. Alivias. 5.
Estudian a los guanches, entre otros. 6. Nombre del Obispo Franco Cascón. Lugar
espectacular de Tenerife. 7. Sistema de frenado. Salvador. 8. Quebrado. Trío
incompleto. 9. Canto y baile canario. Árbol tropical, para muchos mágico. 10.
En Canarias se la quitan al agua del mar. Burro.
Solución n° 185
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