Drôle de Rentrée / Una Vuelta de lo más Curiosa
Décidément, c’est une drôle de rentrée
pour Los Amigoëlos. Pour la première fois depuis qu’ils existent, nous n’avons
pas participé aux forums de Lannion ni de Paimpol, et avons décidé de reporter
au mois de janvier prochain notre Assemblée Générale, qui habituellement a lieu
en octobre.
En
réunion de bureau par internet, le mardi 15 septembre, nous avons décidé de
prolonger l’année associative, en remplacement du troisième trimestre, jusqu’au
31 décembre, et de retarder l’inscription des personnes qui voudront en
reprendre une au 1er janvier 2021. Nous n’en avons pas encore fixé
le montant.
Les
cotisations pour les cours de danse qui n’ont pas eu lieu en avril/mai/juin
sont donc reportées sur octobre/novembre/décembre pour les danseurs et
danseuses qui continuent les cours à Paimpol. Ceux qui par contre doivent
arrêter seront remboursés pour le trimestre non effectué. Pour la danse non
plus, nous n’avons pas encore arrêté le montant de la cotisation pour l’année
2021.
La reprise, nous verrons dans quelles conditions, aura lieu la semaine du 21 septembre.
Cartes Postales / Tarjetas Postales
Rien à voir, bien sûr, avec le mois de septembre des années précédentes, mais nous avons quand même quelques cartes postales à vous faire suivre. Certains d’entre vous ont réussi à aller en Espagne cet été, et d'autres ont recyclé des cartes postales un peu oubliées. Merci à tous.
No hay viaje para este año … No hay Andalucía. Pero nos quedan muchos recuerdos de viajes por España. Pensamo especialmente en lo que hicimos en Chipiona. Nos habría gustado mucho volver a Cádiz de nuevo. Otra vez será. Odile y Pierrick
Voyages / Viajes
L’avenir des voyages en Espagne organisés par Los Amigoëlos a été sérieusement remis en cause par l’épidémie qui nous a obligés à annuler au dernier moment celui que nous avions préparé pour avril/mai 2020 en Andalousie occidentale. Dans les circonstances présentes, il n’est pas raisonnable d’en envisager d’autres, ni à court, ni à moyen terme. Rien cependant ne nous empêche, comme Odile, Hervé, ou l’étrange poétesse Valérie de nous remémorer les voyages passés. Merci à tous les trois pour leur contribution.
Cette histoire de poule dans une cathédrale de Santo Domingo de la Calzada avait dû me charmer et m’étonner puisque j’ai retrouvé cette carte dans mes papiers. Bises. Madeleine.
Souvenirs....souvenirs !!! par Odile et Pierrick
2012, c'était notre premier voyage;
sur le parking de la gare routière à Lannion, un petit groupe est là. Nous ne
connaissons personne à part Yvon, Jeannine et Edith.
Le car arrive, les valises sont mises
en soute, nous prenons place à l'intérieur, il est 6h « Lannion
s'éveille », le car démarre: direction La Rioja.
La Rioja, région que nous connaissons
déjà puisque nous l'avons parcourue à pied lors de notre Chemin de
Saint-Jacques de Compostelle: Logroňo, Burgos, Puente La Reina, Soria, Santo
Domingo de la Calzada et Navarrete, notre destination, où l'Hotel San Camilo
nous a réservé quelques surprises alimentaires.
La Rioja, région d'histoire à travers
ses monuments publics et religieux. Sur la route des monastères Suso et Yuso,
dans la Sierra de la Demanda, à San Millán de la Cogolla. Suso, fondé par San
Millán conserve des vestiges importants de trois styles architecturaux
différents: visigoth, mozarabe et roman. C'est aussi le berceau de la langue espagnole.
La Rioja, région vinicole, visite des
caves Lopez de Heredia (« une vraie cathédrale ») et dégustation,
visite aussi du musée des vins où dans la dernière salle nous découvrons une
importante collection de tirebouchons: « los sacacorchos ».
De La Rioja, nous faisons une
incursion en Navarre, dans le paysage surprenant des Bardenas Reales, aride et
dénudé avec un relief étonnant, formations de « cheminées de fées »,
parc naturel de 40.000 hectares, désert et véritable décor de western.
La Rioja, quinze jours de découverte,
de convivialité, quinze jours de détente et de liens tissés avec ceux qui
seront des prochains voyages.
La Rioja qui nous a donné l'envie de
repartir chaque année.
Les années se suivent et nous sommes
heureux d'avoir partagé ces moments avec Les Amigoëlos durant huit ans, belles
rencontres, connaissance de l'Espagne, chaque région a ses particularités, son
histoire, son architecture et ses traditions.
Nous y avons retrouvé chaque année de
nombreux compagnons de voyage et forgé des amitiés qui perdurent encore
aujourd'hui.
Que dire de plus, sinon que ce satané
virus ne nous a pas permis de revoir cette belle région d'Andalousie si riche
en histoire: découverte de l'Amérique, en architecture: style mozarabe,
gothique et renaissance. Et surtout, n'oublions pas comme chaque année, le
plaisir de voir Pepi et ses danseuses clôturer de nombreuses soirées.
Merci à Yvon et Andrée de nous avoir
fait vibrer au son de l'Espagne et à tous ceux qui de près ou de loin ont
contribué à nous rendre agréables ces « échappées belles »
Souhaitons que dans un prochain avenir un petit voyage sera de nouveau dans l'air du temps mais.... pourrons-nous encore y participer...le temps passe et les années …. soixante dix plus dix....ça commence à compter.
Petites anecdotes au cours de ces huit voyages par Odile
2012: Sur le chemin de Saint-Jacques, nous rencontrons
des pèlerins dont un anglais sur un monocycle, impossible pour moi de discuter
en anglais, ce ne sont que des mots espagnols qui me viennent à l'esprit!!
2013: A la Feria del Puerto de Santa María, Emilie
s'est perdue. Tout
le monde cherche Emilie, heureusement retrouvée et ramenée par un policier à
cheval auprès de Mamie et Papi.
2014: Menorca, belle petite randonnée avec Tanguy et
Caroline jusqu'à un site archéologique, et mystère toujours irrésolu: la
disparition de la valise de Bernard.
2015: A Barcelone dans le parc Güell en compagnie de
Christine, nous admirons cette technique
de mosaïque utilisant des morceaux cassés et dépareillés de faïence ou de verre
de couleur ( le trencadis) abondamment utilisée sur les bâtiments, les
fontaines, le banc principal et d'autres constructions du parc par Gaudi.
« toutes les chutes des ateliers de Quimper » dit Pierrick.
2016: C'est là que je perds mon alliance, où? Mystère;
heureusement j'ai conservé le mari, et cela dure. C'est là aussi que je
découvre les broderies typiques de l'île de Tenerife.
2017: Recontre avec Tere Sanchez, 60 ans , dans sa
boutique de costumes folkloriques; nous sympathisons, elle m'ouvre ses tiroirs
où attendent de magnifiques broderies de perles de verre, de jais ou de corail.
Notre rencontre se termine par: « Savez-vous que nous ne trouvons
plus de brodeuses? Si vous voulez rester, j'ai du travail pour vous. »
2018: A Sagunto, nous nous rendons au « Centro
Virgen de los Desamparados » où des personnes « con discapacidad psíquica »
continuent l'artisanat typique de la région: El colcho de corcho, unique à
Sagunto et dans toute l'Espagne, et c'est un français qui les encadre!!!
2019: Pluie ou accalmie? Le temps n'est pas au beau fixe; La Semana Santa de Lorca aura-t-elle lieu? La chance est avec nous, sous la forme d’une belle éclaircie. Un peu de tristesse : Yvon, Max, Louis et Yvette n'ont pas pu venir.
Los pozos de nieve en la Sierra Espuña por Hervé
El año
pasado, durante la estancia en San Pedro del Pinatar, con un pequeño grupo de
ocho entusiastas del senderismo, fuimos a pasar una jornada en la Sierra Espuña.
Se necesitó un poco de planificación, para llegar al punto de partida de la
caminata. Primero, reservar dos coches de alquiler, y recogerlos en San Javier.
Luego, conducir cien kilómetros por un laberinto de carreteras congestionadas
entre invernaderos y maquinarias agrícolas. Pero al final, fuimos recompensados
al encontrar un paisaje radicalmente diferente de la costa plana de la región
de Murcia: una montaña realmente hermosa. Habíamos elegido seguir la
« ruta del Pedro López », nombre de la segunda cumbre la más alta de
la sierra con 1568 metros. El Morrón de Espuña, el pico más alto, con 1583
metros, es una base militar y por lo tanto inaccesible.
Fue un día
muy agradable, por un camino de 16 kilómetros, con un tiempo soleado. El
desnivel de 638 metros requirió algunos esfuerzos, pero fue un verdadero placer
caminar juntos entre los pinos blancos, deleitarnos con las espectaculares
vistas y conocer la fauna local, como los muflones del atlas, las rapaces,
azores y águilas, e incluso una culebra bastarda, de más de un metro de largo,
que se cruzó en el camino delante de nuestros pies.
Pero lo que
me sorprendió fue encontrar los pozos de nieve, cerca de la cima, en el lado
norte de la montaña. Se trata de una veintena de depósitos para almacenar
nieve, a unos 1300 metros de altitud. Construidos entre los siglos XVI y XVIII,
son un vestigio histórico de gran valor, muestra de la arquitectura industrial.
Estos pozos aparecen como grandes cúpulas semienterradas y tienen hasta 10
metros de profundidad. La nieve era transformada en hielo que posteriormente se
cortaba en bloques y se bajaban en animales de carga para usos sanitarios o
para el consumo doméstico para las familias adineradas de Murcia, Cartagena y
otros municipios.
Al buscar
informaciones sobre esta actividad, parece que el uso y el comercio de la nieve
son muy antiguas y estaban extendidas por todo el mediterráneo, y también por
todas las regiones donde existían condiciones para disponer del producto y una
demanda para consumirlo. Su consumo era recomendado en varios tratados médicos
para usos terapéuticos y dietéticos, y siguió desarrollándose hasta el siglo
XIX por la popularidad de las bebidas heladas y su empleo en la conservación de
alimentos. En la segunda mitad del siglo la actividad empezó a desaparecer por
la generalización del frío artificial, pero la nieve natural se consumió todavía
hasta los años 1920-1930 e incluso en España, de forma excepcional, durante la
guerra civil.
Bajar por el camino de los pozos hasta Murcia o Cartagena, con los burros cargados de hielo, fue un trabajo muy duro, que los pozos restaurados recuerdan a los caminantes. Sin embargo no tenemos ni idea de quien era Pedro López, quien dio su nombre a esta cumbre en la sierra Espuña.
http://www.ub.edu/geocrit/b3w-16.htm
Retour
à Grenade par Valérie
Assis sous un figuier
En haut de l’Albaicín
Le fantôme
d’un maure
Contemple
son passé
Derrière lui
un guitariste
Sur la corde
tendue de son duende
Etire à l’infini sa plainte
nostalgique
Soudain le gitan, le guitariste
Sans en paraître aucunement perturbé
Lâche malencontreusement une
désastreuse fausse note
Agacé le maure se lève
Et retourne au comptoir du bar
Siroter un Tío Pepe
Et piétiner des bouts de papier
Crucigrama n° 226 :
Para los hispanohablantes y aficionados a los crucigramas, El GazapO los seguirá proponiendo, al menos de vez en cuando. Este es muy difícil, pero ya sois grandes campeones !!

Horizontales : 1. El año
del Covid. 2. Grandes calores. Campeón. 3. Dicen que es propio del hombre. Pavor
incontrolable. 4. Santo. 5. Lagos pirenaicos. Plantas asiáticas. 6. Mejor buena
que mala, desde luego. Trio. 7. Principio de itinerario. Se toca con arco. 8. Cierto
funcionario musulmán. De poca importancia. 9. Nota. Arregles. 10. Anochecerá.
Verticales : 1. Teoría
de la evolución 2. Me dirigiré. Arrojáis. 3. El que publica. 4. Enfermedad sin
fin. 5. Convenir. Pronombre. El Ebro de los romanos 6. Ominoso. Medio José. 7. Hábitos.
Calle en sentido contrario. 8. Aportaré. 9. Movimiento perpetuo. Divisar.10. Demostrativo.
Cierta monja.
Solución del n° 225